Et si votre cheval était concerné par l’asthme équin ?

Le retour des beaux jours marque également le début de la saison des pollens. Cette saison peut être compliquée pour les chevaux concernés par l’asthme équin. Mais quels sont les signes et les cause de cette pathologie qui touche environ 66% des chevaux (pour l’asthme modéré). Les laboratoires Audevard vous apportent des réponses dans cet article. Pour rappel l’asthme, aussi connue sous le nom d’emphysème correspond à une inflammation chronique des poumons liée à une allergie causée par des agents allergènes tels que les pollens, la poussière ou encore les moisissures. Cette pathologie peut concerner tous les chevaux quelle que soit leur race, leur activité ou leur mode de vie.



Quels signes peuvent indiquer que votre cheval souffre d’asthme équin ?

En fonction des chevaux et de la gravité de l’asthme (sévère ou modéré), les symptômes peuvent être différents et plus ou moins exprimés. Voici les principaux symptômes qui peuvent indiquer que votre cheval souffre d’asthme. 

L’un des symptômes les plus courant va être de la toux, qui peut s’accompagner d’un écoulement au niveau des naseaux qui peut être plus ou moins épais. En fonction de l’atteinte du cheval, la toux peut se manifester dans certaines conditions uniquement (au début du travail, dans un environnement poussiéreux…) mais chez des chevaux fortement atteints, elle peut être présente même au repos et donc avoir un impact négatif sur le bien-être au quotidien de votre cheval.

En plus de tousser, les chevaux atteints d’asthme peuvent avoir des difficultés à respirer. Cela est liée à la réduction du diamètre des bronches qui entraine un moins bon passage de l’air. Ainsi les chevaux vont avoir une respiration anormale (plus de 10-14 cycles respiratoires par minute au repos). Encore une fois, en fonction de la gravité de l’asthme ces difficultés pourront se manifester à l’exercice mais aussi au repos dans les cas le plus graves. Visuellement cela peut se traduire par une augmentation du temps de récupération après un effort, des chevaux avec les naseaux très dilatés ou des mouvements abdominaux très exagérés. 

Enfin chez les chevaux au travail, l’asthme équin peut conduire à une baisse des performances liée principalement à la difficulté pour ces chevaux à respirer. Cela peut être une fatigue plus rapide ou une perte de lucidité à l’effort (causée par la mauvaise oxygénation des muscles et du cerveau) mais dans les cas extrêmes on peut observer des intolérances à l’effort. 

Si votre cheval présente l’un de ces symptômes nous vous conseillons de faire rapidement appel à votre vétérinaire afin de pouvoir établir un diagnostic et adapter la prise en charge si nécessaire. © Audevard



Quels sont les principaux facteurs de risques de l’asthme équin ?

Nous l’avons évoqué au début de cet article, l’asthme équin est lié à une exposition prolongée à des allergènes comme la poussière, le pollen ou les moisissures. Des chevaux se retrouvant régulièrement au contact de ces allergène sont donc à risque de voir leur appareil respiratoire inflammé.

Des chevaux vivant dans des environnement poussiéreux et/ou mal ventilés sont plus sujets au risque d’asthme. En effets, dans les écuries mal ventilées ou surpeuplées, où du foin et de la paille sont régulièrement « agités », les chevaux se retrouvent très exposés à de la poussière et des moisissures. 

Mais les chevaux vivant en pâture sont aussi exposés, notamment lors de la saison des pollens ou en hiver lorsqu’ils sont nourris principalement avec des fourrages secs comme du foin et qu’ils passent donc de nombreuses heures le nez plongé dans le fourrage.  

Si votre cheval est exposé à ce genre de risques, nous vous conseillons de bien le surveiller afin de déceler le plus tôt possible tout signe d’alerter. Dans le cas de l’asthme une prise en charge précoce sera la clé d’une bonne gestion. Si votre cheval se trouve dans une situation à risque vous pouvez aussi prévenir tout inconfort à l’aide complément alimentaires comme Balsamic Control qui va permettre de prendre soin des voies respiratoires inférieures du cheval lors des périodes à risque. 

© Audevard

En cas d’inconfort ponctuel, il est aussi possible d’utiliser le sirop Balsamic Air à base d’huiles essentielles qui permet de soulager rapidement votre cheval. 

© Audevard  

Encore une fois si vous avez des questions, parlez-en avec votre vétérinaire qui pourra vous proposer la prise en charge qu’elle soit médicamenteuse, environnementale ou alimentaire la plus adaptée à votre cheval.