Pauline Basquin : “Mon objectif était de faire danser Versailles”



Voici la réaction de la Française Pauline Basquin, qui conclut ses premiers Jeux olympiques avec 79,118% dans la Reprise Libre en Musique sur Sertorius de Rima*IFCE : 

“Je suis contente, mon objectif était de faire danser Versailles (notamment avec une fin de reprise sur “Alors on danse”, le titre de Stromae, ndlr) et de participer à cette Libre. Nous sortons avec 79%, un peu moins qu’à Aix-la-Chapelle. Certes, il y a la faute aux changements de pied. Je pense que mon cheval est un peu plus fatigué aujourd’hui, mais c’est le cas pour tous donc ce n’est pas une excuse. Je suis heureuse de l’avoir fait, même avec cette faute. Le bilan est positif car prendre part à cette finale individuelle à Paris devant le public français est extraordinaire. Je ne serai pas dans les quinze meilleurs, c’est sûr, mais ce n’est pas grave. Le simple fait d’être là en finale, et de savoir que nous avons encore une énorme marge de progression, suffit à me rendre heureuse. Nous ne pourrons peut-être pas concurrencer les meilleurs, mais peut-être un jour atteindre le Top 10. 

La faute sur les changements de pied me coûte cher. J’ai essayé de bien les préparer, mais il y a peut-être eu un peu de fatigue, ou j’aurais pu le remettre un peu plus devant mes jambes. Il ne faut pas que j’aille trop vite sur ce mouvement, mais le risque est qu’il ralentisse un peu trop et je pense que c’est ce qui s’est passé aujourd’hui. En dehors de cela, le travail au trot était chouette, mais aussi toute la fin, après la pirouette au piaffer. Le public a commencé à applaudir et Serto s’est demandé si tout ce bruit était pour lui donc il s’est mis en avant tout seul ! (Rires) La fin était géniale. On aurait presque envie de revenir dans cette piste et tout recommencer !

J’ai vécu une expérience exceptionnelle. J’ai gagné en confiance, car nous avons accédé à cette finale et que hier nous avons récolté beaucoup de points en début de reprise (le couple naviguait entre 78% et 80% dans le Spécial, ndlr). Cela me donne envie de continuer et de progresser.

Il est vrai que le format olympique est assez spécial, car la compétition est longue pour les chevaux. Le fait d’avoir deux jours de pause entre le Grand Prix et le Spécial n’est pas toujours simple à gérer, surtout lorsque l’on sait qu’une troisième reprise est à venir. Il faut apprendre à bien gérer les chevaux.”

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