ELEVAGE

Samson de Fontaine, fils de, mais pas que

Championne olympique à Paris et d’Europe à Crozet par équipes: Queenparks Wendy*de Fontaine construit patiemment son palmarès sportif sous la selle de l’Allemande Isabell Werth, tout en écrivant une belle page de l’élevage français. Propriété de Bolette Wandt, éleveuse danoise installée dans l’Eure, aux écuries du château de Fontaine, cette DWB de onze ans a déjà donné naissance à plusieurs produits, dont un certain Samson. Encore peu expérimenté en compétition, le jeune cheval de cinq ans a, comme un clin d’œil à sa célèbre mère, débuté cette année sa carrière dans l’Hexagone et pris part à la Grande Semaine de Fontainebleau en Cycle classique. Portrait d’un “fils et frère de”.

La mobilisation reste de mise face à l’épizootie d’artérite virale équine

Il y a quelques semaines, les débuts d’une épizootie d’artérite virale équine se sont déclarés dans un centre de reproduction en Normandie. Le Réseau d’épidémiosurveillance en pathologie équine (RESPE) a livré son analyse et ses recommandations pour endiguer au mieux la propagation du virus. Concernée au premier chef, l’Association syndicale des étalonniers privés (ASEP) suit également la situation de près.

La performante et prolifique Klaire d’Honvault s’en est allée

Klaire d’Honvault nous a quittés lundi à vingt-sept ans, au haras des Princes, dans le Pas-de-Calais. Brillante sous la selle de Guillaume Foutrier, dont elle avait lancé la carrière à haut niveau, elle s’était aussi révélée en excellente mère, donnant notamment l’étalon Todt un Prince, vingt-deuxième des championnats d’Europe Longines de Rotterdam en 2019 avec le Danois Søren Møller Rohde, mais aussi Appy Days une Prince et Hileklaire Un Prince, classé en Grand Prix CSI 2* cet été avec Pénélope Leprevost.

“Dollar du Rouet apporte son galop, son élégance et son coup de dos exceptionnel”, Yannick Fardin (2/2)

Né un peu par hasard du croisement de Chacco-Blue avec la célèbre souche de Mésange du Rouet, Dollar du Rouet a vu le jour en 2013, quelques années avant que ne soit révélée au grand jour la qualité de la combinaison des gènes de l’étalon Mecklembourgeois avec ceux de Baloubet du Rouet, le grand-oncle de Dollar. Puissant sauteur, le bai foncé a été approuvé étalon à trois ans par le Stud-book Selle Français et a rapidement connu du succès auprès des éleveurs, surtout après s’être classé cinquième du championnat de France des entiers et hongres de six ans. Si la récidive d’une blessure au pied a conduit son entourage à mettre fin à sa carrière sportive à l’aube de ses neuf ans, alors qu’il venait d’intégrer le piquet du multimédaillé belge Grégory Wathelet, ses premières générations de produits semblent prometteuses.

Dollar, la nouvelle pièce maitresse de l’élevage du Rouet (1/2)

Cornet Obolensky monte sur le trône mondial, Johnson TN et Diarado y restent

Né Windows van het Costersveld, Cornet Obolensky vient d’accéder au premier rang du classement mondial des pères de performeurs internationaux de jumping édité par la Fédération mondiale de l’élevage de chevaux de sport (WBFSH). Côté concours complet et dressage, Diarado et Johnson TN maintiennent leur cap au sommet de la hiérarchie mondiale.

“Les éleveurs ont plus souvent les pieds dans la boue que les mains pleines de trophées”, Salomé Schmitt (2/2)

Bien qu’encore jeune, l’élevage des Embets ne cesse de faire parler de lui depuis quelques temps, grâce à des noms bien connu du circuit poney tels que Quarwyn de Grangues, Very Star Kerveyer, Ghannan d’Embets Tilia, et bien d’autres ! Plus de vingt poneys nés chez Salomé Schmitt ont obtenu un IPO égal ou supérieur à 120, et même supérieur à 140 pour neuf d’entre eux, dont Goldwyn d’Embets, détenteur du meilleur indice de saut poney (IPO 186) en 2024. Le fruit du parcours de l’éleveuse, jalonné de rencontres déterminantes et dicté par un investissement et une détermination manifestes.

Les poneys des Embets, des montagnes vosgiennes aux sommets des classements

Vingt-deux chevaux contaminés par l’artérite virale dans le Calvados

Un foyer d’artérite virale équine a été détecté le mois dernier au centre Equitechnic de Notre-Dame-d’Estrées-Corbon, dans le Calvados, où l’on prélève la semence de nombreux étalons de sport, notamment à cette période de l’année. Selon les données du Réseau d’épidémiosurveillance en pathologie équine (RESPE), vingt-deux chevaux auraient été contaminés. Si les risques cliniques sont limités pour ces animaux, Marc Spalart, directeur d’Equitechnic, assure que tout est mis en œuvre pour éteindre le foyer et limiter au maximum les risques de contamination du sperme à court, moyen et long termes.

Éric Palmer, pionnier des techniques modernes de reproduction, s’est éteint

Éric Palmer est décédé le 4 novembre à l’âge de soixante-dix-huit ans, des suites de complications hémorragiques et infectieuses. Issu d’une famille de scientifiques, cet homme obsédé par la recherche appliquée laisse un immense héritage dans le domaine de la reproduction équine. Avant-gardiste, anticonformiste, pionnier quasiment envouté par la soif de faire avancer la recherche, Éric Palmer était l’éminence grise et “LA” pierre angulaire des techniques modernes de reproduction. C’est par lui et avec lui, en bonne intelligence avec la vénérable institution des Haras nationaux, dont il était un “officier”, que tout a commencé.

“Vertigo étant mon premier poulain, par définition, il était le plus beau et le meilleur”, Laurent Aubaux (2/2)

Âgé d’à peine plus de quarante ans, Laurent Aubaux jouit d’une chance partagée par bien peu d’éleveurs: son tout premier produit, Vertigo du Désert, s’illustre sur les plus belles pistes de la planète avec Luciana Diniz. Après être revenu sur les plus beaux souvenirs que lui a offerts le gris de seize ans, le Breton revient sur la genèse de son élevage, dont Kamelia des Brumes, la mère de Vertigo, est la fondatrice. Faisant naître des chevaux de sport par plaisir, ce passionné, à la tête d’un cheptel d’une dizaine d’équidés, met un point d’honneur à apprendre à connaître les acquéreurs de ses protégés, dans l’espoir de faire naître de belles histoires.

Vagabond de la Pomme s’est éteint, emportant avec lui l’écho de très belles années du saut d’obstacles français

Ce soir, le haras de Clarbec a annoncé la disparition de son étalon star, Vagabond de la Pomme, qui était âgé de vingt ans. Le charismatique bai, amené au plus haut niveau par Pénélope Leprevost, avait notamment permis à l’amazone de se classer deuxième de la finale de la Coupe du monde Longines de saut d’obstacles de Las Vegas en 2015, ou encore de terminer deuxième du si difficile Grand Prix 5* du Saut Hermès deux ans plus tard, sous la majestueuse verrière du Grand Palais. En parallèle de sa carrière sportive et depuis la fin de celle-ci, le sBs s’est affirmé comme un reproducteur à succès, ayant engendré dix-neuf descendants vus en épreuves à 1,60m selon les données de HorseTelex.

Associé à Luciana Diniz, Vertigo fait chavirer les cœurs du Désert et de toute la Bretagne (1/2)

À seize ans, Vertigo du Désert a encore offert de grands moments de sport à tout son entourage cette saison sous la selle de Luciana Diniz. Après avoir contribué à la troisième place du Brésil dans la Coupe des nations Barrière du CSIO 5* de La Baule, le Selle Français a signé un superbe double zéro dans celle d’Aix-la-Chapelle, avant de revenir sur ses terres bretonnes pour le CSI 5* de Dinard fin juillet. Bien évidemment présent pour ce concours organisé à une vingtaine de kilomètres à peine de ses prés, Laurent Aubaux, le naisseur de l’attachant hongre explique la genèse du couple formé par le gris et sa cavalière auriverde, qui avait entamé son histoire avec la Bretagne dès 2012, et revient sur certains des plus beaux souvenirs que lui a offerts Vertigo.

Fürstin Toto LH, la jument de tous les records made in Mayenne

Championne de France des quatre ans en 2024 avec un score record de 96%, Fürstin Toto LH a déjà marqué l’histoire du dressage français. Depuis, elle n’a fait que confirmer son très grand talent, réalisant notamment le doublé à la dernière Grande Semaine de dressage de Fontainebleau chez les cinq ans. Un succès loin de faire tourner la tête à sa cavalière et propriétaire, Charlotte Chalvignac Vesin, qui, cette saison, a aussi dû composer avec un cinglant revers.

Baccarat, cristal d’Argonne et reine mère en puissance

Avec trois produits labellisés par la Société hippique française pour autant de finalistes, Baccarat d’Argonne a plus que marqué la Grande Semaine de concours complet de Pompadour, du 10 au 14 septembre en Corrèze. La septième place de Le Kœur d’Argonne en finale du Cycle classique des chevaux de quatre ans, puis la troisième place de Kipchoge d’Argonne dans le championnat des cinq ans et la victoire de Jolie Môme d’Argonne en finale des six ans ont récompensé le travail conjoint de Morgane Euriat et de Pascal et Sylvie Trassart.

Fontainebleau au pays de Candy

Candy de Nantuel a marqué de son empreinte l’édition 2025 de la Grande Semaine de l’élevage pour le saut d’obstacles à Fontainebleau. Outre la victoire de son frère utérin, Indigo, dans le championnat de France des chevaux de sept ans, où deux produits de Candy ont trusté les autres marches du podium, l’ancien partenaire de Pénélope Leprevost a vu onze de ses descendants directs conclure les finales du Cycle classique de la Société hippique Française avec une mention traduisant leur qualité. Pour autant, d’autres étalons se sont démarqués, que cela soit par le nombre de leurs descendants présents, à l’instar de Mylord Carthago, ou concernant la proportion de leurs produits à avoir décroché une mention “Élite”, “Excellent” ou “Très Bon”. Tour d’horizon.

Tom McEwen mène Brookfield Danny de Muze jusqu’au sacre au Lion-d’Angers

Le Lion-d’Angers a encore vibré cet après-midi en épilogue des championnats du monde des chevaux de sept ans. Au terme d’un test de concours hippique aussi haletant que pluvieux, le Britannique Tom McEwen a imposé Brookfield Danny de Muze devant Hélios, le complice de la Belge Lara de Liedekerke-Meier, pourtant en tête depuis le dressage. Associé à Noa W, l’Irlandais Ian Cassells a conclu sur la troisième marche du podium. La meilleure performance française a été signée par Benjamin Massié, quatrième avec Indigogrey Savigny AA.

Lara de Liedekerke-Meier impose Tara Van Het Leliehof dans le Mondial des six ans au Lion-d’Angers

En tête du classement provisoire hier à l’issue du cross, le duo formé par Lara de Liedekerke-Meier et Tara Van Het Leliehof a tenu bon aujourd’hui dans le test de concours hippique. En tout début d’après-midi, la Belge s’est offert sa première victoire au Mondial du Lion, propulsant sa complice au rang de championne de sa génération. Sous la selle de l’Irlandais Ian Cassel, Rutland Flamenco s’est finalement paré d’argent, devançant l’Américaine Hallie Coon et Tykillen Tango. Troisième après le cross, le Français Thomas Carlile a été relégué au septième rang avec Juste Unetoile.

Lara de Liedekerke-Meier double la mise et place Hélios en tête du Mondial des sept ans

Après les chevaux de six ans ce matin, ceux de sept ans se sont élancés cet après-midi sur le parcours dessiné à leur intention par Pierre Michelet au Mondial du Lion-d’Angers. Au terme de l’épreuve, le classement a été totalement remanié. En selle sur Hélios, Lara de Liedekerke-Meier s’est emparée de la tête, s’assurant un doublé provisoire chez les chevaux de six et sept ans. La Belge a devancé le Britannique Tom McEwen, associé à Brookfield Danny de Muze, et l’Australien Kevin McNab, aux rênes de Newmarket Amy. Meilleur couple tricolore dans ce test, Stéphane Landois et Hazelberg’s New Delhi sont quatrièmes avant l’hippique.

Le cross rebat les cartes dans le Mondial des six ans au Lion-d’Angers

Ce matin, au Mondial du Lion-d’Angers, s’est tenue l’épreuve de cross du championnat du monde de concours complet des chevaux de six ans. Au terme de ce test, le podium provisoire a été largement remodelé, en raison, notamment, de la chute de l’Allemande Julia Krajewski, qui tenait la tête de l’épreuve. La Belge Lara de Liedekerke-Meier a ainsi pris les commandes du championnat avec Tara Van Het Leliehof, devant la Britannique Melissa Joannides et Graf Leopold. Le Français Thomas Carlile et Juste Unetoile ont, quant à eux, mis le pied sur sa troisième marche, en attendant le dénouement demain.

Après avoir mis deux fois la France à ses pieds, Iam du Loir s’apprête à découvrir le Mondial du Lion

Cet après-midi, à 13h27, Iam du Loir prendra part au premier test du Mondial des Jeunes Chevaux de sept ans sur la piste en sable du Parc départemental de l’Isle-Briand, au Lion-d’Angers. Vainqueur de la finale du Cycle classique des cinq ans sous la selle de Thomas Carlile à peine quelques jours après que le cavalier l’a essayé, le hongre né chez Pierre Gouyé a de nouveau été sacré champion de France de sa génération cet été. S’il est très attendu en Anjou cette semaine, son cavalier nourrit pour lui des objectifs bien plus grands.

La Grande Semaine d’endurance affine sa nouvelle identité berrichonne

Traditionnel rassemblement des jeunes chevaux, cavaliers et éleveurs orientés vers cette discipline, la Grande Semaine d’endurance a vécu sa deuxième organisée à Lignières, la semaine passée dans le Cher. À cette occasion, la Société hippique française a étrenné quelques nouveautés, avec l’intégration des finales France Endurance, qui ont mis en avant des pouliches et poulains âgés d’un à trois ans. Cela a porté le nombre d’épreuves au programme à onze, contre cinq auparavant, agrémentées. Le jury s’est également étoffé avec l’arrivée de la cavalière internationale Anaïs Noailles, apportant un regard complémentaire et différent.

De petits chevaux et de grands débats ont animé le So’Pony

Fin août, le championnat de France des poneys de sept ans, organisé dans le cadre du So’Pony à Fontainebleau, a offert un duel inattendu entre une jument belge issue du stud-book sBs et sa concurrente empreinte de sang allemand mais inscrite au stud-book Zangersheide. Ni ponettes ni françaises, ces médaillées ont enflammé les réseaux sociaux, toujours prompts aux débats animés. Mais faut-il voir dans cette présence croissante de petits chevaux dans les épreuves Poneys une menace pour l’élevage ou, au contraire, une opportunité?

L’agence Fences se félicite des résultats de sa première vente de Barbaste

L’agence Fences tire un bilan positif du premier événement commercial qu’elle a organisé à Barbaste, samedi soir dans le Lot-et-Garonne. Cette vente d’embryons, de chevaux d’élevage et de jeunes performeurs a donné lieu à un chiffre d’affaires total réel supérieur à 600.000 euros, et à une belle enchère à 72.000 euros pour Izzi Top de la Noue, un Anglo-Arabe de sept ans.

Joe de Cerisy, un phénomène façonné par Déborah Lefebvre

Troisième du championnat de France réservé aux entiers de six ans, début septembre à Fontainebleau, le phénoménal Joe de Cerisy a époustouflé son monde. Entre force, respect et agilité, le grand alezan brûlé par Chrome d’Ivraie a signé un quadruple sans-faute aux rênes de Déborah Lefebvre, qui le polit tel un joyau depuis trois ans. Acquis par Céline et Maxime Moczulski auprès de ses éleveurs, les Normands Gabrielle et Laurent Vincent, lors des ventes Nash 2022, le Selle Français a été formé avec patience et minutie… dans le Berry ! À l’aube des plus belles heures de sa carrière, Joe de Cerisy n’a pas fini de faire vibrer ses admirateurs.

L’hymne irlandais reste le tube à la mode aux Mondiaux de Lanaken

Toujours très performants aux Mondiaux des Jeunes Chevaux de Lanaken, les cavaliers irlandais ont raflé deux des trois titres mis en jeu hier sur la carrière principale du domaine Zangersheide. Dans la catégorie reine, celle des montures de sept ans, Eoin Brennan a mené Augustus à la victoire, alors que la paire française formée par Thibault Thévenon et Ici et Là Courcelle s’est parée de bronze. Quant à Michael Pender, il a fait triompher HHS Private Ryan chez les cinq ans. Le championnat réservé aux chevaux de six ans est le seul à avoir échappé aux cavaliers de l’Île d’Émeraude, ayant été remporté par Ortane, sous la selle du Néerlandais Max van de Poll.

Jeunes chevaux et jeunes cavaliers font bon ménage à Lanaken, où Jos Verlooy s’offre un quatrième sacre

Au Mondial des Jeunes chevaux de Lanaken, ce samedi était consacré aux épreuves consolantes, réservées aux montures non qualifiées pour les finales de leurs catégories respectives. Dans deux de ces Vitesses, dédiées aux sujets des générations 2019 et 2020, ce sont des cavaliers âgés de dix-neuf et dix-huit ans, Thian van Hoydonck et Tabitha Kyle, qui ont mené leur partenaire à la victoire. De son côté, Jos Verlooy a été sacré champion de Belgique pour la quatrième fois, associé à FTS Killossery Konfusion.

À Lanaken, l’Allemagne brille dans le Grand Prix des étalons, et la France dans le Mondial des sept ans

Épreuve phare de ce vendredi à Lanaken, le Grand Prix à 1,50m réservé aux étalons approuvés, dit des “Sires of the World”, a souri à quatre mâles allemands. Le Westphalien For Chacco TN a été le meilleur sous la selle de la Néerlandaise Marriet Smit-Hoekstra, devançant l’Oldenbourgeois Chaloubino PS, le Westphalien Untouched LB et le Holsteiner United Way, montés par les Germaniques Patrick Stühlmeyer, Christian Ahlmann et Lucas Wenz. Cette journée était aussi consacrée à la seconde épreuve qualificative des Mondiaux des chevaux de cinq, six et sept ans. L’élevage français a particulièrement brillé dans la compétition réservée à la génération 2018, où Argentina de Kreisker, Iniesta du Géry ainsi qu’Ici et Là Courcelle se sont adjugé les trois premières places en compagnie de l’Émirien Humaid Abdoullah Khalifa al-Muhairi et des Français Eddy Seguin Maure et Thibault Thévenon.

Emeric George et Iloa du Ru offrent une deuxième place à la France en ouverture des Mondiaux de Lanaken

Les championnats du monde des Jeunes Chevaux ont débuté aujourd’hui au sein du domaine Zangersheide, à Lanaken, en Belgique. Au programme: des épreuves en deux phases pour les montures de six et sept ans, ainsi qu’une compétition d’ouverture sans chronomètre à destination de la génération 2020. Chez les aînés, HHS Venice s’est imposée sous la selle de l’Irlandais Michael Pender, juste devant Iloa du Ru, montée par le Français Emeric George.

Le Grand Parquet a réussi sa mue

Les passionnés d’élevage et de sport ont eu le bonheur de voir une partie des épreuves de la Grande Semaine de l’élevage de Fontainebleau retrouver le Terrain d’honneur du Grand Parquet, fin août et début septembre. Après le passage de près de mille chevaux sur cette piste en herbe rénovée, les retours semblent unanimes quant à sa qualité, et au plaisir de pouvoir de nouveau y sauter des parcours. Agathe Jolly, directrice du site francilien, dresse un bilan à l’issue de la première demi-saison d’utilisation.

À la Grande Semaine de Fontainebleau, titres nationaux et transactions commerciales ont fait bon ménage (2/2)

Véritable institution du circuit Jeunes Chevaux, la Grande Semaine de Fontainebleau s’est révélée particulièrement dynamique cette année sur le plan commercial. Sacrés il y a deux semaines, les chevaux de saut d’obstacles âgés de quatre à sept ans ont suscité la convoitise de grands noms de la filière. Retour sur cette édition inédite de la Grande Semaine, dont l’édition 2025 a été le théâtre de transactions exceptionnelles.

“J'aime faire profil bas, ne pas être sous le feu des projecteurs”, Werner Dierckx (2/2)

Ayant pu compter sur deux représentants lors des deux dernières éditions des championnats d’Europe Seniors de saut d’obstacles, l’affixe chantant “de Toxandria”, créé et développé par Werner Dierckx au nord-ouest de la Belgique, fait désormais partie des incontournables du jumping mondial. Évidemment ravi de cette réussite, le jeune quinqua, dont quatre produits évoluent actuellement au plus haut niveau, n’avait pourtant jamais rêvé d’en arriver là. En effet, le fils d’agriculteur laitier, qui a découvert l’équitation sur des poneys achetés une bouchée de pain par son père avant de devenir gendarme à cheval puis cavalier dans diverses écuries de renom, s’est avant tout lancé dans l’élevage afin de faire naître des montures de qualité qu’il ne pouvait pas s’acheter, faute de moyens. Ayant la particularité d’avoir monté ses quatre meilleurs chevaux, le Belge continue à débourrer et former lui-même les poulains qu’il fait naître, en recourant peu aux techniques modernes et ultramodernes de reproduction.

L'élevage de Toxandria, la réussite européenne de Werner Dierckx (1/2)

Ayant pu compter sur deux représentants lors des deux dernières éditions des championnats d’Europe Seniors de saut d’obstacles, l’affixe chantant “de Toxandria”, créé et développé par Werner Dierckx au nord-ouest de la Belgique, fait désormais partie des incontournables du jumping mondial. Évidemment ravi de cette réussite, le jeune quinqua, dont quatre produits évoluent actuellement au plus haut niveau, n’avait pourtant jamais rêvé d’en arriver là. En effet, le fils d’agriculteur laitier, qui a découvert l’équitation sur des poneys achetés une bouchée de pain par son père avant de devenir gendarme à cheval puis cavalier dans diverses écuries de renom, s’est avant tout lancé dans l’élevage afin de faire naître des montures de qualité qu’il ne pouvait pas s’acheter, faute de moyens. Ayant la particularité d’avoir monté ses quatre meilleurs chevaux, le Belge continue à débourrer et former lui-même les poulains qu’il fait naître, en recourant peu aux techniques modernes et ultramodernes de reproduction.

À la Grande Semaine de Fontainebleau, titres nationaux et transactions commerciales ont fait bon ménage (1/2)

Un joli melting-pot d’origines aux Journées internationales de l’Anglo-Arabe

Les Journées internationales de l’Anglo-Arabe ont connu une nouvelle édition humide la semaine passée à Pompadour, en Corrèze. Si le nombre de partants est apparu plutôt stable, avec soixante-douze engagés, les origines semblent se diversifier, permettant ainsi un plus grand mix de courants de sang.

“Je pense que Fringan a les capacités pour participer aux Mondiaux l’année prochaine”, Julien Épaillard

Sélectionné pour participer à l’étape de la Ligue des nations Longines lors du CSIO 5* de Gassin, dimanche, Julien Épaillard sera accompagné d’une monture encore peu connue du public. Âgé de dix ans, Fringan de Vesquerie n’évolue aux côtés du cavalier normand que depuis le mois de mai. Bien qu’encore novice à ce niveau de compétition, le hongre a déjà montré son potentiel en terminant quatrième du Grand Prix CSI 4* de Gijón le mois dernier. Zoom sur ce “petit nouveau” à l’ascension fulgurante.

De Bellini, Kracker le Courtal et Havanero EHW, les trois poneys de dressage sacrés à Fontainebleau

Les 13 et 14 septembre à Fontainebleau, aux côtés des chevaux, les jeunes poneys de dressage de quatre, cinq et six ans ont eux aussi eu droit à leurs finales du Cycle classique. La Société hippique française a couronné De Bellini, Kracker le Courtal et Havanero EHW, présentés par Eva Grangeat, Eloïse Thomas et Ludovic Cheron.

L’Artiste des Graves, Beukenoords Balans et Jaya du Verdon couronnés à Pompadour chez les poneys

Les 12, 13 et 14 septembre à Pompadour, en Corrèze, la Société hippique française a décerné les titres de champion de France de concours complet des poneys de quatre, cinq et six ans à L’Artiste des Graves, Beukenoords Balans et Jaya du Verdon, respectivement montés par Alexandrine Zanello, Léo Loustaud et Sarah Sainson.

Les finales bellifontaines de dressage ont sacré leurs champions

Théâtre de la Grande Semaine de l’élevage de chevaux de saut d’obstacles jusqu’à dimanche dernier, Fontainebleau a accueilli celle destinée aux jeunes espoirs du dressage ce week-end. Condensé sur trois jours, l’événement regroupait les championnats du Cycle classique des chevaux et des poneys, ainsi que ceux du Cycle libre. Il a notamment vu Charlotte Chalvignac-Vésin imposer Fürstin Toto LH et Secret Life Majishan dans les finales du Cycle classique des montures de cinq et six ans. Du côté de la génération 2021, La Fayette de Fontaine a présenté la meilleure reprise finale sous la selle d’Eva Bas, mais le titre national est revenu à Lancome du Jem, monté par Julien Vincent.

La bien nommée Jolie Môme d’Argonne sacrée championne des chevaux de six ans à Pompadour

Jolie Môme d’Argonne est sortie victorieuse de la finale nationale du Cycle classique de concours complet des chevaux de six ans ce midi à Arnac-Pompadour, en Corrèze. Comme sa mère, Baccarat d’Argonne (AA, Grafenstolz, Trak), cette fille Selle Français de Kapitol d’Argonne brille sous la selle de Morgane Euriat, titrée pour la première fois à la Grande Semaine. La Société hippique française a décerné ses autres mentions Élite aux SF Juste Unétoile, Jupiter d’Orchis, Jiangxi du Léou et Jalou B d’Argance.