Quelle est l’influence de la mère porteuse sur le poulain né d’un transfert d’embryon? (1/2)

Entre 2011 et 2022, en France, près de 13 000 poulains sont nés par transferts d’embryons toutes races confondues. Devenue courante, cette technique est désormais intensément employée dans la production de chevaux de sport. Si les méthodes se sont fortement améliorées, offrant un taux de réussite satisfaisant, des questions demeurent. Parmi elles, celles portant sur l’éventuelle transmissibilité de caractères de la jument porteuse au poulain. Ainsi, le foal hériterait-il du tempérament de sa mère adoptive plutôt que de celui de ses parents biologiques? Son modèle serait-il impacté par la taille de la receveuse? Face aux témoignages des éleveurs sur le terrain, il s’avère intéressant de questionner quelques experts à ce sujet.



Voici quelques décennies déjà, une étude menée par Pascale Chavatte-Palmer, chercheuse à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), avait montré que des transferts d’embryons pratiqués avec des juments de trait engendraient des poulains plus lourds et patauds du fait du mode de vie plus “calme” des mères, mais aussi d’un lait plus riche et produit en plus grandes quantités. Ces résultats laissaient donc planer un doute quant à l’impact du type de mère porteuse utilisé. “Il faudrait maintenant étudier les liens entre porteuses et poulains, et ainsi briser les a priori, par exe...

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