La grande bellezza ou la grandeur perdue de l’Italie équestre…

Comme un clip du film homonyme de Paolo Sorrentino, qui brasse son trop-plein de passéisme et de nostalgie décadente, la grande bellezza du CSIO 5* de Rome célèbre, du 22 au 26 mai, sa quatre-vingt-onzième édition dans l’incomparable écrin de verdure de la place de Sienne. Nostalgie des années d’or du miracle économique, des Jeux olympiques organisés dans la Ville éternelle entre août et septembre 1960, quelques mois après la sortie de “La Dolce vita” du maestro Federico Fellini, dont Sorrentino s’est forcément inspiré.



En 1960, le CSIO de Rome fut exilé à Turin pour laisser toute la lumière, sur l’ovale de la Piazza di Siena, au concours individuel des Jeux olympiques de Rome, conclu par le doublé “irrepetibile” des frères Piero et Raimondo d’Inzeo, qui comptent douze médailles olympiques à eux deux. Impeccable dans son uniforme bleu nuit d’officier des carabiniers, Raimondo, le cadet impétueux, glana l’or à domicile, laissant l’argent à Piero, plus technique, plus réfléchi. L’aîné, lui, fit briller la tunique de l’esercito (l’armée de terre) en remportant pas moins de sept fois – un record – le Grand Prix du CSIO de la capitale it...

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