“Je retrouve l’attitude de Totilas chez la plupart de ses produits”, Edward Gal (2/3)

Le 15 décembre 2020, le petit monde du dressage a été secoué par l’annonce de la mort de Totilas. À vingt ans, le glorieux KWPN avait succombé à des coliques, laissant derrière lui pléthore d’admirateurs, conscients d’avoir été spectateurs d’un phénomène hors du commun. Après la fin prématurée de sa carrière sportive, le sublime étalon noir avait déjà rejoint les Donnerhall, Weltmeyer, De Niro, Rubinstein I et autre Jazz au panthéon des reproducteurs de dressage. Quatre ans après sa disparition, et alors que certains de ses descendants s’affronteront dans plusieurs semaines à Versailles pour le rendez-vous olympique qui a tant manqué à son palmarès, retour sur la carrière et l’héritage de Totilas.



Sorti par la petite porte, Totilas a entamé une seconde carrière dans l’élevage. D’abord proposé pour l’incroyable somme de 8 000 euros hors taxes, qui est ensuite redescendue à 2 500 euros et actuellement annoncée à 4 000 euros hors taxes sur le catalogue de Paul Schockemöhle, le crack n’a jamais été à la portée de la bourse de tous les éleveurs, ni de toutes les juments. Une stratégie commerciale qui explique pourquoi, malgré son approbation dans neuf stud-books, la base de données néerlandaise Horsetelex enregistre à ce jour “seulement” 739 produits pour Totilas, contre 3 007 pour Jazz (KWPN, Cocktail x Ulster), 2 657 pour De Nir...

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