Le pilier tricolore Nicolas Touzaint et Diabolo Menthe font la couverture du dernier magazine GRANDPRIX

Figurant parmi les complétistes tricolores en lice pour les Jeux olympiques de Paris cet été, Nicolas Touzaint est même l’un des rares à prétendre à une sélection avec deux chevaux différents. Dans ce numéro de mars, c’est ainsi l’itinéraire de l’élégant Diabolo Menthe qui est raconté, aux côtés de ses propriétaires, naisseur et cavaliers. Les fans de concours complet ne seront pas en reste ce mois-ci car ils pourront également retrouver le portrait de Charlotte Bordas, récente championne d’Europe Jeunes Cavaliers. Quant aux passionnés de saut d’obstacles, ils découvriront le discours étonnant et profond de Harry Charles, meilleur cavalier de moins de vingt-cinq ans au monde, rencontré au Jumping international de Bordeaux. La thématique Sport est conclue par un portrait de Ruben Delaunay, nouveau membre de l’équipe de France Seniors de voltige. Du côté de l’élevage, ce sont la petite exploitation du Pont Hay de Jean-Luc L’Helgouarc’h et d’Yves Berthollet, ainsi que l’histoire d’Elvis ter Putte qui sont racontées. La culture sera dignement portée ce mois-ci par Alban Poudret, qui vient de publier un ouvrage consacré aux dix derniers champions olympiques, ainsi que le nouveau spectacle de Bartabas.



SPORT

Retrouvez un entretien avec Harry Charles dans ce numéro du magazine GRANDPRIX.

Retrouvez un entretien avec Harry Charles dans ce numéro du magazine GRANDPRIX.

© Anna Faire

Diabolo Menthe, un joyau patiemment taillé pour l’olympisme

Lancé plutôt tardivement au plus haut niveau par Nicolas Touzaint, Diabolo Menthe a confirmé en 2023 les espoirs placés en lui par son cavalier de toujours. Sa victoire dans le CCIO 4*-L de Boekelo en octobre dernier a fait de lui un prétendant sérieux pour les Jeux olympiques de Paris, pour lesquels Absolut Gold*HDC, l’autre monture de l’Angevin, est également en lice. Portrait d’un cheval attachant et talentueux qui, à onze ans, n’a sans doute pas fini de dévoiler l’étendue de son immense talent.

“Il est parfois difficile pour les cavaliers de rester en prise avec la réalité”, Harry Charles

À en juger par sa communication aussi conquérante qu’impeccable sur les réseaux sociaux et par son physique de jeune mec branché, on pourrait le prendre pour un adepte de la langue de bois. Mais Harry Charles a de la ressource sous son armure. Curieux, réfléchi, moderne et honnête, le Britannique est surtout un sacré pilote! À vingt-quatre ans, le fils de Peter Charles s’est déjà fait un prénom, s’installant dans le gratin du saut d’obstacles, si bien qu’il pointait à la treizième place du classement mondial Longines en février. À la tête d’un piquet de chevaux qui ferait envie à plus d’un confrère, il se concentre sur les Jeux olympiques de Paris 2024, un objectif qu’il espère atteindre avec le fantastique Balou du Reventon, préservé coûte que coûte à l’âge de dix-huit ans. Rencontré en toute détente à quelques heures du Grand Prix Coupe du monde Longines de Bordeaux, Harry Charles s’est livré sur tous les sujets.

Charlotte Bordas, une championne à la tête bien faite

Championne d’Europe de concours complet Jeunes Cavaliers à Montelibretti, en septembre dernier, après avoir survolé le cross et l’hippique sans la moindre pénalité sur Firewall des Aucels, Charlotte Bordas a vécu sa première consécration en Italie. Empruntant un tracé bien étudié, avec des objectifs bien définis en tête, la Saumuroise d’adoption revendique pourtant ne pas être seulement une cavalière de compétition. Laissant autant de place à son instinct qu’au travail minutieux qu’elle mène avec Thomas Carlile, la jeune complétiste est bien décidée à figurer parmi les meilleurs Tricolores.

Ruben Delaunay, un Normand en or

Premier champion d’Europe dans la nouvelle catégorie Jeunes des voltigeurs en 2022, puis sixième aux Européens Seniors l’été dernier, le Normand Ruben Delaunay est en train de se faire une place parmi les meilleurs athlètes français. Surtout depuis qu’il a trouvé en Orlof de Condé, propriété des écuries du Petit Dan, situées à Hérouville-Saint-Clair, près de Caen, “un véritable partenaire de performance”. De ses premières galipettes à cheval avec Cécile et Yannick Kersulec à l’antichambre du haut niveau au Pôle France, en passant par l’expérience Noroc, ce garçon aussi humble que têtu a débuté une belle aventure.

Retrouvez le portrait de Diabolo Menthe dans ce numéro du magazine GRANDPRIX.

Retrouvez le portrait de Diabolo Menthe dans ce numéro du magazine GRANDPRIX.

© Éric Knoll



ÉLEVAGE

Retrouvez un portrait de l'étalon Elvis ter Putte dans ce numéro du magazine GRANDPRIX.

Retrouvez un portrait de l'étalon Elvis ter Putte dans ce numéro du magazine GRANDPRIX.

© Stefan Lafrentz/Hippofoto

Bond Jamesbond de Hay, “la chance du débutant” de Jean-Luc L’ Helgouarc’h

Si la majorité des éleveurs attendent parfois des années, voire des décennies, pour faire naître des athlètes de haut niveau, certains ont quelques fois la chance, ou le talent instinctif, d’en connaître le bonheur dès leurs débuts. C’est le cas de Jean-Luc L’ Helgouarc’h, fondateur de l’élevage du Pont Hay, établi dans les Côtes-d’Armor, qui suit avec passion l’ascension du génial Bond Jamesbond de Hay, son deuxième produit. Gérant sa petite exploitation aux côtés de son compagnon Yves Berthollet, ce chirurgien de profession pourrait même connaître le Graal dès cet été, en voyant son protégé prendre le départ des Jeux olympiques de Paris avec le Belge Grégory Wathelet.

Elvis ter Putte s'affirme d’année en année

Bon compétiteur avec la Belge Karline de Brabander, Elvis ter Putte s’affirme depuis quelques années comme un reproducteur de premier plan. Plusieurs de ses produits brillent au plus haut niveau, comme le génial Levis de Muze, qui avait fait sensation aux championnats d’Europe Longines de Riesenbeck, en 2021, avec la Grecque Ioli Mytilineou, et Mosito van het Hellehof, partenaire de proue du Brésilien Bernardo Alves. Le fils de Diamant de Semilly vient d’ailleurs de faire son entrée dans le top 20 du classement des meilleurs étalons établi par la Fédération mondiale de l’élevage de chevaux de sport.



STYLE ET CULTURE

“Je me suis rendu compte de la chance que j’avais eu d'avoir pu vivre dix olympiades”, Alban Poudret

Rédacteur en chef du magazine suisse Le Cavalier Romand, commentateur, auteur, mais également directeur sportif du mythique Concours hippique international de Genève, Alban Poudret est de ceux qui comptent dans l’univers du saut d’obstacles. Toujours aussi amoureux du grand sport du haut de ses soixante-six printemps, le Suisse propose, à quatre mois des Jeux de Paris 2024, de replonger dans les grandes et petites histoires olympiques à travers les interviews des dix derniers champions olympiques individuels. Aussi agrémenté d’une partie historique, et même de suppléments tels que le classement du siècle, des portraits et des photos d’archives dans sa version collector suisse, cet ouvrage nommé “Champion olympique de saut d’obstacles – Les secrets des 10 derniers médaillés d’or” fascinera tous les passionnés de sport et de jumping. Avec la passion, le goût et la bienveillance qui le caractérisent, l’auteur revient sur les coulisses de l’écriture de son troisième livre.

Un hommage aux femmes persanes signé Bartabas

C’est une ritournelle qui tourne et qui tourne au rythme d’airs millénaires et aux pas des chevaux. Sur la piste circulaire du pavillon Zingaro, Bartabas envoûte une fois de plus ses fidèles. Invitation au voyage et à l’altérité. Cap vers les plaines eurasiennes de la civilisation scythe aux premiers siècles avant notre ère. Hommage aux femmes persanes luttant pour leur liberté.

La thématique Style est enrichie des pages Tendances, qui mettent en lumière les plus belles pièces de la mode équestre.

Retrouvez un entretien culturel avec Alban Poudret dans ce numéro du magazine GRANDPRIX.

Retrouvez un entretien culturel avec Alban Poudret dans ce numéro du magazine GRANDPRIX.

© Tiffany van Halle



AUTRES

Retrouvez des sujets sur l'alimentation dans ce numéro du magazine GRANDPRIX.

Retrouvez des sujets sur l'alimentation dans ce numéro du magazine GRANDPRIX.

© Milda Zarankaitė/Pexels

Quand la fibre règne en maîtresse

Herbivore monogastrique, le cheval est né pour manger et valoriser des végétaux en continu et en petites quantités. Son alimentation doit absolument comporter des fibres! Si l’appellation de ces dernières est familière aux équitants, sait-on vraiment ce que l’on désigne par ce terme? Pour mieux comprendre leur importance et leur maîtrise dans l’alimentation équine, plusieurs acteurs du secteur ont accepté de prendre la parole à ce sujet. Prêts à entrer dans un monde où la fibre règne?

Des compléments pour mieux gérer son stress

Tous les cavaliers ont, hélas, connu un jour un cheval sur l’œil, nerveux ou agressif. Après avoir écarté la cause vétérinaire, une question se pose: comment aider une monture stressée à mieux appréhender son quotidien ou des événements marquants? Désormais bien ancrés dans les pratiques, les compléments alimentaires trouvent naturellement leur place dans le panel de solutions offertes pour apaiser animal… et cavalier.

Le savoir-faire au service de la locomotion

Maintes fois répété, le bien-être du cheval est au cœur des préoccupations des cavaliers et propriétaires de chevaux. Si cet objectif passe avant tout par offrir aux équidés de bonnes conditions de vie, il est aussi conditionné par l’utilisation d’un matériel adapté à chacun d’eux, et la selle en fait partie. Ainsi, les fabricants redoublent d’efforts et de recherches afin que cet équipement épouse au mieux le physique de chaque cheval et qu’il garantisse sa liberté de locomotion.