“Pour que vivent les chevaux, il faut que l’équitation intéresse tout le monde”, Alexis Grüss

Immense figure de l’art équestre, Alexis Grüss est décédé ce samedi 6 avril à l’âge de soixante-dix-neuf ans. Alors que la compagnie de cirque portant son nom proposait au public en 2023 sa cinquantième création à Paris, fin 2018, GRANDPRIX était parti la rencontre de cet érudit pendant que se jouait “Origines”, sa quarante-quatrième création. Celle-ci retraçait l’histoire de l’art circassien, de sa naissance à la chronique familiale de l’écuyer. L’occasion de mettre en scène et en perspective les trois disciplines de la compagnie: l’acrobatie à cheval, le travail en liberté et la Haute école. Au centre de sa piste, entouré de Frisons répétant leurs numéros, Alexis Gruss avait généreusement répondu aux questions et partagé sa grande connaissance de l’histoire de l’art équestre.



Comment vous est venue l’idée du spectacle “Origines”?Tout naturellement. Il y a tout juste deux cent cinquante ans, le major britannique Philip Astley a découvert cet espace circulaire, non pour faire des spectacles, mais pour y entraîner chevaux et cavaliers à développer leur sens de l’équilibre. C’était en 1768. Et en 1774, l’importation de cette piste en plein cœur du Marais à Paris – rue du Faubourg du Temple – a fait place à de véritables démonstrations équestres, de voltige et d’acrobaties. Étant né dans ce milieu, il m’a semblé une évidence d’en parler. Et puis tout le monde parle du cirque, et ce th&e...

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