“Avec King Edward, la pression est grande car chacun sait qu’il peut tout gagner”, Henrik von Eckermann

Brassard de numéro un mondial Longines vissé au bras, il domine le monde sans partage depuis vingt mois. Henrik von Eckermann ne s’est pas contenté de conquérir l’or individuel et par équipes aux Mondiaux de Herning, en 2022, à l’aide de son génial King Edward. Insatiable, le Suédois écume les podiums, collectionnant particulièrement les deuxièmes places cet hiver avec son bondissant hongre de quatorze ans, le cheval du moment. À la tête des écuries Cyor, nichées au Sud-Est des Pays-Bas, qu’il gère avec son épouse suissesse Janika Sprunger, le jeune quadragénaire a dévoilé vendredi, face à la tour Eiffel, sa fiche de route vers ses prochains grands objectifs ; la finale de la Coupe du monde Longines de Riyad et les Jeux olympiques de Paris 2024.



Le 10 mars, vous avez pris la deuxième place du Grand Prix du Grand Slam Rolex de Bois-le-Duc avec King Edward. Que retenez-vous de cette performance ? J’ai eu un sentiment mitigé ; j’étais tout d’abord très heureux de la prestation de mon cheval, qui s’est montré une fois de plus très régulier, comme à son habitude. Être sur son dos est toujours un grand plaisir. Lorsque l’on monte un cheval de sa trempe, que l’on dispose de grandes chances de gagner une telle épreuve et que l’on passe si près du but, la déception est inévitable. Je crois que c’est assez normal car je suis compétiteur. Après quelques heures, j’ai pu appré...

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