“Je sais que je n’ai pas profité de l’expérience globale des Jeux olympiques à Tokyo”, Harry Charles (1/3)
À en juger par sa communication aussi conquérante qu’impeccable sur les réseaux sociaux et par son physique de jeune mec branché, on pourrait le prendre pour un adepte de la langue de bois. Mais Harry Charles a de la ressource sous son armure. Curieux, réfléchi, moderne et honnête, le Britannique est surtout un sacré pilote! À vingt-quatre ans, le fils de Peter Charles s’est déjà fait un prénom, s’installant dans le gratin du saut d’obstacles, si bien qu’il pointait à la treizième place du classement mondial Longines en février. À la tête d’un piquet de chevaux qui ferait envie à plus d’un confrère, il se concentre sur les Jeux olympiques de Paris 2024, un objectif qu’il espère atteindre avec le fantastique Balou du Reventon, préservé coûte que coûte à l’âge de dix-huit ans. Rencontré en toute détente à quelques heures du Grand Prix Coupe du monde Longines de Bordeaux, Harry Charles s’est livré sur tous les sujets.