Gratitude éternelle

Un siècle. Une éternité. Les Jeux olympiques d’été, Paris et la France les avaient attendus si longtemps qu’il ne reste presque plus aucun témoin vivant de l’édition 1924, organisée dans une capitale et une périphérie alors bercées par les Années folles, parenthèse enchantée qui avait succédé à l’horreur de la Première Guerre mondiale. Au soir de la cérémonie de clôture, lorsque le drapeau olympique fut symboliquement transmis aux représentants d’Amsterdam, ville hôte des Jeux de 1928, qui pouvait imaginer que cet événement à nul autre pareil ne reviendrait à Paris qu’en 2024? Sûrement pas le baron Pierre de Coubertin, instigateur de ces Jeux de l’ère moderne. Sûrement pas non plus le baron Georges du Teil du Havelt, président de la Société hippique française, mais également de la Fédération française des sports équestres et de la Fédération équestre internationale, qu’il avait toutes deux contribué à fonder, en 1921. 



Les plus fervents olympiens et passionnés de sport avaient croisé les doigts en espérant voir aboutir les candidatures déposées par la Ville Lumière pour 1992, 2008 et 2012, mais ces éditions avaient finalement été attribuées à Barcelone, Pékin et Londres. Le sort fut enfin rompu en 2017 lorsque le Comité international olympique (CIO), réuni en session à Lima, innova en allouant conjointement les Jeux de 2028 à Los Angeles et ceux de 2024 à… Paris! En cent ans, cette ville-monde, que les étrangers adorent et que les Français aiment tant décrier, avait accueilli tous les autres grands événements imaginables, sportifs comme culturels...

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