Henrik von Eckermann tient bon un vingt-neuvième mois au sommet du classement mondial
Henrik von Eckermann n’est décidemment pas prêt à laisser filer sa couronne. Avec un total de 3434 points et plus de trois cents points d’avance sur son premier poursuivant, le Suédois conserve sa suprématie dans le classement mondial Longines des cavaliers, pour le vingt-neuvième mois consécutif. En novembre, le cavalier des écuries Cyor n’a pourtant pas marqué de gros points, mais son avance reste confortable face au Suisse Steve Guerdat. En argent aux Jeux olympiques avec Dynamix de Bélhème, ce dernier a notamment pu compter sur une victoire dans l’épreuve majeure du vendredi, avec sa fille de Snaike de Blondel au CSI 5*-W de Stuttgart, pour ajouter cent points à son compteur, qui culmine à 3124. Lauréat de l’épreuve équivalente à Lyon avec le génial Point Break, Ben Maher reste au troisième rang. Le Britannique a aussi assuré sa présence sur le podium grâce à une deuxième place dans l’étape de la Coupe du monde véronnaise.
Tout juste gagnant d’un Grand Prix 4* outre-Atlantique avec la séduisante Greya, l’Américain Kent Farrington est toujours quatrième, mais devra cette fois se méfier de l’Autrichien Max Kühner, qui a pris la place du Français Julien Épaillard, jusqu’alors cinquième. Richard Vogel et le champion olympique Christian Kukuk sont six et septième, devant McLain Ward et Martin Fuchs.
Côté tricolore, Julien Épaillard reste donc le meilleur mais a perdu cinq rangs. Les résultats du CSI 5* de Riyad n’étant pas comptabilisés compte-tenu du format de la Global Champions League, le Normand n’a pu marquer de gros points qu’à Madrid, où il en a récolté soixante grâce à sa sixième place dans l’épreuve phare avec Donatello d’Auge. Ne pouvant plus compter sur Dubaï du Cèdre, le cavalier du haras de la Bosquetterie reste néanmoins bien dans le coup, puisqu’il est à moins de soixante-dix points du sixième rang mondial. Simon Delestre a perdu un rang et se trouve treizième, soit deux échelons devant Kevin Staut, qui s’est livré sans détour dans l’ultime numéro du magazine GRANDPRIX. Julien Anquetin reste stable au trente-quatrième rang tandis que Jeanne Sadran en perd dix et termine l’année à la soixante-septième place. Olivier Perreau, qui s’est récemment confié sur l’après Jeux olympiques et ses perspectives d’avenir, est quatre-vingt-huitième.
