À l’approche des JO, l’équipe de France de dressage peaufine sa préparation

Ces 27 et 28 mai, à Lamotte-Beuvron, onze dresseurs français et l’équipe d’encadrement fédéral de la discipline étaient réunis pour le dernier stage organisé avant l’annonce de la sélection olympique, qui aura lieu au plus tard tout début juillet. À quelques jours du CDI 4* du Mans et à deux mois des Jeux, le maître-mot n’était pas le changement, mais plutôt la continuité et le peaufinage d’un travail amorcé bien en amont.



Ce mardi 28 mai, les onze couples tricolores retenus pour le dernier stage fédéral de dressage organisé avant que ne soit annoncée, au plus tard tout début juillet, la sélection tricolore pour les Jeux olympiques, ont répété leurs gammes tour à tour sur la piste du Parc équestre fédéral de Lamotte-Beuvron. Ils ont pu bénéficier de séances individuelles de trente minutes sous les yeux de Jean Morel, sélectionneur national, et de Jan Nivelle, conseiller technique de l’équipe de France depuis mars 2023. Morgan Barbançon-Mestre, deuxième meilleure française au classement mondial actuel mais en attente du verdict du Tribunal arbitral du sport quant à la suspension de trois mois que lui a infligée l’Agence française de lutte contre le dopage, n’était pas présente dans le Loir-et-Cher, mais les quatre couples inscrits sur la longue liste olympique “À cheval pour Paris”, récemment mise à jour, l’étaient. Alexandre Ayache, Pauline Basquin, Corentin Pottier et Arnaud Serre ont ainsi respectivement évolué avec Holmevangs Jolene, Sertorius de Rima*IFCE, Gotilas du Feuillard et James Bond de Massa sous les yeux de l’encadrement fédéral et des journalistes.



La continuité comme mot d’ordre à l’approche des Jeux

En plus de ceux présents sur la longue liste olympique, d'autres couples, comme Anne-Sophie Serre et Jibraltar de Massa, étaient présents aux Parc équestre fédéral.

En plus de ceux présents sur la longue liste olympique, d'autres couples, comme Anne-Sophie Serre et Jibraltar de Massa, étaient présents aux Parc équestre fédéral.

© FFE / PSV

“À moins de deux mois des Jeux olympiques, nous n’allons évidemment plus dresser les chevaux, mais plutôt essayer de les conforter dans leur aisance et d’améliorer ainsi encore la manière dont ils se présentent”, a confié Jean Morel après le passage du dernier couple. “Nous allons continuer à proposer une équitation assez légère, jolie à regarder.” L’heure n’est donc pas au changement pour l’équipe de France, mais plutôt à la consolidation d’un travail entamé depuis longtemps, et cette approche est tout à fait validée par les cavaliers. “J’essaye de me préparer au mieux en ayant en tête que les Jeux sont une possibilité”, a expliqué Corentin Pottier, qui s’est offert un record personnel en Grand Prix Libre fin avril lors du CDI 5* de Fontainebleau. “Cela n’implique cependant pas de modifier la façon de travailler que nous avons mise en place depuis des années. Nous sommes justement ici car nous avons travaillé d’une certaine façon, et ce n’est pas à deux mois des Jeux qu’il faut tout changer”. Pour Pauline Basquin, cheffe de file actuelle du dressage français qui a de nouveau dépassé la symbolique barre des 80% dans la Libre du CDIO 5* de Compiègne avec son fidèle Sertorius de Rima*IFCE, ce rassemblement a été l’occasion de continuer à travailler avec Jan Nivelle comme elle le fait régulièrement.  “Il m’entraîne chaque semaine en visio, donc le travail que nous avons réalisé ici est la continuité de celui que nous menons au quotidien”, a indiqué l’écuyère du Cadre Noir. “J’avais envie de continuer à améliorer la locomotion au galop et à travailler tranquillement le piaffer.” 



Dès ce jeudi 30 mai, les quatre couples français présents sur la longue liste olympique sont présents au CDI 4* du Mans, tout comme bien d’autres duos tricolores. Toutes les épreuves de ce concours sont diffusées en direct puis disponibles à la demande sur ClipMyHorse.tv. Par la suite, les Tricolores devraient être présents au CDIO 5* de Rotterdam, fin juin, puis au CDIO 5* d’Aix-la-Chapelle, où l’équipe de France est invitée grâce à sa bonne performance réalisée aux championnats d’Europe de Riesenbeck l’an passé. La sélection olympique définitive, elle, devra être rendue pour le 5 juillet au plus tard, soit après le Grand Prix aixois, mais avant le Spécial et la Libre de ce mythique événement.



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