“Avoir été impliqué dans trois éditions des JO fait que je sais exactement ce qui va nous arriver”, Simon Delestre (3/3)
C’est désormais officiel, Simon Delestre aura l’honneur de défendre le Coq lors des épreuves de saut d’obstacles des Jeux olympiques de Paris 2024. Une quatrième sélection en douze ans qui fera de lui l’un des cavaliers tricolores les plus capés. Après la rêne cassée à Londres en 2012 avec Napoli du Ry, l’inimaginable blessure de Hermès Ryan des Hayettes dans son box à Rio de Janeiro en 2016 et deux parcours exceptionnels avec Berlux dans l’épreuve par équipes à Tokyo en 2021, que la France avait échoué à remporter en raison de l’élimination de Pénélope Leprevost et Vancouver de Lanlore, le Lorrain montera cette fois I Amelusina R 51, Cayman Jolly Jumper étant indisponible pour l’échéance. Pour prendre la mesure de ce que représente à l’échelle nationale cet authentique stakhanoviste de quarante-trois ans, dont la carrière n’est pas près de s’achever, rien de tel que des chiffres. Des chiffres et Delestre, que l’ancien numéro un mondial analysera en bon mathématicien, lui qui avait entamé des études supérieures en la matière.