JUMPING

“La Ligue des nations doit être repensée”, Tim Gredley (1/2)

En selle sur Médoc de Toxandria et Imperial HBF, ses deux chevaux de tête, Tim Gredley a accumulé les excellentes performances en CSI(O) 5* l’été dernier. Dans la première partie de cet entretien, le Britannique, passé à côté des Jeux olympiques de Paris, évoque le sacre par équipes de ses compatriotes en saut d’obstacles sans frustration aucune. Il dit aussi tout le bien qu’il a pensé des compétitions versaillaises. En revanche, en grand adepte du franc-parler, le cavalier de trente-huit ans n’hésite pas à faire part de ses critiques envers la nouvelle Ligue des nations Longines et le CSIO 5* de Barcelone, hôte de la finale du circuit. Il appuie ainsi les reproches déjà formulés par Steve Guerdat et Henrik von Eckermann il y a quelques semaines quant à l’organisation de l’Officiel d’Espagne.

Julien Anquetin est dans RIDERS CLUB, présenté par Kamel Boudra

Il est le 36^ème meilleur cavalier mondial grâce à 254 victoires internationales: découvrez Julien Anquetin dans RIDERS CLUB!

“Je comprends pourquoi beaucoup de femmes n’osent pas parler de ce qu’elles ont subi”, Inès Joly (3/3)

Inès Joly, lauréate du Grand Prix 5* de Monte-Carlo début juillet, de façon aussi surprenante que méritée, est une jeune femme ancrée dans son époque, déterminée à tracer sa route jusqu’au plus haut niveau. Rencontrée fin septembre au Morocco Royal Tour, où elle s’est de nouveau illustrée en s’imposant dans le Grand Prix du CSI 4*-W de Tétouan puis a terminé deuxième du CSIO 4*-W de Rabat, l’amazone de vingt-sept ans a répondu avec sincérité, profondeur, intelligence, et un zeste d’humour à GRANDPRIX. De son engagement dans la décriée Global Champions League à son emménagement en Normandie, en passant par l’évolution de son partenaire de proue, Ambassador, et la terrible actualité, qui remet sur le devant de la scène les droits des femmes, la Rhônalpine n’a éludé aucune question.

“Il est normal et sain de ressentir de la pression”, Géraldine Straumann (2/2)

À seulement vingt ans, Géraldine Straumann prouve, ces dernières semaines, qu’elle a toute sa place dans la cour des grands. Sixième des étapes de la Coupe du monde Longines de saut d’obstacles d’Oslo et Vérone avec Long John Silver, la Suissesse, partie s’installer au Danemark voilà près d’un an, a fait ses premières armes au plus haut niveau au printemps, sur le circuit de la Global Champions League. Revenant sur sa participation à la mythique Coupe des nations de Calgary, la cavalière évoque l’importance que revêt la bonne gestion de la pression pour performer en compétition. Elle s’intéresse aussi à la manière dont la jeune génération et les cavaliers plus expérimentés peuvent travailler ensemble dans l’intérêt du sport.

Le Saut Hermès revient au Grand Palais en mars 2025 pour sa quinzième édition

Après deux annulations liées à la pandémie de Covid-19 et trois éditions tenues au Grand Palais Éphémère, sur le Champs-de-Mars, le Saut Hermès retrouvera son écrin d’origine, le Grand Palais, du 21 au 23 mars 2025. La prestigieuse maison parisienne réunira, le temps d’un week-end, les meilleurs cavaliers mondiaux sous la plus belle de toutes les nefs pour fêter la quinzième édition de ce rendez-vous printanier. La billetterie est déjà ouverte.

“Ambassador est le partenaire idéal pour commencer à ce niveau parce que c’est un guerrier”, Inès Joly (2/3)

“Participer à la finale de la Coupe du monde serait un immense rêve”, Géraldine Straumann (1/2)

À seulement vingt ans, Géraldine Straumann prouve, ces dernières semaines, qu’elle a toute sa place dans la cour des grands. Après une sixième place marquante dans le Grand Prix d’Oslo, le 20 octobre, pour sa toute première tentative en Coupe du monde Longines, la Suissesse a réitéré son exploit à Vérone, à peine trois semaines plus tard et quelques jours avant son anniversaire. Dans la première partie de cet entretien, la cavalière revient sur ces deux performances de choix et évoque sa complicité grandissante avec Long John Silver, qui lui a permis de les accomplir. L’athlète se projette aussi sur ses chances de prendre part à la prochaine finale du circuit hivernal, qui aura lieu chez elle, à Bâle.

“Sans la Global Champions League, je n’aurais jamais eu la possibilité de sauter des Grands Prix 5* cette année”, Inès Joly (1/3)

Billy Twomey devance Alexa Ferrer dans le Grand Prix de Valence

Au terme d’un barrage à sept, Billy Twomey a remporté le Grand Prix du CSI 4* de Valence, hier, en Espagne. Associé à Chat Botte E.D, l’Irlandais a devancé au jeu de la vitesse la Française Alexa Ferrer, qui avait misé sur Vitalhorse Fleur d’Oz, avec laquelle elle était sortie victorieuse de l’épreuve reine du CSI 3* disputé au même endroit la semaine dernière. L’Allemande Kendra Claricia Brinkop a complété le podium aux rênes d’Enrico de la Pomme.

Les invincibles Richard Vogel et United Touch S se jouent du difficile Grand Prix de Stuttgart

Trois victoires en trois étapes disputées: tel est désormais le bilan de Richard Vogel et United Touch S en Coupe du monde Longines de saut d'obstacles. Ce dimanche, en fin d’après-midi, le couple remporté l’étape du circuit tenue à Stuttgart, comme ils l’avaient déjà fait il y a deux ans. Au terme d’un second parcours de folie, ils ont devancé Denis Lynch et Brooklyn Heights ainsi que Kevin Staut et Dialou Blue PS, seuls autres couples à s’être qualifiés pour le barrage de ce Grand Prix dont la manche initiale s’est avérée très (trop) difficile et exigeante envers les chevaux au départ. Auteurs de bons parcours à quatre points, Julien Anquetin et Olivier Perreau se sont classés sept et huitième avec Z Ice Cube et Dorai d’Aiguilly*GL Events,

À Stuttgart, un Pieter Devos des grands jours coupe la route à Harrie Smolders

Pieter Devos a remporté la grosse épreuve du jour, samedi, pour la troisième journée de compétition au CSI 5*-W de Stuttgart. Associé à Jarina J, le Belge a devancé au barrage le Néerlandais Harrie Smolders et son compatriote Wilm Vermeir, deux et troisième avec Kaspar R et Top Invest 313.

Steve Guerdat sur un nuage à Stuttgart

Après un premier succès décroché plus tôt dans la journée sur Albfuehren’s Iashin Sitte, au CSI 5*-W de Stuttgart, le Suisse Steve Guerdat a de nouveau triomphé dans le Stuttgart German Masters, hier soir en Allemagne. Au terme d’un barrage à six, il a devancé d’un petit centième l’Italienne Giulia Martinengo Marquet, deuxième sur Scuderia 1918 Calle Deluxe.

“Les Jeux olympiques de Los Angeles 2028 sont mon prochain objectif à long terme”, Peder Fredricson (3/3)

Sagesse. Difficile de trouver terme plus juste pour qualifier l’impression qui se dégage de l’attitude, des gestes, de la voix et des mots employés par Peder Fredricson. Des mots choisis avec soin par l’immense cavalier suédois, dont l’anglais n’est évidemment pas la langue maternelle, et qui prend le temps d’accueillir chaque question avant de livrer sa réponse. Le double vice-champion olympique individuel de Rio de Janeiro et Tokyo, où il fut aussi médaillé d’or par équipes, champion du monde par équipes en 2022 à Herning et champion d’Europe individuel et médaillé d’argent par équipes en 2017 à Göteborg, parmi tant d’autres d’exploits accomplis avec la beauté du geste chevillée au corps, est un cavalier admirable et un homme passionnant à bien des égards. Troisième de la finale de la Coupe du monde en avril, puis de la finale de la Ligue des nations Longines début octobre à Barcelone, le Scandinave, associé dans les deux cas au vétéran Catch me Not S, dont la fin de carrière semble toute proche, n’a pas à rougir de son année. Pour autant, l’échec olympique de la Suède, absente des podiums d’un grand championnat extérieur pour la première fois depuis 2019, pèse lourd dans le bilan 2024 du grand blond de cinquante-deux ans. Porte-drapeau de sa délégation lors d’une cérémonie d’ouverture qui laissera une marque indélébile dans l’histoire, Peder Fredricson assume ses responsabilités de capitaine d’une sélection comptant également dans ses rangs Henrik von Eckermann, indétrônable numéro un mondial, pourtant déchu à Versailles. Dans le confortable café du Real Club de Polo de Barcelone, où il avait conclu ses premiers Jeux en 1992, en concours complet, l’homme s’est livré à des analyses pertinentes, évoquant ses performances, ses chevaux, ses projets, ses ambitions sportives – intactes, si certains en doutaient – et son travail mental qui font de lui un cavalier d’acier inoxydable.

Face aux alertes météorologiques, Oliva a fait une pause tandis que Valence poursuit la compétition

Deux semaines après les inondations meurtrières qui ont touché la région de Valence, en Espagne, le bilan fait état d’au moins deux-cent-vingt-quatre morts et de milliers de sinistrés peinant à se reconstruire. Alors que de nombreuses manifestations sportives ont été annulées ou reportées, la proscription ne s’est pas appliquée à la sphère équestre et à deux tournées majeures espagnoles. Alors que la région a été placée en vigilance rouge pour les pluies le 13 novembre, les organisateurs du Mediterranean Equestrian Tour (MET) ont annulé les épreuves hier et d’aujourd’hui. À Valence, le Moura Tours n’a lui jamais cessé de battre son plein, malgré sa proximité avec l’épicentre des premières inondations. Différents acteurs de ces rendez-vous livrent leurs versions.

“Je réalise que perdurer au plus haut niveau est difficile, tant sur le plan financier qu’organisationnel”, Marie Pellegrin

Fin octobre, Marie Pellegrin a dit au revoir à Deuxcatsix d’Eglefin (SF, Vigo Cece x Bamako de Muze), un étalon de de onze ans avec qui elle a pu retrouver les CSI 5*, qui ont selon elle bien changé en une décennie. Après avoir été sélectionnée en Coupes des nations de CSIO 5* l’été passé et refusé de nombreuses offres, la Lyonnaise s’est résolue à se séparer du bai, parti pour la Grande-Bretagne, afin de pérenniser son système. La très franche cavalière de quarante-cinq ans évoque cette vente, le remodelage de son piquet de chevaux, ainsi que ses ambitions et son rapport au sommet du jumping mondial, dans un milieu qui devrait selon elle continuer à évoluer.

“Cher Kannan”, avec Michel Hécart

Chaque cavalier a rencontré un cheval hors du commun. Michel Hécart a connu de nombreux chevaux marquants, mais c’est Kannan qui lui a fait changer de trajectoire en l’initiant à l’élevage. Talentueux mais fragile, le bai brun n’a pu obtenir les résultats escomptés sur le plan sportif, mais a dépassé toutes les espérances en tant qu’étalon. Aujourd’hui retraité, le cavalier raconte son lien avec le regretté chef de race, son “cher Kannan”.

“Je me consacrerai davantage à la création artistique lorsque je ne concourrai plus, ou moins”, Peder Fredricson (2/3)

“Je ne suis pas sûr de me relancer un jour dans une aventure olympique”, Julien Épaillard (2/2)

Rencontré lors du CHI Longines d’Equita Lyon, Julien Épaillard s’est longuement confié sur son expérience de Paris 2024, couronnée par une médaille de bronze collective et conclue par une quatrième place individuelle avec Dubaï du Cèdre. Satisfait d’avoir vécu une telle aventure, le Normand, qui n’avait jamais fait des Jeux le but ultime de sa carrière, ne semble pas avoir attrapé le virus olympique, qui fait tourner la tête de tant d’autres athlètes. Viscéralement attaché à sa liberté, le quadragénaire entend reprendre son autoroute favorite, pavée de victoires flamboyantes et de succès commerciaux. Dans la seconde partie de cet entretien, il dessine son année 2025, revient sur son fameux parcours en finale individuelle des JO, mais aussi sur les performances de son ancienne partenaire de génie, Caracole de la Roque, avec Karl Cook.

“Je travaille sur moi pour ne plus restreindre mon champ des possibles” Peder Fredricson (1/3)

“La vente de Dubaï s’inscrit dans le cadre d’une belle histoire”, Julien Épaillard (1/2)

Rencontré dans les travées du CHI Longines d’Equita Lyon, Julien Épaillard revient sur la vente de la fantastique Dubaï du Cèdre, avec laquelle il a décroché le bronze par équipes aux Jeux olympiques de Paris cet été, après avoir obtenu le même métal en individuel aux championnats d’Europe de Milan en 2023 et terminé deuxième de la finale de la Coupe du monde Longines en avril. Comptant de nouveau sur son fidèle Donatello d’Auge comme cheval de tête, le meilleur cavalier français de saut d’obstacles du moment détaille ses objectifs pour la saison hivernale, et évoque les autres partenaires qui constituent son piquet actuel.

Le Club des cavaliers de saut d’obstacles internationaux fait le point sur ses propositions avant l’Assemblée générale de la FEI

Demain, mercredi 13 novembre, la Fédération équestre internationale (FEI) tiendra son Assemblée générale ordinaire à Abou Dabi. Comme chaque année, l’instance dirigeante des sports équestres a introduit des propositions de modifications réglementaires en amont de cet événement, et a permis aux parties prenantes des différentes disciplines d’en faire de même. Très impliqué dans ces processus, le Club des cavaliers internationaux de saut d’obstacles (IJRC) a fait le point sur ses propres propositions, concernant les éliminations pour présence de sang sur les flancs d’un cheval, mais aussi les minimums d’éligibilité requis pour participer aux Grands Prix 5*, ou encore les invitations en CSI 5* réservées aux cavaliers de moins de vingt-cinq ans.

Andres Azcarraga fait exulter le public de Monterrey en remportant son premier Grand Prix 5*

Sous les hourras d’un public tout acquis à sa cause, Andres Azcarraga a décroché sa première victoire en Grand Prix 5* ce dimanche soir à Monterrey. Dernier à s’élancer en seconde manche de l’épreuve à 1,60m proposée sur la piste en herbe du Club Hípico La Silla avec Contendros, le Mexicain a su parfaitement gérer la pression qui pesait sur ses épaules pour devancer Emanuele Camilli et Odense Oedeveld, éternels Poulidors de cette tournée mexicaine. Harry Charles a complété le podium aux rênes de Casquo Blue.

Harrie Smolders et Mr. Tac remportent leur premier Grand Prix ensemble à Maastricht

Harrie Smolders et Mr. Tac des Fusains ont décroché leur première victoire commune en Grand Prix international, hier, au CSI 4* de Maastricht. À l’issue d’un barrage à huit, tous deux ont devancé la championne olympique Laura Kraut et sa Bisquetta, tandis que Pieter Devos a complété le podium aux rênes de Primo DV. Meilleure Française, Nina Mallevaey s’est classée seizième après avoir écopé de quatre points dans la manche initiale sur Dynastie de Beaufour.

À Vérone, Sophie Hinners décroche avec panache la plus belle victoire de sa carrière

Avec la complicité d’Iron Dames My Prins, Sophie Hinners a inscrit son nom au palmarès de la Coupe du monde de Vérone, quatrième étape du circuit pour la ligue de l’Europe de l’Ouest. Si l’Allemande s’est ainsi offert la première victoire de sa carrière dans un Grand Prix CSI 5*, elle est également la première femme à s’être jamais imposée dans l’étape italienne depuis sa création il y a vingt-trois ans. Pour ne rien gâcher, la cavalière de vingt-sept ans s’est octroyé le luxe de devancer le double champion olympique Ben Maher, associé à Point Break. Le Britannique a lui-même devancé l’Allemand Marcus Ehning, monté sur la troisième marche du podium avec Coolio 42.

Alex Matz remporte sa première Coupe du monde avec panache à Toronto

Très en forme tout au long du CSI 5*-W de Toronto, Alex Matz a magnifiquement conclu sa semaine canadienne en y remportant sa toute première étape de la Coupe du monde Longines de jumping. En selle sur Ikigai, l’Étasunien a délivré le seul double sans-faute du Grand Prix du concours! Cette performance lui a permis de devancer Tiffany Foster avec Electrique, mais aussi le multimédaillé olympique McLain Ward et son cheval des JO de Paris, Ilex.

Marlon Módolo Zanotelli relève un défi de taille à Vérone

En selle sur GB Diamantina, le Brésilien Marlon Módolo Zanotelli s’est brillamment imposé dans l’épreuve en deux manches à 1,55m qui s’est tenue cet après-midi au CSI 5*-W de Vérone. Plus rapide des douze concurrents ayant pris part au second acte, il a devancé le Danois Andreas Schou, accompagné de Billy Matador. Unique auteur d’un double sans-faute, le Suédois Peder Fredricson s’est emparé de la troisième place avec Alcapone des Carmille. Côté français, seuls Kevin Staut et Antoine Ermann ont été qualifiés pour la seconde manche. Associés pour l’occasion à Vida Loca et Odin van’t Hanegoor, ils ont occupé la sixième et la neuvième place.

À Monterrey, Emanuele Camilli persiste et signe avec Chacco’s Girlstar

Auteur de plusieurs très belles performances depuis le début de la tournée des CSI 5* mexicains d’automne, Emanuele Camilli a décroché sa première victoire du cru 2024 de cette série de concours hier soir, au CSI 5* de Monterrey. Associé à Chacco’s Girlstar, il s’est adjugé une épreuve à 1,50m en devançant Andres Azcarraga, avec Contendros, alors que Gaj Rossa a mené Manglar LS La Silla sur la troisième marche du podium.

La symbiose entre Malin Baryard-Johnsson et le regretté Tornesch 1042 en cinq vidéos

Le sublime Tornesch 1042 s’est éteint mercredi soir, alors qu’il vivait une retraite sportive paisible et s’adonnait à la reproduction au haras du Val d’Arnon. L’ancien crack de la Suédoise Malin Baryard-Johnsson avait marqué le saut d’obstacles international dès ses débuts à haut-niveau, notamment grâce à son physique particulièrement avantageux. Tornesch était décrit par ceux qui l’ont côtoyé comme très charismatique, d’une grande gentillesse et particulièrement intelligent. Son énucléation en milieu de carrière ne l’avait pas empêché de performer par la suite. Revivez cinq de leurs parcours les plus marquants.

Giulia Martinengo Marquet survole l’épreuve majeure du jour à Vérone

Cet après-midi, Giulia Martinengo Marquet s’est imposée à domicile en ouverture du CSI 5*-W de Vérone, pour le plus grand bonheur d'un public italien déjà nombreux. En selle sur Delta Del'Isle, l’amazone a devancé haut la main l’Allemand Mario Stevens et Starissa FRH, tandis que le Néerlandais Kevin Jochems a complété le podium, associé à Camilla van de Helle. La meilleure performance française a été signée par Lara Tryba, quatrième avec Memphis.

Après Lyon, Richard Vogel impressionne outre-Atlantique et s’impose à Toronto

Richard Vogel et Levi Noesar se sont brillamment imposés dans l’épreuve d’ouverture du CSI 5*-W de Toronto, la nuit dernière. L’Allemand et son jeune étalon de huit ans, ont devancé l’Irlandais Daniel Coyle, deuxième avec Incredible et l’Américaine Lillie Keenan, troisième sur Kick on.

“J’aurais pu participer aux JO, mais Electro y aurait laissé des plumes”, Victor Bettendorf (2/2)

Victor Bettendorf n’a mis que quelques mois à retrouver les sommets après avoir dû dire au revoir à son meilleur cheval Mr. Tac des Fusains, en janvier. Grâce à l’éclosion de la phénoménale Foxy de la Roque, le Luxembourgeois figure de nouveau sur le devant de la scène, et peut légitimement envisager de grandes choses. Le jeune père de famille peut compter sur un piquet solide, complété cet été par une certaine Cancun Torel, anciennement montée par le numéro un français Julien Épaillard. Installé dans le Calvados avec sa compagne Adeline Hécart, le trentenaire évoque dans cette seconde partie d’entretien les particularités de sa pépite Foxy de la Roque, son pari olympique avec Electro vd Kromsteeg Z, ses difficultés à accéder aux étapes de la Coupe du monde Longines, ou encore la suspension de sa sœur pour trois défauts de localisation.

Les Coupes des nations offriront moins de points au classement mondial en 2025…

Les cavaliers de saut d’obstacles gagneront moins de points dans les Coupes des nations à compter de 2025. Afin de corriger des problèmes d’équité entre les épreuves de niveau 5* et celles de niveaux 4* et 3*, mais aussi vis-à-vis des épreuves individuelles, et éviter un nouveau bras de fer avec les promoteurs de séries privées, Global Champions en tête, la Fédération équestre internationale et le Club des cavaliers internationaux de saut d’obstacles (IJRC), copropriétaires de la formule de calcul du classement, se sont accordés sur des réductions, mais aussi sur l’entrée en vigueur d’un système de pondération. Les CSIO et le principe même de méritocratie ne vont-ils pas en souffrir? La Fédération équestre européenne est vent debout.

Le sublime Tornesch s’est éteint à vingt-quatre ans

Tornesch 1042 est mort hier soir à l’âge de vingt-quatre ans des suites de coliques. L’étalon vivait une retraite sportive paisible tout en s’adonnant à la reproduction au haras du Val d’Arnon, dans le Cher. Ancien crack de la Suédoise Malin Baryard-Johnsson, il avait marqué le saut d’obstacles international en atteignant le très haut niveau dès ses débuts. Ce superbe bai, qui avait pour particularité physique d’être borgne, laisse derrière lui de nombreux produits ayant hérité de son modèle très apprécié.

“Sur le dos de Foxy, j’ai les sensations dont chaque cavalier rêve !”, Victor Bettendorf (1/2)

Victor Bettendorf n’a mis que quelques mois à retrouver les sommets après avoir dû dire au revoir à son meilleur cheval Mr. Tac des Fusains, en janvier. Grâce à l’éclosion de la phénoménale Foxy de la Roque, le Luxembourgeois figure de nouveau sur le devant de la scène, et peut légitimement envisager de grandes choses. Le jeune père de famille peut compter sur un piquet solide, complété cet été par une certaine Cancun Torel, anciennement montée par le numéro un français Julien Épaillard. Installé dans le Calvados avec sa compagne Adeline Hécart, le trentenaire évoque dans cette première partie d’entretien sa pépite par Armitages Boy et la redoutable fille de Cosinhus.

Qui succèdera à Steve Guerdat en finale du Top Ten?

La vingt-troisième finale du Top Ten Rolex IJRC se tiendra le vendredi 13 décembre à 21h, dans le cadre du CHI de Genève. Steve Guerdat, tenant du titre et seul triple vainqueur de cette épreuve de prestige, aura évidemment fort à faire. La France sera représentée par Julien Épaillard à Palexpo.

Henrik von Eckermann reste numéro un mondial, Julien Épaillard invité au Top Ten et la France se maintient en Ligue des nations

Henrik von Eckermann conserve la tête du classement mondial Longines des cavaliers, dont l’édition de novembre a été publiée aujourd’hui par la Fédération équestre internationale (FEI). Cinquième, en hausse d’un rang, Julien Épaillard représentera la France en finale du Top Ten Rolex IJRC, qui se tiendra le vendredi 13 décembre à Genève. C’est également sur cette édition que la FEI s’appuie pour établir son classement des nations, dont la France occupe la deuxième place, ce qui lui permettra de prendre part à la Ligue des nations Longines en 2025.

First de Launay a poussé son dernier souffle

First de Launay est mort cette nuit à l’âge de trente et un ans. Son dernier et plus renommé cavalier, Florian Angot, l’a annoncé sur les réseaux sociaux. L’alezan, qui fut l’un des piliers de l’équipe de France de saut d’obstacles entre 2003 et 2008, laisse derrière lui une empreinte indélébile.

Darragh Kenny triomphe dans le difficile Grand Prix CSI 5* de Monterrey

Darragh Kenny s’est adjugé le Grand Prix à 1,60m du CSI 5* de Monterrey, la nuit dernière au Mexique. Associé à son expérimenté VDL Cartello, l’Irlandais, vingt-deuxième au classement mondial Longines des cavaliers, s’est imposé avec hargne, devançant l’Italien Emanuele Camilli et le Britannique Sameh El Dahan, deux et troisième sur Odense Odeveld et WKD Aimez Moi.

À Lyon, la Coupe du monde a vu les Bleus entamer un nouveau cycle

Trois mois après les Jeux olympiques de Paris, et à quelques semaines de la fin du mandat de Henk Nooren, redevenu sélectionneur national depuis trois ans, les Bleus entament un nouveau cycle. Cela s’est vu hier après-midi dans le Grand Prix du CSI 5*-W de Lyon, troisième étape de la ligue de l’Europe occidentale Longines de la Coupe du monde, auquel quinze Tricolores ont participé. Retour sur les prestations des Français, portés par Julien Anquetin, quatrième avec Blood Diamond du Pont.

Après Stuttgart et Genève, Lyon succombe à la suprématie de Richard Vogel et United Touch

Richard Vogel et United Touch S ont brillamment remporté le Grand Prix Coupe du monde Longines de Lyon, cet après-midi à Eurexpo. Au terme d’un barrage à dix, l’Allemand et son prodigieux étalon ont devancé de seize centièmes de seconde le Néerlandais Harrie Smolders et Monaco, éternels deuxièmes, de vingt-six centièmes l’Espagnol Eduardo Álvarez Aznar et Legend, et de vingt-huit centièmes le meilleur Français, Julien Anquetin, quatrième avec Blood Diamond du Pont.