Le circuit Cycle Libre SHF, l’accompagnement pédagogique des compétiteurs Amateurs
Version amateure du circuit Cycle Classique destiné aux cavaliers professionnels, le circuit Cycle Libre de la Société Hippique Française (SHF) s’adresse aux cavaliers de jeunes chevaux qui souhaitent former un jeune cheval et le sortir en compétition. Au programme, pour sept disciplines, la SHF propose des épreuves adaptées et progressives tout au long de l’année avec, en point de conclusion, des finales nationales dans des lieux prestigieux. Zoom sur ce circuit dédié à l’apprentissage du jeune cheval de quatre à six ans.
Une échelle de progression adaptée à chaque couple
Destiné aux cavaliers Amateurs dotés d’un Galop 7 et d’une licence Amateur, le circuit Cycle Libre permet à ces derniers de venir exercer leurs jeunes chevaux sur un circuit de concours labellisé de grande qualité. Organisations au cordeau, chefs de pistes labellisés SHF, suivis des juges, déroulement des épreuves selon une échelle de progression propre à chaque classe d’âge grâce à des équipes et officiels spécialistes jeunes chevaux… Le circuit Cycle Libre ne manque pas d’atouts ! Le circuit est organisé selon trois niveaux d’épreuve. Par exemple, pour le saut d’obstacles, nous avons le Cycle libre 1 (0,95m, pour les chevaux de quatre, cinq et six ans), le Cycle libre 2 (1,05m, pour les chevaux de cinq et six ans) et le Cycle libre 3 (1,15m, pour les chevaux de six ans).
« Le Cycle Libre est avant tout un circuit pour un couple. Grâce à des épreuves adaptées, il forme autant le cavalier amateur que le jeune cheval », souligne en introduction Émilie Morichon, directrice de la SHF. Si la plupart des binômes sont des particuliers qui concourent avec leur cheval pour le simple plaisir sportif, il est également à noter qu’une partie des compétiteurs met à profit le circuit Cycle Libre pour valoriser leur cheval en vue d’une commercialisation. « Ce n’est pas l’objectif premier du Cycle Libre, mais c’est en effet possible », poursuit Émilie Morichon. « Il n’est pas rare que les cavaliers professionnels gardent un œil attentif sur les chevaux courant en Cycle Libre. Nous souhaitons avant tout mettre la qualité du cheval en avant, son écoute, son modèle et sa praticité. »
« Un programme scolaire pour le jeune cheval »
« Je considère le Cycle Libre comme un programme scolaire. Nous sommes encadrés, encouragés, et nous avons une base de travail à viser puis dépasser », introduit Nicolas, qui concourt en Cycle Libre Dressage depuis deux ans. « C’est didactique. Par ailleurs, nous avons un réel débriefe juste après notre reprise et non pas simplement la remise du protocole. Les propos sont positifs, constructifs. Bref, l’ambiance est très bonne, d’autant plus que nous croisons régulièrement les mêmes personnes au cours de l’année. »
Pour Anne-Claire, monitrice d’équitation, le Cycle Libre est l’atout parfait pour elle-même et ses élèves :
« Le Cycle Libre est parfaitement adapté pour suivre la douce progression des chevaux. On se sent moins pressés qu’à l’ordinaire, et je trouve que les chevaux évoluent dans une meilleure ambiance et sur des moindres hauteurs. Les chevaux à vendre sur ce circuit trouvent facilement preneurs, d’ailleurs. Enfin, la finale lors de la Grande Semaine de Fontainebleau (pour le saut et le Hunter, ndlr) est la vraie cerise sur le gâteau. » À cette occasion, le jury de la SHF attribue au couple une note de dressage et de style. « Si cela est possible, un tel système de note serait très apprécié en finale régionale également… », glisse Anne-Claire. « Le circuit Cycle Libre est très formateur et il a été parfait pour me remettre le pied à l’étrier après une pause de vingt ans », conclut Marie, qui concourt en obstacles. « Le tracé, les distances, la hauteur croissante… Tout est fait pour qu’on se sente à l’aise, cheval comme cavalier. La note finale pour le couple est valorisante et permet de bien nous évaluer sur le moment ».
Plus d’infos :
Société Hippique Française (SHF) : https://www.shf.eu/
Le Cycle Libre plus en détail.
Pour les jeunes chevaux de quatre à six ans, pleins papiers ou Origines Constatées.
Pour les cavaliers diplômés Galop 7 et détenteurs d’une licence Amateur à jour. À noter qu’il n’est pas nécessaire d’être propriétaire de sa monture pour concourir en Cycle Libre.
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