La “nationalité” des chevaux a-t-elle encore un sens?

Peut-on attribuer une nationalité à un cheval? Cela fait-il sens? Pour le Comité international olympique, cet animal, reconnu – heureusement – comme un athlète à part entière, doit se conformer à des règles comparables à celle des humains. Sa “nationalité” est liée à celle de son ou l’un de ses propriétaires, ce qui pose bien des problèmes administratifs. Pour concourir aux Jeux, un cavalier doit monter un cheval de la même “nationalité” que lui au moins depuis le 15 janvier de l’année olympique. Une règle qui a, comme toujours, excité le marché des transferts ces derniers mois. Une règle dont les cavaliers s’accommodent comme ils le peuvent. Un règle dont certains acteurs se jouent avec malice. Une règle dont l’application est bien difficile à contrôler. Une règle dont il faudrait donc peut-être interroger le bien-fondé…



Au-delà de son stud-book de naissance – souvent attaché à une région ou un pays – et du lieu où il est venu au monde, comment peut-on définir la “nationalité” d’un cheval? Voilà une question sans grand intérêt philosophique, mais de tout premier ordre d’un point de vue juridique. En effet, pour prétendre à une sélection olympique, un cheval doit avoir la même “nationalité” que son cavalier au moins depuis le 15 janvier de l’année durant laquelle se déroulent les Jeux. Cette règle existe depuis des temps immémoriaux. À l’époque où l’équitation était l’apana...

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