Dix-huit mois de suspension et un rêve olympique qui s’envole pour Morgan Barbançon Mestre

La décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) se faisait attendre depuis des semaines dans le cas de Morgan Barbançon Mestre, suspendue trois mois par l’Agence française de lutte contre le dopage pour trois défauts de localisation sur une période d’un an. Espérant toujours pouvoir participer aux Jeux olympiques de Paris 2024 cet été, la Française a vu son rêve se briser, le TAS ayant confirmé et alourdi sa peine à dix-huit mois de suspension.



La décision finale est tombée. Condamnée en première instance à trois mois de suspension par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), Morgan Barbançon Mestre n’a pas obtenu gain de cause en appel. Pire, le Tribunal arbitral du sport (TAS) lui a infligé une suspension de toute compétition pour une durée de dix-huit mois. Ayant débuté le 10 avril 2024, la sanction court donc jusqu’au 10 octobre 2025. Pendant cette période, la dresseuse française ne pourra “participer à quelque titre que ce soit à une compétition ou activité autorisée ou organisée par un signataire du Code mondial antidopage, un membre du signataire ou un club ou une autre organisation membre d’une organisation membre d’un signataire (sauf des programmes d’éducation ou de réhabilitation antidopage autorisés), à des compétitions autorisées ou organisées par une ligue professionnelle ou une organisation responsable de manifestations internationales ou nationales, et à une activité sportive d’élite ou de niveau national financée par un organisme gouvernemental”. Bien sûr, cela signifie que l’espoir de la Française de prendre part aux Jeux olympiques de Paris s’est effondré. En vue de cet objectif, la cavalière, qui montait pour l’Espagne jusqu’en 2018, préparait depuis plusieurs saisons Habana Libre A, qui avait intégré les rangs de l’équipe de France et faisait partie des favoris pour une sélection. 

Pour rappel, il est reproché à la cavalière tricolore d’avoir violé les règles antidopage en manquant à trois reprises aux obligations de localisation au cours d'une période continue de douze mois, ce qui constitue une infraction à l’article 2.4 du règlement disciplinaire de l’AFLD applicable aux violations des règles antidopage commises par des sportifs de niveau international ou l’occasion d’une manifestation sportive internationale. Dans une communication officielle, les avocats de Morgan Barbançon Mestre l’avaient décrite comme “victime régulièrement des dysfonctionnements du logiciel ADAMS, l’empêchant de renseigner correctement ses données de localisation”. L’AFLD avait condamné Morgan Barbançon Mestre à trois mois de suspension, ce qui aurait pu lui permettre de reprendre son activité professionnelle en juillet. En appel, sa peine a donc été multipliée par six après révision du TAS…




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