Le dernier numéro du magazine GRANDPRIX rend hommage à Jean-Maurice Bonneau

Retrouvez dès aujourd’hui en kiosques le dernier numéro du magazine GRANDPRIX, dont la couverture et l’article principal rendent hommage à Jean-Maurice Bonneau. Confrères, amis et collègues ont accepté de se remémorer avec émotion leurs souvenirs avec cet attachant Vendéen et inoubliable figure de l’équipe de France de jumping, qui nous a brutalement quittés le 18 mars dernier. Les Jeux olympiques approchant à grands pas, la rubrique sport est extrêmement riche ce mois-ci; les lecteurs pourront ainsi retrouver un entretien avec l’homme fort du moment, Julien Anquetin, un portrait de Babylon de Gamma, le partenaire du complétiste normand Astier Nicolas, une interview avec Frederic Wandres, potentiel troisième pilier de l’équipe d’Allemagne de dressage, une rencontre avec Alexia Pittier, nouveau visage du para-dressage tricolore, ainsi qu’un entretien avec Benjamin Aillaud, leader de l’équipe de France d’attelage. Du côté de l’élevage, on tentera d’analyser l’héritage du grand Totilas, qui s’impose peu à peu comme un reproducteur à succès, et de décrypter les avantages d’un tout nouvel outil proposé par le Stud-book Selle Français. La culture ne sera pas en reste avec un sujet sur une splendide exposition consacrée à Géricault et une sélection littéraire, pas plus que les amoureux du lifestyle avec les traditionnelles pages Tendances. Enfin, les équitants amateurs et professionnels seront au coeur de deux sujets sur la sécurité à cheval.



HOMMAGE

Jean-Maurice Bonneau.

Jean-Maurice Bonneau.

© Jessica Rodrigues

Jean-Maurice Bonneau, le “prince de Vendée” raconté par ses pairs, collègues et amis

Jean-Maurice Bonneau s’est brutalement éteint le 18 mars, à l’aube de ses soixante-cinq ans, qu’il aurait dû célébrer le 15 mai. Symbole de réussite méritocratique, cet homme de cheval passionné, parti de rien, a écrit quelques-unes des plus belles pages de l’histoire des sports équestres, en tant que cavalier et, surtout, comme chef d’équipe et entraîneur, parmi les mille et une activités qui ont nourri sa singulière existence. La disparition du Vendéen, aimé pour sa curiosité, sa bienveillance, sa chaleur, son authenticité et sa malice, mais dont l’armure dissimulait manifestement une grande souffrance, a créé une onde de choc d’une magnitude rare dans le monde équestre. Aussi douloureux soit-il, il faut à son égard se résoudre aux adieux, mais non sans lui rendre un hommage à la hauteur de ce qu’il fut. Voici donc des récits dépeignant Jean-Maurice Bonneau tel qu’il était: un homme généreux.



SPORT

Babylon de Gamma et Astier Nicolas.

Babylon de Gamma et Astier Nicolas.

© Éric Knoll

“J’ai envie d’exceller dans mon sport, donc les championnats sont forcément des objectifs”, Julien Anquetin

Julien Anquetin a réussi son pari – du moins, l’un de ses paris. À défaut de s’être imposé en équipe de France de saut d’obstacles et de compter parmi les cavaliers inscrits sur la liste À Cheval pour Paris par la Fédération française d’équitation, le Normand a intégré le top cinquante du classement mondial Longines. Cet exploit, dans un sport si concurrentiel et impitoyable avec les challengers, l’Eurois de trente-deux ans l’a accompli sans attendre que l’encadrement technique fédérale lui ouvre les portes des plus grands concours. Ayant su fédérer autour de lui des amis, propriétaires, éleveurs et fidèles associés, le fils du marchand Franck Anquetin ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Bien que la finale de la Coupe du monde Longines se soit refusée à lui, de façon assez cruelle qui plus est, Julien a ponctué sa saison intérieure d’une flamboyante victoire au Saut Hermès au Grand Palais Éphémère, la première de sa carrière dans un Grand Prix de niveau 5*, avec le très compétitif Blood Diamond du Pont, avant de vite confirmer à l’extérieur. Son ascension, ses chevaux, ses ambitions, son système et ses valeurs ont fait l’objet d’un entretien assez décontracté, improvisé fin avril à Fontainebleau, à l’occasion du Printemps des sports équestres. Morceaux choisis.

Babylon de Gamma, un Paris gagnant?

De ses premières sorties en compétition à cinq ans, jusqu’à son premier classement en CCI 5*-L, à Elkton, fin 2021, Babylon de Gamma a tout fait avec son indissociable cavalier, Astier Nicolas. Double médaillé aux Jeux olympiques de Rio avec Piaf de B’Neville en 2016, le Toulousain a toutes les chances de figurer de nouveau au sein de l’équipe tricolore à Versailles, fin juillet. Pour cela, il dispose de deux sérieuses cartouches: Alertamalib’Or et Babylon de Gamma, brillant lauréat de ses deux dernières sorties. Né aux confins de la Haute-Vienne, chez la famille de Wykerslooth, le fils de Mylord Carthago a été découvert par son pilote grâce à une petite annonce. Amoureux du gris dès son plus jeune âge, Astier Nicolas a vu juste et peut aujourd’hui savourer cette belle histoire, écrite aux côtés de la famille Grivot, propriétaire de longue date du hongre de treize ans.

“Mon plus grand rêve est de retourner à Paris cet été... mais pas en tant que spectateur!”, Frederic Wandres

Frederic Wandres, cavalier de proue des écuries Kasselmann, vise aujourd’hui une sélection pour ses premiers Jeux olympiques, cet été à Paris. Avec un palmarès déjà étoffé d’un titre de vice-champion d’Europe par équipes, décroché en 2023 à Riesenbeck avec Bluetooth, et d’une médaille de bronze par équipes, gagnée aux Mondiaux de Herning en 2022 sur Duke Of Britain FRH, le dresseur de trente-sept ans postule pour faire partie de l’exigeante équipe allemande à Versailles. Et il présente un certain nombre d’arguments pour faire valoir sa place, à commencer par ses victoires dans le Grand Prix et le Grand Prix Spécial du CDI 5* de Wellington, en mars, avec Bluetooth, et son triomphe dans le Grand Prix du CDIO 5* de Compiègne, début mai, associé à Duke Of Britain. Le potentiel troisième pilier de la Mannschaft fait le point.

“Je veux montrer à mes élèves que j’ai de vraies capacités malgré mon handicap”, Alexia Pittier

Étoile montante du para-dressage français, Alexia Pittier a signé un très bon début de saison 2024 aux CPEDI 3* d’Ornago et de Fontainebleau, où elle s’est illustrée avec Sultan 768. Âgée de trente et un ans, la vice-championne de France Amateur Élite édition 2023 reconnaît que les chevaux l’ont aidée à surmonter son handicap, dû à une maladie dégénérative. Rencontre.

“Je pense que nous sommes capables de décrocher une médaille par équipes”, Benjamin Aillaud

Après une trêve hivernale studieuse dans ses écuries du Tarn-et-Garonne, Benjamin Aillaud a repris le chemin de la compétition le 18 avril à Kronenberg, aux Pays-Bas. Pilier de l’équipe de France d’attelage à quatre chevaux, entraîneur des équipes de France Jeunes d’attelage, chorégraphe de spectacles équestres ou encore membre de la commission d’attelage de la Fédération équestre internationale, le quadragénaire “est toujours sur le feu”. Un agenda chargé, sur lequel se dessine pourtant un objectif bien précis: les championnats du monde de Szilvásvárad, en septembre, pour lesquels le Français prépare son nouveau team de Lusitaniens.



ÉLEVAGE

Totilas.

Totilas.

© Collection PS

De crack à chef de race, Totilas a laissé sa trace

Le 15 décembre 2020, le petit monde du dressage a été secoué par l’annonce de la mort de Totilas. À vingt ans, le glorieux KWPN avait succombé à des coliques, laissant derrière lui pléthore d’admirateurs, conscients d’avoir été spectateurs d’un phénomène hors du commun. Après la fin prématurée de sa carrière sportive, le sublime étalon noir avait déjà rejoint les Donnerhall, Weltmeyer, De Niro, Rubinstein I et autre Jazz au panthéon des reproducteurs de dressage. Quatre ans après sa disparition, et alors que certains de ses descendants s’affronteront dans plusieurs semaines à Versailles pour le rendez-vous olympique qui a tant manqué à son palmarès, retour sur la carrière et l’héritage de Totilas.

Un nouvel outil pour un meilleur croisement des jeunes étalons

Quel éleveur n’a pas rêvé de disposer d’un système lui permettant, d’un seul coup d’oeil, de repérer les étalons les plus adaptés à sa jument? Certes, la recherche du père idéal garde un certain charme, celui de la consultation compulsive des catalogues et autres hors séries. Le Stud-book Selle Français, avec le soutien de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) et de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), a développé un outil tout simplement révolutionnaire. Explications.



CULTURE ET SYLE

Les chevaux de Géricault galopent au musée de la Vie romantique

Jusqu’au 15 septembre, le musée de la Vie romantique, bijou architectural niché au coeur du neuvième arrondissement de la capitale, rend hommage aux “Chevaux de Géricault” à l’occasion du bicentenaire de la mort de l’artiste. Fils conducteurs de sa vie et de son oeuvre, ces derniers, robustes travailleurs ou fougueux coursiers des hippodromes, réinterprètent l’oeuvre du peintre et sculpteur français. À découvrir absolument!

Retrouvez les habituelles pages Tendances, ainsi que la page Livres, qui propose une sélection littéraire.

« Étude préparatoire pour le Derby d’Epsom », Géricault, 1821.

« Étude préparatoire pour le Derby d’Epsom », Géricault, 1821.

© Crédit New-York/Courtesy of Kristin Gary Fine Arts



AUTRES

La sécurité à travers vos expériences

Indispensables, optionnels, dispendieux, protecteurs, incommodants… Les équipements de protection individuelle (EPI) en équitation sont à l’aune de chacun. En ai-je besoin? Quelle est la nature du risque? Suis-je libre de mes mouvements? Puis-je m’en permettre l’achat? Plus de huit cents lecteurs de GRANDPRIX ont accepté de répondre à un sondage en ligne concernant la sécurité à cheval. Si le casque est désormais considéré comme primordial, les gilets de protection et airbags, ainsi que les étriers de sécurité, n’ont pas (encore?) ce même statut.

Des textiles innovants pour passer un bel été

Si l’été est apprécié des cavaliers pour ses longues journées ensoleillées, il arrive que la belle saison soit également synonyme d’inconforts divers et variés. Apportant leurs lots de tracas, la chaleur et l’humidité font rarement bon ménage avec une pratique confortable de son sport. Transpiration, irritations, brûlures ou encore piqûres peuvent être autant de contrariétés avec lesquelles les sportifs doivent jongler chaque année en période estivale. Pour les aider, les équitants peuvent heureusement compter sur pléthore d’innovations techniques toujours plus nombreuses proposées par l’industrie textile. Petit tour d’horizon.

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