PARIS 2024

Décryptage chiffré des JO les plus serrés de ces vingt dernières années

En raison de leur tenue tous les quatre ans et de leur importance aux yeux de beaucoup d’athlètes, les Jeux olympiques constituent la compétition idéale pour évaluer l’évolution et la situation d’un sport. Le dressage et ses scores en pourcentage se prêtant parfaitement à une analyse chiffrée, GRANDPRIX a tenté de dresser un bilan par les nombres des compétitions olympiques de la discipline, notamment grâce aux données produites par l’analyste Alexis Moreau. Si, à Paris comme à Tokyo, l’Allemagne et Jessica von Bredow-Werndl - avec Dalera BB - sont sorties victorieuses, une tendance globale de hausse du niveau est à observer. Surtout, comme les observateurs de ce sport s’y attendaient, ces JO ont donné lieu à des matchs plus serrés que jamais : entre les équipes germaniques et danoises ainsi que deux de leurs représentantes en particulier dans la finale par équipes, d’abord, mais aussi entre les championnes en titre et Isabell Werth avec Wendy de Fontaine dans la finale individuelle. Décryptage chiffré.

“Ces JO étaient ceux d’une vie, pour ne pas dire ceux d’un siècle”, Raphaël Saleh

Président du jury des épreuves de dressage des Jeux olympiques de Paris cet été, Raphaël Saleh dresse le bilan de l’événement et revient sur les meilleures performances qui ont marqué la finale individuelle. Le Mosellan évoque aussi la retraite de Dalera BB, qui a terminé sa carrière en tant que quadruple championne olympique, mais aussi les performances des Français à Versailles, sans oublier de revenir sur quelques enjeux liés à la notation des épreuves olympiques. Il se projette par ailleurs sur la prochaine édition de la Coupe du monde, qui débutera la semaine prochaine à Herning.

France 3 Normandie consacre un long reportage olympique à Julien Épaillard, Sébastien Cavaillon et Astier Nicolas

Il y a quelques jours, France 3 Normandie a diffusé un long et beau reportage consacré aux rêves olympiques de Julien Épaillard, Sébastien Cavaillon et Astier Nicolas, dans le cadre de son magazine Enquêtes de région. Même si seul le premier nommé a finalement eu l’honneur de participer aux Jeux de Paris 2024, avec à la clé une très belle médaille de bronze par équipes, décrochée sur Dubaï du Cèdre, ce beau document en caméra embarquée, réalisé par Anaïs Guérard et Simon Le Pape, permet de revivre la préparation du cavalier de saut d’obstacles et des deux champions normands de concours complet, qui ont mis toutes les chances de leur côté pour être sélectionnés, l’un avec le très prometteur Elipso de la Vigne, l’autre avec le génial Alertamalib’Or et l’excellent Babylon de Gamma. Ce magazine, à revoir gratuitement sur France.tv, propose aussi un zoom sur la transformation du Haras national du Pin, avec la sortie de terre du Pôle international des sports équestres (PISE). La journaliste Véronique Arnould s’entretient avec David Jollivet, directeur du PISE, et Jean-Luc Force, ancien cavalier international de concours complet et ancien directeur technique national.

Un cycle sportif s’éteint à la FFE, un autre va s’éveiller

La parenthèse enchantée des Jeux olympiques et paralympiques, qui s’est refermée le 6 septembre au Stade de France, marque toujours la fin d’un cycle pour toutes les parties prenantes des sports impliqués. C’est évidemment le cas de l’équitation, qui sort grandie et ragaillardie du rendez-vous planétaire de Paris 2024, et qui peut envisager avec confiance son avenir au programme olympique, qui plus est en vue des Jeux organisés en 2028 à Los Angeles, où ses épreuves devraient se dérouler au complexe équestre de Temecula, puis en 2032 à Brisbane, en Australie, nation de femmes et hommes de cheval rayonnant bien au-delà de l’Océanie. C’est évidemment aussi le cas de l’équitation tricolore, plus encore que d’habitude, du fait de la tenue de ces événements quadriennaux dans l’Hexagone.

Michael Jung entre dans l’histoire, la médaille historique du Japon, la belle revanche de Robin Godel et un invité surprise sur le cross ont fait les petites histoires des Jeux olympiques de Paris 2024

Découvrez les petites histoires qui ont ponctué les épreuves de concours complet des Jeux olympiques de Paris 2024, qui se sont tenus fin juillet à Versailles.

“J’ai réussi à faire la paix avec Chaman”, Allison Meheust (2/2)

À Versailles, Karim Laghouag, Nicolas Touzaint et Stéphane Landois, respectivement associés à Triton Fontaine, Diabolo Menthe et Chaman Dumontceau*Ride For Thaïs, ont fait rêver les passionnés de concours complet français, et même au-delà. En décrochant le titre de vice-champions olympiques de la discipline par équipes, ces trois mousquetaires tricolores ont aussi fait du bien à un sport malmené par de multiples enjeux. Retour sur le titre d’un collectif France ambitieux, soudé, performant et mené de main de maître.

Quand l’argent fait le bonheur de tout un collectif (1/2)

“À Versailles, Santiago Varela et moi avons aussi eu un peu de chance, il faut l’avouer!”, Grégory Bodo (2/2)

Un mois et demi s’est déjà écoulé depuis le sacre de Christian Kukuk et Checker 47, les nouveaux champions olympiques de saut d’obstacles, le 6 août au stade équestre éphémère de Versailles. Pour autant, on n’est pas près d’oublier les quatre épreuves ayant abouti au couronnement de l’Allemand et à l’éclatant triomphe de l’équipe britannique, qui a partagé le podium avec les États-Unis, en argent, et la France, en bronze. Parmi les meilleurs souvenirs des athlètes et du public figurent le parc d’obstacles des Jeux de Paris 2024 et les parcours dessinés par l’Espagnol Santiago Varela Ullastres et Grégory Bodo, unanimement salués. Pour le Lorrain, âgé seulement de quarante-cinq ans, il y aura un avant et un après, mais il conserve les pieds sur terre et sa charge d’enseignant en école de commerce. Avant de rejoindre le Var, où il officiera dès jeudi au CSI 4* de Gassin, Grégory Bodo revient sur cet authentique succès. Une réussite forcément bénéfique à l’avenir olympique de l’équitation.

La médaille de bronze des Bleus, la chute d’Henrik von Eckermann et la désillusion de la Suède ont fait les petites histoires des Jeux olympiques de Paris 2024

Découvrez les petites histoires qui ont ponctué les épreuves de saut d’obstacles des Jeux olympiques de Paris 2024, qui se sont tenus fin juillet à Versailles.

Snoop Dogg, nouvelle égérie des sports équestres!

Des hommes et des femmes du mois, il y en a eu un paquet pendant ces Jeux olympiques (JO) de Paris! Entre l’énième triomphe de l’Allemand Michael Jung, premier cavalier de l’histoire du concours complet à être sacré champion suprême en individuel pour la troisième fois, la médaille d’argent individuelle de sa compatriote Isabell Werth, qui a ajouté une quatorzième breloque olympique à sa renversante collection, faisant d’elle l’athlète en activité la plus médaillée des JO tous sports confondus, ou encore le titre de vice-champion olympique de Steve Guerdat et Dynamix de Bélhème, qui a permis au patron suisse de remplir son palmarès d’une neuvième médaille, le sport a été grandiose et un tas de records ont été battus! Pour autant, la rédaction de GRANDPRIX a décidé, non sans ironie, de décerner le titre de personnalité du mois à… Snoop Dogg! De son vrai nom Calvin Cordozar Broadus, Jr., le rappeur, chanteur, producteur et acteur américain de cinquante-deux ans a été le plus iconique des ambassadeurs de Paris 2024, mais aussi de l’équitation!

Les épreuves équestres de Paris 2024 s’achèvent sur cinq doublés paralympiques

Ce samedi 7 septembre marquait le tout dernier jour d’épreuves équestres et para-équestres tenues au sein du sublime stade équestre éphémère de Versailles, mis sur pied par GL Events Equestrian Sports et ses prestataires pour les Jeux de Paris 2024. Pas moins de quarante cavaliers s’y sont élancés dans les finales libres en musique des Jeux paralympiques. Tour à tour, Demi Haerkens, Michèle George, Rihards Snikus, Fiona Howard et Rebecca Hart ont doublé leur titre individuel obtenu en début de semaine.

[DIRECT TERMINÉ] Michèle George s’offre un septième titre et égale le record de Belgique

Ce samedi, quarante cavaliers s’élanceront à partir de 9h30 dans les cinq finales libres en musique des épreuves de para-dressage des Jeux paralympiques de Paris 2024. Cinq jeux de médailles individuelles seront donc distribués à Versailles aujourd’hui pour la toute dernière compétition accueillie dans le stade éphémère construit sur la place de l’Étoile royale. Côté Français, trois cavaliers sont qualifiés: Alexia Pittier et Vladimir Vinchon s’élanceront en Grade IV, respectivement à 9h39 et 10h24. Chiara Zenati, qui concourt en Grade III, est attendue en piste à 16h.

Les États-Unis décrochent l’or qu’ils convoitaient tant, et la France termine cinquième des Jeux paralympiques

L’équipe étasunienne de para-dressage a réussi à décrocher la médaille d’or paralympique qu’elle convoitait tant, ce vendredi à Versailles. Rebecca Hart, Fiona Howard et Roxanne Trunnell, les représentantes du Stars And Stripes, ont devancé les Pays-Bas de Demi Haerkens, Rixt van der Horst et Sanne Voets. L’Allemagne, représentée par Heidemarie Dresing, Régine Mispelkamp et Anna-Lena Niehues, a accroché le bronze, tandis que la France d’Alexia Pittier, Vladimir Vinchon et Chiara Zenati a terminé à une belle cinquième place.

“Le cavalier-entraîneur vient en soutien du sportif”, Sébastien Goyheneix

En para-dressage, il existe une particularité pour les cavaliers des Grades I, II et III: ils disposent d’un entraîneur qui peut monter leur cheval sur le site de compétition. Au sein de l’équipe de France paralympique engagée à Paris, et plus précisément à Versailles, une cavalière bénéficie du soutien de l’un de ces cavaliers-entraîneurs: Chiara Zenati, qui évolue en Grade III avec Swing Royal*IFCE. Sébastien Goyheneix, qui est justement son cavalier-entraîneur, explique quel est son rôle.

“Nous ne devons pas lâcher l’affaire”, Fanny Delaval

Hier et avant-hier, les quatre couples français sélectionnées en para-dressage pour les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont pris part à la première épreuve individuelle de la compétition. Chiara Zenati, qui évolue en Grade III, ainsi que Vladimir Vinchon et Alexia Pittier, qui concourent en Grade IV, ont tous trois réussi à se qualifier pour la Libre de leur catégorie et ont, par ailleurs, été choisis pour défendre les couleurs françaises dans la compétition par équipes demain, vendredi 6 septembre. Pour Lisa Cez, la compétition s’est, en revanche, arrêtée à la première épreuve. Fanny Delaval, directrice technique nationale adjointe au para-dressage et cheffe de l’équipe de France de la discipline para-dressage, a dressé le bilan de l’entrée en lice des quatre cavaliers.

[DIRECT TERMINÉ] Demi Haerkens et Michèle George sacrées en Grade IV et V

Après les couples engagés en Grades III, II et I hier, ceux sélectionnés en Grades IV et V sont entrés en lice dans les épreuves équestres des Jeux paralympiques de Paris 2024 aujourd’hui au stade équestre éphémère de Versailles. La Néerlandaise Demi Haerkens et la Belge Michèle George ont été sacrées au terme du Para Grand Prix A en Grades IV et V avec Daula et Best of 8. Revivez cette deuxième journée de compétition heure par heure.

Les Étasuniennes ne laissent que le Grade I à la concurrence à Versailles

La première journée de para-dressage des Jeux paralympiques de Paris 2024 a largement souri aux États-Unis! En effet, Rebecca Hart et Fiona Howard ont décroché l’or individuel dans leurs catégories respectives avec Floratina et Diamond Dunes, tandis que Roxanne Trunnell s’est adjugé l’argent sur Fan Tastico H en Grade I, où elle n’a été devancée que par Rihards Snikus et son King of the Dance. Seule Française au départ ce jour, Chiara Zenati n’a pas réussi à décrocher une médaille aux côtés de Swing Royal*IFCE, mais s’est tout de même qualifiée pour la Libre de sa catégorie.

“C’est assez incroyable que tous nos efforts payent pile le bon jour, au bon endroit”, Rebecca Hart

Ce mardi 3 septembre, en fin de matinée, Rebecca Hart a été sacrée championne paralympique de para-dressage en Grade III avec Floratina. La cavalière de trente-neuf ans s’est montrée très émue d’avoir décroché sa première médaille individuelle pour sa cinquième participation aux Jeux paralympiques. Voici sa réaction.

[DIRECT TERMINÉ] Rebecca Hart, Fiona Howard et Rihards Snikus sont sacrés champions paralympiques

Les épreuves équestres – plus précisément de para-dressage – des Jeux paralympiques de Paris 2024, ont débuté ce matin au stade équestre éphémère de Versailles. Chiara Zenati était la seule tricolore au départ ce mardi 3 septembre avec son Swing Royal*IFCE, à 10h40, et elle a terminé cinquième de sa catégorie. Les trois titres mis en jeu sont respectivement revenus à Rebecca Hart en Grade III, Fiona Howard en Grade II et et Rihards Snikus en Grade I.

Où? Quand? Comment? Notre mode d’emploi pour suivre les épreuves équestres des Jeux paralympiques de Paris 2024

Si les Jeux paralympiques ont débuté dès le 28 août avec la cérémonie d’ouverture, les épreuves équestres – plus précisément de dressage – de l’événement débutent demain à Versailles. Chiara Zenati sera la seule tricolore au départ ce mardi 3 septembre avec son Swing Royal*IFCE. Ses coéquipiers Lisa Cez, Alexia Pittier et Vladimir Vinchon entreront en scène mercredi aux rênes de Stallone de Hus, Sultan et Pégase Mayenne. Où, quand et comment suivre leurs performances et celles de leurs concurrents? GRANDPRIX résume pour vous les informations les plus importantes.

Gratitude éternelle

Un siècle. Une éternité. Les Jeux olympiques d’été, Paris et la France les avaient attendus si longtemps qu’il ne reste presque plus aucun témoin vivant de l’édition 1924, organisée dans une capitale et une périphérie alors bercées par les Années folles, parenthèse enchantée qui avait succédé à l’horreur de la Première Guerre mondiale. Au soir de la cérémonie de clôture, lorsque le drapeau olympique fut symboliquement transmis aux représentants d’Amsterdam, ville hôte des Jeux de 1928, qui pouvait imaginer que cet événement à nul autre pareil ne reviendrait à Paris qu’en 2024? Sûrement pas le baron Pierre de Coubertin, instigateur de ces Jeux de l’ère moderne. Sûrement pas non plus le baron Georges du Teil du Havelt, président de la Société hippique française, mais également de la Fédération française des sports équestres et de la Fédération équestre internationale, qu’il avait toutes deux contribué à fonder, en 1921.

Céline Gerny et Geoffray Bonnevie, les jeux comme aventure familiale

Membre de l’équipe de France de para-dressage de longue date, sa première participation aux Jeux paralympiques remontant à 2008, Céline Gerny a été désigné remplaçante pour les Jeux de Paris 2024. Pour atteindre ses objectifs, l’Ardennaise peut notamment compter sur Geoffray Bonnevie, son compagnon, qui l’épaule aux côtés de leur fille Éloïse.

Vladimir Vinchon, un Mayennais à la conquête de Versailles

À tout juste cinquante ans, Vladimir Vinchon s’apprête à disputer ses troisièmes Jeux paralympiques, qui se tiendront du 3 au 7 septembre dans les jardins du château de Versailles. Associé à Pégase Mayenne (ex-Fidertanz For Rosi), qu’il monte depuis plus de cinq ans, le leader de l’équipe de France de para-dressage espère faire briller la Mayenne à cette occasion.

Après dix jours de stage, l’équipe de France de para-dressage est prête à en découdre aux Jeux de Paris 2024

Ce mercredi 28 août a lieu la cérémonie d’ouverture des tout premiers Jeux paralympiques d’été jamais organisés en France! Sélectionnés pour représenter l’équipe tricolore en para-dressage, Lisa Cez, Alexia Pittier, Chiara Zenati et Vladimir Vinchon feront partie des deux cent trente-sept athlètes à représenter l’hexagone durant ces Jeux. Avant d’entrer en piste sur la majestueuse piste située au cœur du parc du château de Versailles à partir du 3 septembre, les quatre cavaliers et leurs montures ont peaufiné les derniers détails à l’occasion d’un stage de préparation technique et de cohésion. Retour sur cette dizaine de jours au haras de Champcueil, qui ont sonné le top départ de l’échéance paralympique tant attendue pour les Bleus.

“À Versailles, je nourris des espoirs de médailles, mais la concurrence sera rude”, Chiara Zenati

Pas moins de 52,2% des répondants au sondage de GRANDPRIX concernant les favoris pour Paris 2024 ont donné leur voix à Chiara Zenati pour le para-dressage, seul sport équestre présent aux Jeux paralympiques. Il faut dire que la Française de vingt et un ans a remporté deux médailles d’argent individuelles aux Européens de Riesenbeck, l’an passé, avec son fidèle Swing Royal*IFCE! La Tricolore se confie sur sa préparation, mais également sur ses chances à Versailles et son expérience à Tokyo, où elle avait pris part à ses premiers Jeux à dix-huit ans seulement.

“Les aventures paralympiques de Vladimir Vinchon” dans Légendes cavalières

Dans quelques jours, au stade équestre éphémère de Versailles, Vladimir Vinchon va vivre ses troisièmes Jeux paralympiques. Trente ans tout juste après l’accident de la route qui lui avait causé l’amputation de sa jambe droite, le cavalier des Pays-de-la-Loire va fièrement représenter la France en selle sur Pégase Mayenne, un immense cheval né sous le nom de Fidertanz for Rosi. Le para-dresseur de cinquante ans est l’invité de Pascal Boutreau dans le quarante et unième épisode de Légendes cavalières, le podcast de GRANDPRIX qui vous replonge dans l’histoire des sports équestres. Avant ce long entretien, nourri d’anecdotes et de sincères confidences, un récit retrace la vie de Vladimir Vinchon, ancien jockey de courses d’obstacles qui n’aurait jamais imaginer s’épanouir sur les rectangles de dressage. Légendes cavalières revient notamment sur ses deux premières expériences paralympiques, en 2012 à Londres et 2021 à Tokyo.

Le médaillé olympique Stéphane Landois est dans RIDERS CLUB, présenté par Kamel Boudra

Le lundi 29 juillet 2024, la vie de Stéphane Landois a changé. Associé à son gris Chaman Dumontceau, ancien partenaire de la tant regrettée Thaïs Méheust, à qui le suffixe Ride for Thaïs rend désormais hommage, il décroche la médaille d’argent par équipes en concours complet aux Jeux olympiques de Paris, tout juste un an après avoir remporté le bronze aux championnats d’Europe du Pin. Aujourd’hui l’un des cavaliers les plus connus de la planète, le jeune cavalier, humble, discret et travailleur, est plus que jamais sous le feu des projecteurs. Près de La Rochelle, au Haras des Sens où il est installé, le médaillé olympique a ouvert les portes de son univers à Kamel Boudra pour une journée riche en échanges et en partage. De son expérience aux Jeux olympiques à sa vision du coaching, plongez dans l’univers de Stéphane Landois dans RIDERS CLUB! Une émission et un bonus à découvrir dès maintenant sur GRANDPRIX.tv, en partenariat avec Foolfashion France, la sellerie de référence dans les sports équestres.

À Versailles, on s’est souvenu du passé pour mieux appréhender l’avenir des sports équestres

Les épreuves olympiques d’équitation d’une part, Versailles d’autre part: voilà deux thèmes qui doivent occuper une place non négligeable sur les étagères (virtuelles) de La Bibliothèque mondiale du Cheval. Les deux – l’événement sportif planétaire et le site – se trouvant réunis à l’occasion des JO de Paris 2024, celle-ci ne pouvait manquer de s’inviter in situ, le 1er août, pour y organiser son colloque annuel. Retour sur une passionnante journée de réflexion.

La France a tout fait pour réussir le dernier tour de piste de l’équitation au pentathlon moderne

Ce week-end à Versailles, les Jeux de la XXIIIe Olympiade marqueront la dernière apparition du cheval en pentathlon moderne, l’équitation étant remplacée dès la semaine prochaine par une course d’obstacles à pied de type ninja warrior. Pour sélectionner les quarante équidés tirés au sort par les pentathlètes de Paris 2024, le comité organisateur a fait appel à l’Institut français du cheval et de l’équitation, à la Garde républicaine et à l’École militaire d’équitation. Autant dire que tout a été mis en œuvre pour faire bien mieux qu’en 2021 à Tokyo.

Les propriétaires français de l’équipe olympique se sont pris aux Jeux !

Encensés par un public venu nombreux, Nicolas Touzaint, Karim Laghouag et Stéphane Landois, respectivement associés à Diabolo Menthe, Triton Fontaine et Chaman Dumontceau*Ride For Thaïs, ont décroché une médaille d’argent historique aux Jeux olympiques de Paris. Certes, leur talent a grandement joué dans la conquête de ce titre de vice-champions olympiques par équipes, mais leur succès résulte aussi de l’engagement d’une équipe, dont les propriétaires de leurs montures sont des éléments essentiels. Retour d’expérience de ces hommes et ces femmes de l’ombre qui ont participé à rendre ce triomphe possible.

“Un cycle qui s’achève de la meilleure des façons pour Jessica et Dalera”, Odile van Doorn

Dans cet article, Odile van Doorn revient sur le quatrième sacre olympique de Jessica von Bredow-Werndl et Dalera BB. Notre consultante livre son avis sur la finale individuelle de dressage des JO de Paris et les meilleures reprises qui y ont été présentées. Elle félicite également Pauline Basquin, seule Française qualifiée pour le Grand Prix Libre de l’événement, et s’exprime quant à l’avenir du dressage et du jugement.

“Cette médaille représente autant, si ce n’est plus, que l’or de Londres”, Steve Guerdat

Affamé de victoire – et de victoire uniquement – pendant longtemps, Steve Guerdat est un homme comblé avec l’argent individuel décroché aujourd’hui aux Jeux olympiques de Paris 2024. Ayant pris conscience de la difficulté de monter sur le podium d’un tel rendez-vous, le Suisse de quarante-deux ans savoure l’argent obtenu avec sa championne d’Europe Dynamix de Belhème.

Christian Kukuk écrit l’histoire à Versailles, Steve Guerdat la poursuit, Maikel van der Vleuten la répète

De quelle finale d’anthologie le stade éphémère de Versailles a été le théâtre ce matin… Achevant des épreuves équestres olympiques absolument parfaites et exemptes de toute polémique majeure, la finale individuelle de saut d’obstacles a sacré Christian Kukuk en champion suprême. À trente-quatre ans, le lieutenant de Ludger Beerbaum a écrit la plus belle page d’histoire de sa carrière en arrachant l’or avec l’exceptionnel Checker 47, qui a montré toute l’étendue de son talent. Déjà titré à Londres en 2012, l’immense champion suisse Steve Guerdat a décroché la médaille d’argent avec la géniale Dynamix de Bélhème, suivi du Néerlandais Maikel van der Vleuten et Beauville, qui ont dû se contenter du bronze, comme aux JO de Tokyo en 2021 et aux Mondiaux de Herning, en 2022.

“Le jour le plus bouleversant de mon existence”, Christian Kukuk

Christian Kukuk est le nouveau champion olympique individuel de saut d’obstacles ! Associé à Checker 47, l’Allemand de trente-quatre ans entre au panthéon du sport après une épreuve folle dans les jardins du château de Versailles. Voici sa réaction après son sacre :

“Je m’en veux vraiment… mais nous allons fêter notre médaille de bronze”, Julien Épaillard

Voici la réaction de Julien Épaillard, pénalisé de quatre points avec Dubaï du Cèdre et finalement quatrième de la finale individuelle de saut d’obstacles des Jeux olympiques de Paris 2024. Ce soir, le Normand ira fêter la médaille de bronze par équipes de la France avec Simon Delestre, Olivier Perreau et toutes les personnes impliquées, avant de prendre des vacances bien méritées.

[DIRECT TERMINÉ] CHRISTIAN KUKUK EN OR, STEVE GUERDAT EN ARGENT!!!

Ultime journée de compétition olympique ce matin à Versailles avec la finale individuelle de saut d'obstacles! Alors que la tension, l'excitation et un brin de nostalgie règnent déjà dans le parc du château de Versailles, la rédaction de GRANDPRIX vous propose, comme depuis le début des championnats, de suivre cette épreuve mythique en direct via un fil remis continuellement à jour. Après exactement deux palpitantes heures d'épreuve, l'Allemand Christian Kukuk a été sacré brillant champion olympique avec l'exceptionnel Checker 47. Le champion suisse Steve Guerdat doit se contenter de l'argent avec la géniale Selle Français Dynamix de Bélhème, tandis que le Néerlandais Maikel van der Vleuten décroche à nouveau le bronze, après l'avoir déjà emporté aux Jeux de Tokyo en 2021 et aux Mondiaux de Herning - quelle performance!

La finale individuelle des JO promet une tension à son apogée, même si quelques cadors manqueront à l’appel

Un sacré tri a été opéré cet après-midi dans les jardins du château de Versailles, où plus de la moitié des engagés dans la compétition individuelle de jumping des Jeux olympiques ont été remerciés. Pour cause, seuls trente des soixante-quatorze partants ont pu se qualifier pour la finale individuelle, qui se tiendra demain matin. Parmi eux, deux Français, les trois britanniques en or par équipes, mais aussi tous les derniers champions olympiques individuels encore en activité. L’acte final promet un match acharné !

“La finale individuelle va être dingue”, Marc Dilasser

Après deux jours de dressage, le concours de saut d’obstacles des Jeux olympiques de Paris 2024 a repris cet après-midi avec la qualificative individuelle, au stade équestre éphémère de Versailles. Dans une épreuve à 1,65m où soixante-treize couples se sont battus pour trente places en finale, la bataille a été rude, coûtant leur qualification à plus d’une star. Côté français, c’est passé pour Simon Delestre (I Amelusina 51 R) et Julien Épaillard (Dubaï du Cèdre), qui s’élancera le dernier demain matin, mais pas pour Olivier Perreau, malheureusement fautif sur le dernier obstacle avec une excellente Dorai d’Aiguilly*GL events. Consultant de GRANDPRIX, Marc Dilasser livre son analyse à chaud.

[DIRECT TERMINÉ] Julien Épaillard et Simon Delestre toujours en lice, quelques stars ne seront pas au départ de la finale individuelle des JO

Les cavaliers de saut d’obstacles sont de retour sur la piste versaillaise ! Ils sont soixante-quatorze à tenter de se qualifier pour la finale individuelle des Jeux olympiques de Paris 2024. Pour ce faire, il faut terminer parmi les trente premiers de l’épreuve qui se court au barème A. Les meilleurs couples au monde n’ont pas le droit à l’erreur pour rester dans la course aux médailles.

Qui pour succéder à Ben Maher?

Dans trois heures, l’épreuve qualificative pour la finale individuelle des Jeux olympiques de Paris sera lancée. L’objectif? Terminer parmi les trente meilleurs pour participer à l’ultime temps fort équestres de ces JO, qui décernera les trois dernières médailles demain matin. Ils seront soixante-quatorze à prendre le départ dès 14h, et tous n’ont évidemment qu’une seule envie: prétendre à succéder à Ben Maher, sacré en 2021 à Tokyo sur Explosion.