“Participer à la Ligue des nations est d’une grande importance pour l’équitation brésilienne”, Carola May

Le Brésil entretient une longue histoire d’amour avec le saut d’obstacles, marquée par un palmarès remarquable et de succès notables. Deuxième de la finale mondiale des Coupes des nations FEI Longines l’an passé au Real Club de Polo de Barcelone, l’équipe sud-américaine a obtenu son billet pour les Jeux olympiques de Paris 2024 avant de devoir en passer par les Jeux panaméricains. Au fil des ans, les Auriverdes ont constamment fait preuve de compétences exceptionnelles, de dévouement et de passion pour ce sport, ce qui leur a valu une place sur la scène mondiale avec la gloire des Jeux panaméricains, mais aussi lorsque Rio de Janeiro a accueilli les Jeux olympiques en 2016.

Selon une enquête officielle de la Fédération équestre brésilienne, le nombre d’athlètes actifs disposant d’une licence valide dans les compétitions nationales et internationales organisées au Brésil n’a cessé d’augmenter ces dernières années, le saut d’obstacles étant la discipline la plus pratiquée en compétition. Cela s’explique en partie par le phénomène culturel suscité par des grands cavaliers tels que Rodrigo Pessoa, sacré champion olympique en 2004, champion du monde en 1998 et triple vainqueur de la finale de la Coupe du monde, ou plus récemment Marlon Módolo Zanotelli et Stephan de Freitas Barcha, médaillés d’or des Jeux panaméricains respectivement en 2019 et 2023. Se préparant à l’étape inaugurale de la Ligue des nations Longines, nouvelle série qui a succédé au circuit des Coupes des nations FEI Longines, le Brésil est le seul pays de l’hémisphère Sud parmi les dix qualifiés. Entretien avec Carola May, porte-parole de la Confédération équestre brésilienne.

Le Brésil a une riche histoire équestre. Comment percevez-vous votre participation à la Ligue des nations Longines au regard de l’héritage du jumping brésilien?

Participer à cette série est sans aucun doute d’une grande importance pour l’équitation brésilienne, non seulement pour nos cavaliers internationaux qui concourent à un haut niveau, mais aussi en tant qu’encouragement pour les générations futures de cavaliers de saut d’obstacles.

Le saut d’obstacles est sans conteste la discipline olympique qui compte le plus grand nombre d’adeptes dans notre pays, et…

Avoir l’opportunité de concourir aux côtés des meilleures équipes représente une chance unique qui aura un impact positif sur la popularité et la reconnaissance de ce sport.

Le Brésil a produit des talents équestres exceptionnels. Comment travaillez-vous pour développer et accompagner l’émergence de la prochaine génération de cavaliers?

Tout commence par le travail de base. Avec le championnat brésilien des Jeunes dans les catégories de haute performance, les compétitions sélectives et la participation aux championnats sud-américains des Jeunes, qui a généralement lieu chaque année, nos jeunes talents apprennent à connaître la pression de la compétition internationale et développent leur esprit d’équipe. La Ligue des nations symbolise l’aboutissement de cette préparation, au même titre que les Jeux panaméricains, les championnats du monde et les Jeux olympiques.

Les sports équestres sont portés par des adeptes passionnés. Comment prévoyez-vous d’engager et de nourrir l’intérêt de vos supporters tout au long de cette série Longines, et quelles sont les initiatives mises en place pour que le public brésilien puisse suivre ces nouvelles épreuves?

L’accès à la diffusion en ligne et les potentielles retransmissions télévisées sont autant d’outils pour engager nos passionnés de saut d’obstacles qui cherchent naturellement à suivre les passionnantes compétitions. De même, la promotion sur les réseaux sociaux et les canaux spécialisés est également cruciale pour renforcer la participation du public brésilien à cette série mondiale.