“Depuis vingt ans, Samshield a toujours eu la même vocation: redéfinir l’expérience de l’équitation”, Sam Maloigne

Connue pour ses casques puis pour sa ligne de textiles d’équitation, la marque française Samshield, parmi les leaders du marché, fête ni plus ni moins que ses vingt ans ! Pour l’occasion, son fondateur, Sam Maloigne, a accepté de revenir sur la saga Samshield. Protection bien au-delà des normes de sécurité, service après-vente ultra réactif, aération renforcée et personnalisation (presque) sans limites… Avec ses points forts, Samshield, installée à Beauvais, marque durablement le secteur des équipementiers équestres !



GRANDPRIX : Pouvez-vous nous raconter la création de la marque ?

Sam Maloigne : Blessé après une mauvaise chute en tant que pilote professionnel de motocross, j’ai travaillé chez un équipementier de sport (Oakley, ndlr) avec lequel j’ai beaucoup appris. À l’approche de mes quarante ans, j’ai eu envie de créer mon propre produit, et notamment un casque de moto. Néanmoins, en parallèle, j’ai aussi découvert l’équitation et les casques associés à ce sport. J’ai été surpris par le fait qu’une seule marque y régnait à l’époque et, après avoir essayé ce produit et en avoir parlé avec des cavaliers, je me suis rendu compte qu’il y avait des carences sur beaucoup d’aspects, notamment sur le confort, la sécurité active et l’aération. Avoir une idée, c’est bien, mais la concrétiser, c’est mieux ! J’ai fait appel à Olivier Taco, jeune global designer, pour développer avec lui le produit, en 2003. Deux ans plus tard, nous avons commercialisé notre premier casque.

GRANDPRIX : Quelles ont été les difficultés auxquelles vous avez dû faire face ? 

Sam Maloigne : Je n’ai pas eu beaucoup de soutien dans un premier temps, car quasiment personne ne croyait à l’idée d’intégrer un nouveau produit dans un marché qui s’épanouissait en monopole. Face au scepticisme des revendeurs, j’ai moi-même créé et tenu mon stand Samshield tous les week-ends en écumant les concours de chaque coin de la France. En parallèle, j’ai commencé à me constituer un réseau de jeunes cavaliers professionnels très prometteurs qui ont adhéré à ce produit et ont souhaité le porter, notamment les talents naissants de l’époque, Nicolas Delmotte, Simon Delestre, Pénélope Leprévost et Kevin Staut. Petit à petit, les cavaliers qui ont sauté le pas d’acheter notre casque devenaient ambassadeurs, car très satisfaits du produit. En 2006, Samshield commence à entrer dans le réseau des revendeurs et trouve ses adeptes. L’équilibre financier n’a pas été aisé, comme toute marque débutante, mais il a fini par s’harmoniser (à ce jour, Samshield est leader du secteur casques dans le monde et exporte à l’international, ndlr).          

     

Sam Maloigne et Nicolas Delmotte - présentation des casques

GRANDPRIX : Quelles innovations a apporté la marque Samshield, selon vous ?

Sam Maloigne : Les casques de l’époque pouvaient engendrer des maux de crâne à cause d’une trop grande pression sur le front, faisaient beaucoup transpirer, et l’intérieur ne pouvait être réellement lavé. Il nous a fallu travailler sur ces points, que je nomme protection active : un cavalier qui se sent bien dans un casque parfaitement ajusté et disposant d’un réel flux d’air ne peut être que plus compétitif ! Au niveau de la protection passive, c’est-à-dire l’ensemble des moyens de protection lors de l’impact, nous avons misé dès le début sur le polycarbonate, un matériau haut de performance issu des casques de moto haut de gamme. En sus, les mousses internes sont à mémoire de forme, pour éviter un tassement, et peuvent s’enlever facilement pour être lavées. 

L’autre innovation, qui fait partie de l’ADN de Samshield, est le service après-vente (SAV). Après une chute, personne ne peut voir à l’œil nu si un casque est endommagé. C’est pourquoi le cavalier peut envoyer son casque Samshield pour vérification auprès de notre atelier à Beauvais pour remplacement de pièces si nécessaire. Nous avons travaillé en collaboration avec le CRITT pour pouvoir proposer ce service en toute sécurité. Enfin, la collaboration française exclusive avec la prestigieuse maison Swarovski, et donc notre large gamme de personnalisation, est une grande fierté pour notre entreprise.

GRANDPRIX : Que retenez-vous de ces vingt ans à créer et développer la marque Samshield ?

Sam Maloigne : Voir la marque grandir et s’appuyer sur une vraie communauté de fans me rend très heureux et fier. Avoir accompagné les talents naissants de l’époque, également, est une grande satisfaction. Alors qu’il est jeune ambassadeur de Samshield depuis 2007, par exemple, Kevin Staut devient champion d’Europe en 2009, puis n°1 mondial en 2010. Développer sa marque en équipant les jeunes talents français et en les aidant à performer, que rêver de mieux ? Aujourd’hui, c’est dans le monde entier que la marque équipe des cavaliers professionnels et amateurs en casques, textiles, gants et étriers de sécurité. L’entreprise a été tenace, malgré les difficultés et challenges rencontrés, car nous avons toujours su que les avantages concurrentiels de la marque étaient réels (personnalisation, SAV, qualité etc.). Notre philosophie est restée la même : « ne lancer un produit que lorsqu’on est sûr qu’il sera le meilleur du marché ». Ne pas décevoir le client, être loyal envers lui en assurant un produit de qualité et un service performant est très important pour moi. Cela fait partie des valeurs de l’entreprise depuis le début. 

Quant au futur, l’objectif est de continuer à faire grandir la passion de nos cavaliers et revendeurs en leur proposant des produits alliant toujours techniques innovantes et design désirable…. On a hâte de vous en dire plus très bientôt !

Plus d’infos : 
Samshield, marque d’équipementier française fondée en 2004.
Casques et textiles (homme et femme).
Reconnues pour ses hautes valeurs de sécurité, son service après-vente et ses nombreuses personnalisations possibles.
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Sam Maloigne et ses premiers clients