Déjà auréolé de succès, le Jumping de Bourg-en-Bresse rêve d’une cinquième étoile

Ce matin, à exactement trente jours du coup d’envoi du Jumping international de Bourg-en-Bresse, et au moment où la flamme olympique s’allumait en Grèce, l’équipe organisatrice du concours a donné rendez-vous à la presse. Dans le charmant cadre de La Marelle, l’un des établissements du chef Didier Goiffon, qui officie depuis une quinzaine d’années dans le restaurant VIP du concours bressan, Jeanne Gonin-Ducousset et ses équipes ont planté le décor de la trente-troisième édition de l’événement, qui se tiendra du 16 au 20 mai à Ainterexpo.

Côté sport, la dotation globale a été revue à la hausse, affichant 310.000 euros, contre 275.000 euros l’an passé. Accueillant un CSI 4* depuis 2007, l’équipe organisatrice n’a pas caché ses ambitions de se rapprocher du niveau 5*, le sommet du jumping international. “Nous avons passé un cap, avec l’objectif d’avancer progressivement vers l’organisation d’un CSI 5* à terme”, a déclaré Jeanne Gonin-Ducousset, présidente du concours. La revalorisation significative de la dotation est un signal vers cette ambition, qui ne pourra toutefois être satisfaite qu’avec l’apport d’un partenaire titre à l’événement. “Cette revalorisation nous permet aussi d’encourager les cavaliers à venir concourir à Bourg-en-Bresse, afin de profiter d’une renommée internationale encore plus grande”. Pour l’heure, le Suisse Steve Guerdat, champion olympique en 2012, champion d’Europe en titre et numéro quatre mondial, le Néerlandais Harrie Smolders, numéro neuf mondial, ou encore Julien Épaillard, numéro un français et cinq mondial, ont confirmé leur présence. Pour attirer les meilleurs, Grégory Bodo, le Français qui imaginera les parcours des Jeux olympiques de Paris aux côtés de l’Espagnol Santiago Varela Ullastres, a été confirmé au poste de chef de piste du concours aindinois. 

Pour ceux qui ne peuvent pas encore prétendre à se frotter aux meilleurs couples mondiaux, le concours Club sera réédité le dimanche, permettant aux cavaliers bressans de s’affronter tout près de l’élite internationale. Les engagements ont ouvert ce matin à 8h. Quatre minutes plus tard, plus aucune place n’était disponible! Enfin, pour ceux qui voudraient tout de même participer à l’événement, mais sans véritable cheval, une compétition de hobby horse verra le jour cette année. Amateurs de “cheval-bâton”, discipline qui a vu le jour et s’est popularisée en Scandinavie, voilà peut-être votre occasion de briller. En 2024, la vente de performeurs organisée en partenariat avec l’agence Fences, sera par ailleurs reconduite. Pour la troisième année consécutive, les cavaliers auront l’opportunité d'essayer des chevaux prometteurs tout au long du concours avant la vente en ligne, prévue le 21 mai.

L’accueil de tout ce beau monde n’étant pas neutre en termes d’empreinte carbone, l’équipe organisatrice a souligné quelques initiatives écoresponsables telles que la distribution de gourdes recyclées pour les bénévoles et officiels, qui pourront les remplir dans plusieurs fontaines à eau dans l’enceinte du concours. Les trophées décernés aux meilleurs seront quant à eux réalisés en bois flotté par un artiste. Enfin, le fumier sera reconditionné afin de le transformer en engrais pour le foin au sein des écuries du local Julien Gonin. Lors de ce week-end de Pentecôte, ceux qui œuvrent à la réussite du concours bressan attendront encore plus de public que lors de la dernière édition, où 35.000 visiteurs avaient profité de l’événement lors du week-end de l’Ascension. Comme c’est le cas depuis plusieurs années, le Jumping international de Bourg-en-Bresse restera complètement gratuit pour le public, qui pourra aussi bien assister aux épreuves internationales que déambuler dans les allées commerçantes ou profiter des spectacles. 

Le Jumping international de Bourg-en-Bresse sera à suivre en direct et en intégralité sur GRANDPRIX.tv

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