Karl Cook, l’emblématique élève d’Éric Navet, est la star du dernier magazine GRANDPRIX

Si un dossier spécial voué aux Jeux paralympiques de Paris ouvrent le dernier numéro du magazine GRANDPRIX, en kiosques dès aujourd’hui, c’est bien Karl Cook qui en est la star! L’emblématique élève d’Éric Navet, médaillé d’argent par équipes et malchanceux en finale individuelle à Versailles début août, raconte son parcours, son amour des chevaux... et aussi un peu son excentricité qui fait plaisir à découvrir! Les nombreux passionnés de concours complet ne seront pas en reste avec un entretien aussi singulier que surprenant avec Christopher Burton, vice-champion olympique lui aussi mais en individuel. La partie sport est complétée par des retours sur les championnats du monde d’attelage et d’endurance, tandis que la thématique élevage se concentre sur un dossier consacré aux Grandes Semaines de saut d’obstacles chevaux et poneys, ainsi que celle de dressage. Ces sujets divers et bien d’autres sont à retrouver dans le numéro d’octobre du magazine GRANDPRIX, dont le sommaire s’affiche ci-dessous.



JEUX PARALYMPIQUES

Rebecca Hart.

Rebecca Hart.

© Liz Gregg/FEI

Une consécration en forme de triple couronne pour Rebecca Hart

Vingt-cinq ans après ses débuts en para-dressage et seize ans après ses premiers Jeux, Rebecca Hart a décroché à Versailles ses toutes premières médailles individuelles paralympiques aux rênes de Floratina. Évoluant en Grade III, l’Étasunienne de trente-neuf ans, déjà décorée avec son équipe nationale à Tokyo, a quitté le parc du château du Roi-Soleil auréolée de trois titres, dont un collectif. Focus sur le parcours de cette expressive et sympathique para-dresseuse.



SPORT

Karl Cook, une incomparable nouvelle star

Qu’il s’agisse, en surface, de sa coupe de cheveux à la viking, mais aussi de son utilisation des réseaux sociaux, des activités qu’il mène en parallèle de sa carrière sportive, de son approche du sport, de sa manière d’appréhender sa position sociale ou de l’honnêteté déconcertante avec laquelle il s’adresse à ses interlocuteurs, Karl Cook est clairement un ovni dans le monde du saut d’obstacles. Nouvelle coqueluche du public, notamment depuis qu’il s’invite dans les plus belles remises de prix avec la géniale Caracole de la Roque, ancienne partenaire de Julien Épaillard, le charismatique Américain a crevé l’écran en 2024. Entre son ahurissante victoire dans le Grand Prix du CSIO 5* de Rome, sa deuxième place à La Baule et, évidemment, sa superbe première médaille décrochée aux Jeux olympiques de Paris, début août, le grand blond de trente-trois ans n’a pas fini de faire parler de lui. D’ailleurs, en 2028, c’est chez lui, en Californie, qu’a rendez-vous la famille olympique. Portrait.

“J’avais besoin de prendre du recul avec le concours complet”, Christopher Burton

À quarante-trois ans, Christopher Burton est un homme et un athlète accompli. Membre éminent de l’équipe australienne de concours complet et acteur investi de la discipline jusqu’en 2021, il avait choisi de se tourner vers le saut d’obstacles pendant trois ans, non sans succès. Médaillé de bronze par équipes aux Jeux olympiques de Rio en 2016, le cavalier a renoué cette année avec sa discipline d’origine et s’est adjugé l’argent individuel lors des Jeux de Paris, associé au généreux Shadow Man. À l’aube d’un nouveau tournant dans sa carrière, il revient sur son aventure olympique et partage ses réflexions et sa vision de l’avenir.

En Hongrie, l’attelage écrit son histoire en lettres d’or

Les vingt-sixièmes championnats du monde d’attelage à quatre chevaux, qui se sont tenus du 5 au 8 septembre, en Hongrie, ont été le théâtre bouillonnant d’un double record historique. Au haras d’État de Szilvásvárad, le public, très nombreux, a vécu le septième sacre mondial consécutif de l’Australien Boyd Exell et le douzième couronnement de l’équipe néerlandaise. Véritable tradition hongroise, cette discipline a écrit un nouveau chapitre de son histoire dans un cadre majestueux.

Virginie Atger, une médaille d’or et un tourbillon de sentiments

Médaillée d’or par équipes et quatrième en individuel aux championnats du monde d’endurance, à Monpazier en Dordogne, Virginie Atger n’est pas près d’oublier la longue journée du 7 septembre 2024. Face à des éléments déchaînés, la Varoise, encore endeuillée par le décès de sa maman, Bénédicte Émond-Bon, disparue le 13 juin, a pu compter sur Cham de la Palud et le soutien de tout le collectif tricolore pour venir à bout des cent soixante kilomètres de cette magnifique épreuve périgourdine. Avec sept médailles internationales Seniors à son actif, la jeune maman, qui a fêté ses quarante ans le 26 septembre, se forge l’un des plus beaux palmarès de l’équitation française.

Karl Cook et Caracole de la Roque.

Karl Cook et Caracole de la Roque.

© Jake West Photo



ÉLEVAGE

Arnaud Rasquier et Kinshasa Makambo Thom.

Arnaud Rasquier et Kinshasa Makambo Thom.

© PSV Morel/SHF

DOSSIER GRANDES SEMAINES

De l’insémination à la valorisation, Thom maîtrise toute la chaîne

De La Grande Semaine de Fontainebleau offre l’opportunité aux élevages renommés de présenter les dernières générations de leur production, mais aussi à des affixes plus confidentiels de mettre en lumière leur travail de sélection. Cette année, ce fut notamment le cas de l’élevage Thom, établi en Dordogne, et dont la jument de quatre ans, Kinshasa Makambo Thom, a décroché une troisième place agrémentée d’une mention Élite. Découverte.

Eldorado van de Zeshoek, un sire d’avenir? 

Mylord Carthago, Untouchable 27 et Candy de Nantuel occupent le podium du classement selon le nombre de filles et fils engagés en finales du Cycle classique de saut d’obstacles, ce qui semble cohérent avec le nombre de produits qu’on leur connaît lors des trois années concernées: 2018, 2019 et 2020. La qualité est-elle en rapport avec la quantité? Qui sont les sires présentant le meilleur taux de réussite? Voici un éclairage synthétique.

Diogo Pinto, un cavaleiro à Fontainebleau

Avec trois chevaux engagés dans le championnat de France des quatre ans, et deux dans celui des cinq ans, sans compter l’accompagnement de son épouse Manon, Diogo Pinto fait partie des cavaliers qui n’ont pas chômé à la dernière Grande Semaine de dressage, tenue à Fontainebleau du 8 au 11 août! Vainqueur l’an passé de la finale nationale des quatre ans avec Betty Boop du Neuhof, le Portugais est devenu en quelques années un visage familier des rectangles. Des collines de Sintra, qui l’ont vu grandir, à la vallée du Grand Morin, où il est désormais installé, le dresseur de trente-cinq ans s’est construit petit à petit, mais ne cache plus aujourd’hui les ambitions qu’il nourrit et notamment celle d’atteindre le niveau Grand Prix.

Un nouveau chapitre pour Lison Rivière

Un mois après s’être offert un magnifique doublé en As Poney Élite et As Poney 1 Cadet 2 lors des championnats de France Poneys aux rênes de Syriac et Goldwyn d’Embets, Lison Rivière a également attiré les projecteurs lors du Sologn’Pony. À cette Grande Semaine de l’élevage réservée aux poneys, la Niortaise a récolté plusieurs classements, dont une troisième place dans le très disputé championnat des six ans D avec Ironic d’Elte. Ambitieuse, la cavalière de dix-huit ans s’apprête désormais à ouvrir un nouveau chapitre dans son itinéraire équestre en passant à cheval.

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Hélios de Bozouls, prêt à briller comme un soleil

Labellisé Élite à cinq ans puis à six ans lors des deux dernières finales d’endurance de la Société hippique française, Hélios de Bozouls est l’une des nouvelles pépites de l’élevage aveyronnais de Marcel Mézy. Bien valorisé par le couple formé par Anaïs Noailles et Nicolas Ballarin, cet athlétique gris trace son chemin sur les pistes d’endurance.



STYLE ET CULTURE

© Cagnoli Créations

Les amazones s’illustrent au haras du Pin

Les femmes sont à l’honneur au Haras national du Pin jusqu’au 3 novembre! Et pour cause, le Versailles du cheval propose une exposition intitulée “Amazones”. De l’Antiquité à nos jours, des chevauchées à califourchon à la monte “en amazone” et jusqu’à la mixité des sports équestres, la féminisation de l’équitation est étudiée à travers les âges, sous la bannière de quelques figures éternelles, pour mieux en comprendre son évolution...

Retrouvez également notre sélection littéraire du mois ainsi que les traditionnelles pages Tendances, piliers du chapitre dédié au style.



AUTRES

Plus confortables et écoresponsables, les couvertures se renouvellent

L’automne est là, l’hiver arrive. Cette période, comme chaque année, annonce l’ouverture du bal des couvertures et, avec elle, son lot de questionnements: poids, épaisseur, matière, etc. L’exigence des propriétaires vis-à-vis de cet équipement ayant grimpé en même temps que la nécessité de préserver le bien-être de leurs montures, c’est tout le secteur qui se mobilise pour innover et proposer des produits performants et en adéquation avec les besoins physiologiques des équidés, tant du point de vue de la technique de fabrication que des matières utilisées. Tour d’horizon d’une industrie en constante évolution.

Le pas de deux des selliers et de leurs cavaliers partenaires

“Quel est votre sponsor?” Soutenir un cavalier, autrement dit cofinancer sa carrière sportive en échange de la promotion de sa marque, est une pratique très courante à haut niveau en équitation, comme dans tous les autres sports. Professionnel jeune ou chevronné, amateur de bon niveau, personnalité appréciée du public: chaque partenaire est ciblé avec soin par les équipementiers. Fournissant aux cavaliers un financement direct, des selles ou des remises à l’achat, les selliers multiplient les contrats de partenariat. Panorama d’un accompagnement bénéfique au commerce et au sport.



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