“Pour les dirigeants de la filière cheval, Paris 2024 constitue un train à ne pas manquer”, Xavier Libbrecht (1/3)

Peu de personnes, quel qu’en soit le motif, ont vécu de l’intérieur neuf Jeux olympiques. C’est le cas de Xavier Libbrecht, ancien directeur de L’Éperon, rédacteur en chef de Cheval Magazine et référent équitation du journal L’Équipe, qui en tire de passionnants enseignements. Toujours aussi engagé, au sein de la Fédération mondiale de l’élevage de chevaux de sport ainsi qu’au service de la Bibliothèque mondiale du Cheval, deux projets qu’il a initiés et contribué à développer, l’éleveur du Pas-de-Calais ouvre ici sa boîte à souvenirs olympiques, de 1976 à nos jours. Coorganisateur d’un colloque intitulé “Jeux et enjeux”, sous-titré Le cheval au château de Versailles du XVIIe siècle aux JO de Paris 2024”, qui se tiendra le 1er août en la demeure de Louis XIV, le fringant septuagénaire aborde également quelques questions qui fâchent, crispent ou inquiètent les gens de cheval.



Quels sont votre meilleur et votre pire souvenirs des Jeux olympiques?J’ai connu beaucoup de jours heureux, d’émotions fortes. La première remonte à 1976 et à la médaille d’or de l’équipe de France de saut d’obstacles (composée de Marcel Rozier, Hubert Parot, Marc Roguet et Michel Roche, ndlr), conquise à la dernière minute dans le grand stade de Montréal, juste avant la cérémonie de clôture. C’étaient mes premiers JO. Je les couvrais pour Cheval Magazine, dont j’étais le jeune rédacteur en chef. Alors que je m’interrogeais encore sur mon avenir de journaliste, hésitant entre la cause écologique, à laquelle j&rsq...

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