La réussite d’Olivier Perreau et les finales de la Coupe du monde à l’affiche du dernier magazine GRANDPRIX

En avril, le magazine GRANDPRIX met à l’honneur la trajectoire singulière et inspirante d’Olivier Perreau! Le “p’tit gars de Roanne en route pour les JO”, comme il est surnommé, partage tout de même l’affiche de ce numéro avec un long dossier consacré aux finales des Coupes du monde de jumping et de dressage. Ce dernier propose à la fois les pronostics de la rédaction, mais aussi un portrait de Jeanne Sadran, qui participera à son premier grand rendez-vous Seniors, et un entretien avec Morgan Barbançon Mestre, qui disputera sa sixième finale finale indoor. Les amoureux du sport pourront également retrouver un portrait de Golden de Béliard, la nouvelle pépite de Thomas Carlile, une analyse sur le succès du para-dressage aux États-Unis et des conseils pour une bonne séance aux longues rênes. Du côté de l’élevage, c’est le fantastique Armitages Boy qui est mis en lumière ce mois-ci, ainsi qu’Ankara Font Noire, primée à la Grande Semaine d’endurance l’année dernière. On reviendra également sur l’histoire de la généalogie au Stud-book Selle Français. Les équitants pourront également retrouver des conseils quant à la gestion de leurs sols équestres, ainsi qu’un article d’analyse sur l’entrée du digital dans le monde du cheval. Enfin, ce mois d’avril sera aussi placé sous le signe de la culture qui s’engage, à travers l’exposition photographique “Carton Rouge” de Catherine Cabrol, qui met en lumière le courage des victimes de violences sexuelles dans le sport.



DOSSIER

Jeanne Sadran.

Jeanne Sadran.

© Jessica Rodrigues/Maison Poiray

DES FAVORIS, DES OUTSIDERS ET DES COUPLES À SUIVRE LORS DE FINALES DISPUTÉES EN TERRAIN NOUVEAU

Henrik von Eckermann aura affaire à de sérieux concurrents

Qui succèdera à Henrik von Eckermann, qui avait soulevé le trophée de la Coupe du monde Longines l’an dernier à Omaha? À Riyad, le Suédois comptera parmi les quelques favoris à sa propre succession, d’autant qu’il y montera son crack King Edward Ress. Cependant, il devra sûrement lutter jusqu’au dernier obstacle pour conserver son titre et son rang de numéro un mondial. Année olympique oblige, en saut d’obstacles, nombre des meilleurs chevaux de la planète manqueront à l’appel, ce qui pourrait ouvrir le jeu. Le Britannique Ben Maher, le Normand Julien Épaillard et l’Irlandais Daniel Coyle, pour ne citer que les plus sérieux rivaux du Scandinave, pourraient ainsi en profiter, tandis que deux légendes, le Suisse Steve Guerdat et l’Allemand Marcus Ehning, tenteront de gagner une quatrième finale et d’établir un nouveau record.

Jeanne Sadran, une jeune première à la volonté de fer

Ayant vécu une ascension continue depuis sa première participation à un CSI 5* fin 2018, Jeanne Sadran s’impose progressivement comme l’un des nouveaux visages du jumping international. Actuellement deuxième au classement mondial des cavaliers de moins de vingt-cinq ans, la Toulousaine a réalisé la meilleure année de sa jeune carrière en 2023, et s’apprête surtout à disputer dans quelques semaines sa première finale de la Coupe du monde Longines, à Riyad. Une récompense que n’attendait pas si tôt la cavalière de vingt-deux ans, qui peut compter sur le soutien de sa famille et de son coach Simon Delestre pour affronter ce premier défi!

Isabell Werth tentera de maintenir la suprématie allemande

Du 17 au 19 avril, Riyad accueillera la finale de la Coupe du monde de dressage. L’hymne allemand a résonné lors des cinq dernières éditions de cet événement, en l’honneur d’Isabell Werth de 2017 à 2019, puis de Jessica von Bredow-Werndl en 2022 et 2023. En tant que tenante du titre, la seconde était qualifiée d’office pour le cru 2024 de ce championnat et aurait sans nul doute eu de grandes chances de le remporter une troisième fois, mais n’a pas souhaité imposer ce déplacement à sa fidèle Dalera BB. Si, avec Raphael Netz, Matthias Alexander Rath et Isabell Werth, trois cavaliers germaniques ont obtenu leur ticket pour Riyad, la dernière citée semble être la seule à pouvoir conserver le trophée en Allemagne, mais devra, pour cela, faire mieux que la double championne du monde britannique Charlotte Fry. Entre favoris, outsiders et duos pertinents à suivre, voici une liste des couples à ne pas manquer.

“J’ai libéré Sir Donnerhall II de toute pression”, Morgan Barbançon Mestre

À Riyad, du 16 au 20 avril, Morgan Barbançon Mestre prendra part à sa sixième finale de la Coupe du monde de dressage et, pour la cinquième fois, elle sera accompagnée de son fidèle Sir Donnerhall II. Désormais âgé de dix-huit ans, l’étalon semble connaître un second souffle dans sa carrière sportive depuis l’été 2023. Dans cet entretien, la Tricolore revient avec beaucoup d’émotion sur le chemin parcouru avec le fils de Sandro Hit, qu’elle considère comme son cheval de coeur, et indique également comment elle planifie la suite de sa saison aux rênes de Habana Libre A, aux côtés duquel elle ambitionne de participer aux Jeux olympiques de Paris cet été.



SPORT

Olivier Perreau, les pieds à Vougy et les rêves à Versailles

En février 2023, Olivier Perreau n’aurait pas parié sur une participation aux Jeux olympiques de Paris. Pourtant, quatorze mois plus tard, le Rhônalpin forme l’un des couples les plus solides de l’équipe de France de saut d’obstacles avec Dorai d’Aiguilly*GL events, une jument née chez lui. L’air de rien, il a fallu à peine une olympiade au “p’tit gars de Roanne”, comme l’appelle Michel Robert, pour atteindre le plus haut niveau de son sport. Un aboutissement dont ce cavalier de trente-sept ans, qui a su compter sur le soutien indéfectible de Sylvie Robert, présidente de GL events Equestrian Sport, n’avait pas fait sa priorité. Le parcours d’Olivier Perreau, modeste héritier de la passion et de la structure de ses parents, mêlant élevage, valorisation, commerce et compétition, a quelque chose d’inspirant.

Golden de Béliard marche dans les pas de son père...

Golden de Béliard attire l’attention de tous les connaisseurs de concours complet. Âgée de huit ans cette année, la jolie baie a déjà écrit l’histoire de sa discipline du haut de son 1,58m en remportant coup sur coup deux titres de championne du monde au Lion-d’Angers, en 2022 et 2023, sous la selle de Thomas Carlile. S’il n’avait pas présagé qu’elle serait haute comme trois pommes, Gérard Brescon, son naisseur et propriétaire, avait prédit d’emblée une carrière couronnée d’or pour sa protégée en lui attribuant le nom de Golden! De quoi marcher dans les pas de son père Upsilon…

Le rêve américain des cavaliers de Michel Assouline

Partie intégrante de la pratique handisport, le para-dressage a rejoint assez récemment l’univers de la compétition de haut niveau. Si les cavaliers en situation de handicap ont eu leurs propres compétitions dès les années 1970, cette discipline n’a fait son apparition dans le programme olympique qu’en 1996, à Atlanta, et encore plus tard, en 2010, dans celui des championnats du monde. S’il n’a pas gagné tous les pays avec la même intensité ni la même vitesse, le para-dressage s’est imposé aux États-Unis d’Amérique, qui sont passés de la douzième à la deuxième place mondiale en l’espace de cinq ans. Analyse de ce phénomène avec le Français Michel Assouline, qui n’est pas étranger à cette forte dynamique…

Les bienfaits du travail aux longues rênes

L’approche aux longues rênes nécessite un certain niveau d’équitation et d’expertise à la longe. Pour autant, c’est un bon exercice pour travailler son cheval, car il permet au cavalier d’observer finement sa monture sans contrainte sur le dos, tout en maintenant un contact permanent comme en selle…

Olivier Perreau.

Olivier Perreau.

© Aurélie Olagnon



ÉLEVAGE

Armitages Boy.

Armitages Boy.

© Tiffany van Halle

Armitages Boy poursuit doucement mais sûrement l’héritage d’Armitage

Petit par la taille, grand par le talent, le puissant et compact Armitages Boy commence à percer sur la scène encombrée des sires recherchés. Tour à tour partenaire d’Aymeric de Ponnat, avec lequel il a fait partie de l’équipe de France aux championnats d’Europe de Herning en 2013, notamment, puis de Lorenzo de Luca, le bai a évolué au plus haut niveau international durant huit ans avant de se consacrer totalement à la reproduction. Désormais stationné au haras de Talma, le magnifique fils d’Armitage a rencontré du succès auprès des éleveurs.

Ankara Font Noire, un cocktail génétique détonnant

Sans bruit, en toute discrétion, Ankara Font Noire a décroché une belle quatrième place assortie de la mention Élite au championnat de France des cinq ans l’an dernier, lors de la Grande Semaine d’Uzès. Si son pedigree regroupe les meilleures lignées de chevaux d’endurance, sa performance a quelque peu surpris sa cavalière Anne-Sophie Berrel et sa coach Émilie Lambert. Toutes deux n’en sont toutefois pas à leur coup d’essai, puisque derrière l’affixe Font Noire de Catherine et Jacques Faure se cache une histoire de famille vouée aux chevaux, peu ordinaire, tout comme celle d’Ankara Font Noire.

Poursuivre le fil de la généalogie avec un savoir-faire toujours plus pointu

Quel est le principal point commun entre les éleveurs français de notre époque contemporaine, de l’après-guerre, du siècle des Lumières et même bien avant, au tout début de l’élevage? Ils ont toujours oeuvré, quels que soient leurs profils et leur structuration, à sélectionner pour une destination définie en commun. Dans ce nouvel article écrit en partenariat avec le Stud-book Selle Français, Pascal Cadiou, son président, revient sur la longue histoire de la sélection, en valorisant les multiples outils qui permettent aujourd’hui aux éleveurs de poursuivre le travail de leurs aînés.



CULTURE ET STYLE

© Libre Vue

“Je ne condamne pas le sport, je condamne les agresseurs”, Catherine Cabrol

Affichée jusqu’en mars sur les murs de la caserne Napoléon dans le quatrième arrondissement de Paris, l’exposition “Carton Rouge” fait désormais étape à Lille, où elle demeurera jusqu’au 26 avril. Imaginée par la photographe Catherine Cabrol, cette oeuvre itinérante met en lumière dix-sept témoignages de femmes et d’hommes, connus ou anonymes, ayant subi des violences sexuelles dans le cadre de leur pratique sportive. Une exposition aussi délicate que remuante et utile, à laquelle a notamment participé Amélie Quéguiner, devenue l’une des porte-paroles de la lutte contre les violences dans l’univers équestre. Catherine Cabrol en présente les coulisses dans cet entretien.

Retrouvez également la page dédiée à notre sélection littéraire ainsi que les pages Tendances, pilier de la rubrique style.



AUTRES

© Environnement Équestre

La communication, clé de la réussite d’un chantier?

“Et toi, comment as-tu fait tes sols?” Sujet récurrent dans l’univers équestre, la création d’une carrière ou d’un paddock suscite de nombreuses questions: vers quel concepteur se tourner? Peut-on effectuer une partie du chantier soi-même? Peut-on espérer des aides financières? Comment rattraper une erreur de conception? La réponse sera toujours la même: communiquer directement avec le concepteur choisi! Plusieurs acteurs du secteur et quelques-uns de leurs clients ont accepté d’évoquer les chantiers passés et à venir, où la communication et l’accompagnement peuvent garantir, en définitive, un sol équestre qui répond à un seul critère: être pratique toute l’année pour les équidés.

La pratique équestre à l’heure du digital

Dans un monde où le digital est omniprésent, comment la filière cheval cohabite-t-elle avec les nouvelles technologies, les divers produits et services qui lui sont proposés? Commerce, coaching, compétition, gestion des écuries, suivi au quotidien de la santé de l’équidé ou de ses performances, aucune ramification du monde équestre n’échappe au digital! Voyons à qui s’adressent les dernières innovations et, notamment, en quoi elles participent à la démocratisation de la pratique équestre et à l’optimisation de la relation cavalier-cheval.

S'abonner ici



Retrouvez OLIVIER PERREAU en vidéos sur