Sacré champion olympique en individuel le 6 août, Christian Kukuk a autant écrit l’histoire du jumping mondial que la sienne. Couronné à trente-quatre printemps, l’Allemand l’a été trente- deux ans après son idole absolue, Ludger Beerbaum, médaillé d’or en 1992 à Barcelone, dont l’héritage ne cesse de grandir. Si Christian Kukuk reconnaît volontiers devoir une bonne partie de ce triomphe à son mentor, n’étant parti de rien, il le doit aussi au formidable Checker 47, un partenaire taillé pour l’événement, et au travail colossal qu’il a abattu ces dix dernières années pour en arriver là.
“L’héritage de Ludger est immense et on l’a encore vu à Versailles”, Philipp Weishaupt
La première partie de cet article est à lire ici.Ce triomphe versaillais, le pilote le doit en partie à l’écurie au sein de laquelle il œuvre depuis 2012 et qui lui a permis de saisir ces opportunités pour révéler son talent. “Ses plus belles forces, selon moi, sont sa persévérance et son équitation, qui est un peu particulière et lui est propre”, loue Olivier Robert. “De l’extérieur, on pourrait se demander si elle n’est pas trop rigide, et il suffit de voir comment ses chevaux se fondent en lui et inversement pour s’apercevoir qu’elle est élégante, et surtout efficace! Au-delà, ce qui fait peut-être la différence entre...