Le monde équestre pleure la disparition de Jean-Maurice Bonneau

Depuis l’annonce du décès brutal de Jean-Maurice Bonneau, les hommages pleuvent, d’où qu’ils viennent. Voici, parmi d’autres, ceux de Gilles Bertran de Balanda, qui fut tour à tour son coéquipier, son cavalier et son successeur au poste de sélectionneur national de l’équipe de France de saut d’obstacles, que GRANDPRIX a pu joindre ce soir, tout comme Gérard Manzinali, président de l’association Chantilly Jumping, dont l’homme de cheval vendéen fut une cheville ouvrière engagée et passionnée. Figurent aussi les témoignages publiés sur les réseaux sociaux par Simon Delestre, Philippe Rozier, Patrice Delaveau, Aurélien Leroy, Rodrigo Pessoa, Guillaume Canet, Anne-Sophie Levallois, Caio Sérgio de Carvalho, Éric Louradour, Bernard Le Courtois, la Société hippique française, l’équipe organisatrice d’Équi Seine et son amie Karine Boué.



“Je n’ai pas assez de mots pour le qualifier”, Gilles Bertran de Balanda

Gilles Bertran de Balanda : “Nous avons tous la gorge serrée. J’ai le sentiment d’une énorme perte. Hier, je déjeunais sur la place de mon village (en Provence, ndlr) avec Pénélope Leprevost, qui s’est arrêtée sur la route qui la conduisait vers le concours de Gassin. Au fils des coups de fil et des messages, nous avons dû nous rendre à l’évidence… Derrière ce que chacun montre à l’extérieur, il y a une intériorité à laquelle on n’a pas toujours accès. Jean-Maurice était toujours si jovial…
Le titre mondial que nous avions remporté en 2002 à Jerez reste une récompense, le fruit de tout le travail mené par Jean-Maurice avec nous tous. Au-delà de cela, c’est un homme que je connaissais depuis des années. Je l’avais vu débuter. Il entré dans ce monde avec une passion absolument incroyable, en tant que palefrenier, cavalier, sélectionneur et entraîneur. Tout au long de ma carrière, j’ai toujours eu le culte de l’entraîneur, et j’en ai connu plusieurs (Jean d’Orgeix, Marcel Rozier, Patrick Caron et Jean-Maurice Bonneau, à qui Gilles a succédé, de fin 2006 et fin 2008, ndlr). Ce que j’appréciais le plus avec Jean-Maurice était nos échanges, sa volonté de dialogue et le respect, voire l’admiration, qu’il avait pour nous, ses cavaliers. L’histoire qui a mené à ce titre mondial est absolument dingue. Depuis hier, nous en avons reparlé avec les deux Éric (Levallois et Navet), Reynald (Angot) et Ludovic (Leygue, désigné remplaçant à Jerez, ndlr). Je les ai appelés les uns après les autres. Nous sommes tous tombés des nues parce que nous n’aurions jamais pu imaginer qu’il nous quitterait de cette manière. Éric Levallois, qui l’avait croisé avant-hier à Canteleu, ne l’avait pas trouvé aussi en forme que d’habitude, mais de là à imaginer cela…
Ma fille a envoyé un message à Diane (la benjamine des trois filles de Jean-Maurice Bonneau, ndlr). Diane est née trois semaines avant les Mondiaux de Jerez. Et ma fille Marie est née pendant cette compétition. Cette histoire nous a unis et liés pour la vie. Tout à l’heure, j’ai relu une partie de son livre (“On y sera un jour, mon grand”, paru en mars 2022 aux éditions Actes Sud, ndlr). Il parle de nos discussions dans ma cuisine. C’est un passage magnifique, et je lui suis très reconnaissant de nous avoir laissé ce bouquin, qu’il tenait vraiment à écrire. D’ailleurs, je crois qu’il en dédicaçait encore des exemplaires au Saut Hermès.
Il avait toujours envie de nous porter, de nous aider à nous transcender, et il était d’une grande droiture. Je n’ai pas assez de mots pour le qualifier. Comme l’a dit Simon Delestre dans son message sur les réseaux sociaux (lire ci-dessous), Jean-Maurice nous disait toujours: ‘Choisir, c’est renoncer.’ Jean-Maurice a choisi de partir de cette manière, et il faut le respecter, même si cela me bouleverse, comme tant et tant de gens…” 

Simon Delestre : “Avant d’être devenu un ami, tu as d’abord été de ceux qui ont cru en moi en me donnant ma chance, à l’époque où tu étais sélectionneur de l’équipe de France. Tu as continué de m’entraîner après avoir quitté tes fonctions, tu m’as beaucoup appris et je te dois très certainement une part de mon succès. Tu avais pour habitude de nous dire: ‘Choisir c’est renoncer’. Cette petite phrase a souvent raisonné dans ma tête… Ton choix à toi est difficile à accepter aujourd’hui, mais c’est le tien. Ta bonne humeur manquera très vite sur les paddocks Momo.
Sincères condoléances à sa famille et ses proches.”

Philippe Rozier : “Les mots me manquent pour exprimer la tristesse que je ressens à l’heure actuelle. Je suis sonné et effondré comme bon nombre d’entre nous. J’ai perdu plus qu’un ami proche. J’ai perdu un confident et un coach qui m’a énormément aidé notamment lors des Jeux olympiques de Rio. Je ne pourrai jamais assez te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi. Tu vas terriblement me manquer.
J’adresse mes sincères condoléances à toute la famille Bonneau, en particulier à ses filles.”

Patrice Delaveau : “Maurice… Nous avons partagé tant de choses… Les mots me manquent. Aujourd’hui j’ai perdu un véritable ami.”



“J’espère que tu as retrouvé Jean Rochefort et que vous êtes déjà en train de rigoler”, Guillaume Canet

Aurélien Leroy : “Mon cher ami, je suis abasourdi par cette nouvelle et je n’arrive pas à y croire. Tout cela me paraît impensable. Tu m’as tellement apporté ces deux dernières années! J’aurais aimé pouvoir faire plus pour toi. Malgré nos échanges permanents par téléphone, ainsi que la semaine passée ensemble à Valencia, je n’ai pas su percevoir ni sentir cette détresse qui t’a poussé à commettre l’impensable. Tu m’as si souvent remonté le moral après un mauvais résultat que cela me paraît aujourd’hui tellement dérisoire… nous sommes aujourd’hui dans la plus totale incompréhension, mais c’était ta décision, et nous sommes obligés de l’accepter. Tu étais un grand homme, un ami, un coach, un mentor. J’avais si souvent besoin de tes conseils pour m’éclairer. Tu vas me manquer, Jean-Maurice Bonneau, mais nous allons aller de l’avant, comme tu me le disais si souvent après un coup dur! Mille mercis pour tout ce que tu m’as apporté! Repose en paix.
Une pensée à toute sa famille ainsi que ses nombreux proches et amis qui doivent être dévastés, tout comme je le suis ce soir.”

Rodrigo Pessoa : “Personne ne comprend à part toi, tu as décidé seul de ce dernier voyage. Nous perdons un ami de l’équipe brésilienne. Nous avons passé beaucoup de bons moments ensemble. Tu nous as tellement donné et nous en sommes reconnaissants. Si nous avions pu t’aider, nous l’aurions fait, mais tu en as décidé autrement. Tu vas nous manquer Momo. Repose-toi bien, camarade.”

Guillaume Canet : “Je suis sous le choc… Je n’y crois pas… Momo… J’ai passé la journée à repenser à tout ce que j’ai vécu avec toi et grâce à toi! J’avais quatorze ans, je venais le matin chez toi à 6h pour prendre le p’tit-dej’ et nous partions à tes écuries pour que je fasse les boxes. Tu écoutais France Info, tu sentais très fort ‘habit rouge’ et nous rigolions beaucoup! Jusqu’au moment où tu m’engueulais sur la carrière, parce que je prenais des ‘Georgettes’ inédites! J’ai rencontré grâce à toi Marina Hands, mon premier amour, puis l’homme qui est devenu mon père spirituel, Jean Rochefort. Je te dois tout ça! Depuis toutes ces années, je prenais tellement de plaisir à te revoir en concours avec ton sourire, ta gentillesse et ta bienveillance envers tout le monde, même ceux qui t’ont tourné le dos. Je n’arrive pas à réaliser, ce n’est pas possible. Très difficile de ne pas m’en vouloir, de ne pas t’avoir appelé plus souvent. Tu vas beaucoup me manquer à moi, mais aussi à tout le monde équestre.
Je pense très, très fort à vous, les filles. Momo, j’espère que tu as retrouvé Jean et que vous êtes déjà en train de rigoler. Je t’aime, mon ami! Et Merci.”

Virginie Coupérie-Eiffel, Louise Rochefort, Françoise Vidal, Clémence Rochefort, Guillaume Canet, Jean Maurice Bonneau et Michel Blanc à l’occasion de la remise du Prix Jean-Rochefort en juillet 2018 à Paris.

Virginie Coupérie-Eiffel, Louise Rochefort, Françoise Vidal, Clémence Rochefort, Guillaume Canet, Jean Maurice Bonneau et Michel Blanc à l’occasion de la remise du Prix Jean-Rochefort en juillet 2018 à Paris.

© Scoopdyga



“Il va nous falloir beaucoup de temps pour accuser le coup…”, Gérard Manzinali

Jean-Maurice Bonneau, Gérard Manzinali et Christian Paillot formaient un trio inséparable au sein de l’association Chantilly Jumping.

Jean-Maurice Bonneau, Gérard Manzinali et Christian Paillot formaient un trio inséparable au sein de l’association Chantilly Jumping.

© Sportfot

Anne-Sophie Levallois, propriétaire du chef de race Selle Français Diamant de Semilly, sacré champion du monde en 2002 à Jerez de la Frontera: “C’est une peine immense qui nous envahit ce soir… Le sentiment d’un grand vide, la sensation d’être orphelins, orphelins d’un chef d’équipe qui emporte avec lui un flot de souvenirs tellement riches en émotions… Jean-Maurice, ce n’est pas seulement l’une des plus belles pages de l’histoire de l’équipe de France de saut d’obstacles que tu as permis d’écrire avec la victoire de l’équipe de France aux Jeux équestres mondiaux de Jerez en 2002, c’est une histoire humaine qui nous a profondément soudés. Nous en parlions encore ensemble aux championnats du monde des stud-books l’automne dernier à Valkenswaard, et très récemment avec Éric Navet. Cette aventure humaine nous a liés à tout jamais car tu avais su créer plus qu’une équipe, une famille remplie de forces pour être capable de donner à chacun l’envie de se sublimer pour aller décrocher la médaille pour l’équipe, envers et contre toutes les adversités qui avaient pu se glisser sur le chemin de la réussite. Tu as su prendre des décisions courageuses, notamment celle de sélectionner Diamant malgré le fait qu’il ait eu le mal des transports et était au plus mal vingt-quatre heures avant le début de ces JEM avec 40°C de fièvre, croyant en lui et en ses capacités de récupération. Diamant n’aurait pas eu la même histoire sans toi. Le Selle Français n’aurait pas connu la gloire qu’il a eue avec la victoire de ces quatre étalons SFO. La France n’aurait pas brillé de la même façon. Merci pour tout! Je revois tes larmes de bonheur inonder ton sourire et tomber dans les bras de Germain (Levallois, le regretté beau-père d’Anne-Sophie, et père de Richard et Éric, ndlr), en pleurs lui aussi à l’annonce du titre de cette équipe championne du monde! À tout jamais notre plus beau souvenir…
Grace à ton empathie et ta psychologie, tu savais trouver les mots justes qui galvanisent les troupes et soudent le groupe. Et nous, ce soir, nous sommes malheureux de n’avoir pas su déceler ta détresse et de n’avoir pas pu t’aider en retour… Nous aurions tant aimé pouvoir le faire.
Nous adressons nos plus sincères condoléances à la famille de Jean-Maurice Bonneau et ses proches.”

Caio Sérgio de Carvalho, ancien cavalier olympique et ancien chef de l’équipe brésilienne, au nom de la Confédération brésilienne d’équitation: “En 2010, lors des championnats du monde au Kentucky, Jean-Maurice était l’entraîneur de Doda (de Miranda, ndlr) et avait déjà beaucoup aidé le Brésil. L’année suivante, il a été officiellement engagé par le CBH. C’est quelqu’un avec qui j’ai eu beaucoup de contacts parce que j’ai travaillé à ses côtés en tant que chef d’équipe. Jean-Maurice était très important pour moi et nous sommes devenus de grands amis. J’ai beaucoup appris à ses côtés, sur la manière de gérer des athlètes, sur l’esprit d’équipe et aussi sur le plan technique. Il a donné beaucoup de stages au Brésil, tant pour les cavaliers de l’équipe Seniors que pour ceux des catégories Jeunes. Nous avons développé une très grande amitié et je lui suis très reconnaissant pour les services importants qu’il a rendus au Brésil”

Gérard Manzinali, président de l’association Chantilly Jumping, dont Jean-Maurice Bonneau fut une cheville ouvrière passionnée pendant longtemps: “Jean-Maurice était mon ami depuis vingt ans. Son départ représente une énorme perte pour tout le monde, et notamment tous les membres de notre association. Nous sommes tous abasourdis. Il nous avait rejoint en 2009, en vue de l’organisation de notre premier CSI 5*. Passer de 4 à 5* représentait un grand fossé, et l’expérience du très haut niveau de Jean-Maurice nous a beaucoup aidés. Il était d’une précision et d’un investissement extraordinaires. Tout le monde l’adorait parce qu’il était à la fois très ferme et super gentil avec tout le monde. Il était l’une des âmes de notre événement. Depuis qu’il s’était réinstallé en Vendée, nous nous appelions très régulièrement, jusqu’à la semaine dernière. Je n’ai pas absolument pas vu venir la tragédie qui a suivi. Jean-Maurice était entouré de vrais amis, de longue date, que j’ai eus au téléphone depuis hier. Nous sommes tous dans l’incompréhension, et il va nous falloir beaucoup de temps pour accuser le coup…”



“Tu aurais pu encore tant apporter”, Éric Louradour

En 2022, Jean-Maurice avait pris part non sans malice à une épreuve masquée à Équi Seine.

En 2022, Jean-Maurice avait pris part non sans malice à une épreuve masquée à Équi Seine.

© PixelsEvents

Éric Louradour : “Dans l’ombre des sourires, des larmes coulent silencieusement. Dans la lumière de la positivité se cache parfois un océan de désespoir. L’euphorie masque régulièrement une profonde tristesse. L’enthousiasme dissimule souvent des tourments intérieurs. Dans ce monde de paillettes, tant d’étoiles s’éteignent sans qu’on le remarque. Il est possible de côtoyer quelqu’un sans jamais vraiment le connaître, sans jamais partager ses peines ni ses joies. Dans cette ère où l’humanisme se fait rare, où le dialogue est souvent remplacé par le silence, où le partage est éclipsé par l’individualisme, tant de personnes se retrouvent seules avec leurs tourments. Les moyens de communication se multiplient, mais la véritable connexion se perd. Les âmes hypersensibles se retrouvent isolées, délaissées, parfois jusqu’au point de non-retour.
Adieu, Jean-Maurice. Que ton âme repose en paix, loin des tourments qui t’ont accablé. Ton départ laisse un vide immense dans nos cœurs, mais nous te garderons toujours dans nos pensées et nos souvenirs les plus précieux. Ton passage sur cette terre a marqué ceux qui ont eu la chance de te connaître, et le monde équestre te remémorera comme un Homme de cheval enthousiaste, passionné, dévoué et compétent. Tu aurais pu encore tant apporter. C’est triste que tu aies décidé de t’en aller… Repose en paix mon ami.
Toutes mes condoléances à sa famille et ses proches.”

Bernard Le Courtois : “Comme beaucoup d’entre nous, j’ai discuté avec Jean-Maurice samedi au Saut Hermès à Paris, alors qu’il était en pleine conversation avec son acolyte Patrick Caron, deux des plus grands entraîneurs français sur la scène internationale. Comme à son habitude, Jean-Maurice était aimable, blagueur, même si je l’ai trouvé un peu fatigué. Comment pouvait-on imaginer le drame qui surviendrait le lendemain? J’aime les gens que l’on peut honorer du titre d’Homme de cheval. Jean-Maurice faisait partie de ceux-là, enthousiaste, passionné et compétent.
On croit parfois connaître les gens. Jean-Maurice faisait partie de ceux que l’on pensait heureux, tant il était souriant, aimable, sympathique et communiquant. On ne soupçonnait pas ce qui le tourmentait. On dit toujours qu’il faudrait dire aux gens qu’on les aime, mais hélas, trop souvent, par pudeur, on ne leur dit que lorsque c’est trop tard. Alors oui, Jean-Maurice fait partie des gens que j’aime dans ce milieu du cheval où tout le monde n’est pas toujours fréquentable et où l’intérêt prévaut trop souvent à l’amitié et la fidélité. Jean-Maurice n’était pas un de mes amis intimes, mais nous nous appréciions mutuellement, je crois. Christopher (King, son époux, ndlr) et moi gardons de formidables souvenirs de concours, de dîners, de conversations et de plaisanteries avec Jean-Maurice. Nous nous souvenons de l’un de ses compliments à l’occasion des Jeux olympiques de Hong Kong. Quand Jaguar Mail est entré en piste, Jean-Maurice nous avait dit avec son sourire si enjoué: ‘C’est le plus beau cheval des Jeux.’ Voilà l’image que nous conserverons de Jean-Maurice, tout en gentillesse.”

Michel Guiot, président, et l’équipe de la Société hippique française: “Comme vous tous, nous avons été très choqués et attristés par la disparition brutale de Jean-Maurice Bonneau. Formateur des cavaliers de jeunes chevaux en saut d’obstacles pour la SHF depuis plus de cinq ans, Jean-Maurice était le pilier de la formation Label Cavalier. Pédagogue, il aimait transmettre ses connaissances et son expérience, faire évoluer ses cavaliers et leur donner envie d’aller encore plus loin. Toujours de bon conseil, il allait dans le sens du couple pour en faire ressortir le meilleur. C’était un homme de cheval et de jeune cheval comme il y en a peu. Avec ses compétences incontestables, il menait la formation d’une main de maître. Pour nous, il n’était pourtant pas que cela. Il était un homme sur lequel on pouvait compter, un homme bon et bienveillant qui voulait redonner ce que la vie lui avait offert. Nous sommes heureux d’avoir profité de ces moments auprès de lui et très tristes que ce soit déjà fini. Tu vas nous manquer Jean-Maurice.
Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille et à ses proches et pensons fort à eux.”

L’équipe organisatrice d’Équi Seine, le CSI 4* de Rouen, dont Jean-Maurice Bonneau s’était rapproché via Thibault Massien et Karine Boué, associée à la carrière de Laurent Goffinet à travers le haras de Lacke : “Cher Jean-Maurice, l’équipe d’Équi Seine se souviendra toujours de toi, présent dès les premières éditions outdoor du concours jusqu’au Parc des expositions de Rouen. Nous nous souviendrons de la standing ovation de tous les organisateurs français à l’Insep à ton retour de Jerez (théâtre des Jeux équestres mondiaux où la France avait gagné l’or par équipes, ndlr), en 2002. Mais nous nous souviendrons surtout de ton soutien sans faille, de ton aide et de tes idées, toujours justes et délivrées avec la manière… Nous souhaitons te dire merci.
Toutes nos condoléances à la famille et aux proches dans ce triste moment.”

Karine Boué, vice-présidente du Comité régional d’équitation de Normandie: “Nous sommes orphelins de ta bienveillance et de tes compétences. Qui pourra maintenant transmettre l’immense connaissance que tu aimais tant partager?”