Le juge international Trond Asmyr n’est plus

Trond Asmyr, juge international de dressage, est décédé le 4 janvier à l’âge de l’âge de soixante-dix ans de suites de maladie. Personnalité unanimement reconnue, le Norvégien s’est intéressé à l’évolution du dressage des plus petits niveaux jusqu’aux élites. Plusieurs de ses actions ont marqué le circuit actuel, comme sa participation à la mise en en œuvre des recommandations du groupe de travail sur le dressage de la FEI, créé après les Jeux olympiques de 2008. Ledit groupe a apporté des améliorations importantes aux règles relatives aux techniques d’entraînement. Trond Asmyr avait aussi occupé le poste de directeur du dressage et du para-dressage au sein de la FEI, de juin 2009 à mai 2016.

Ses fonctions de juge international l’ont également amené à officier aux Jeux olympiques et paralympiques de Londres en 2012, à deux championnats du monde et à des finales de Coupe du monde. Dans son pays, il a, de plus, mené une carrière nationale pendant plus de trente ans, couplée à une activité de vice-président de la Fédération équestre norvégienne. “Il a aidé à fonder le comité des juges de dressage en Norvège, où les formateurs pu faire grandir les juges, et a travaillé activement au développement de matériel pédagogique”, a notamment déclaré Tore Sannum, président de la Fédération équestre norvégienne. Il avait d’ailleurs exporté son savoir en Asie, notamment en Thaïlande, où il se rendait fréquemment.

Trond Asmyr était aussi très apprécié de ses pairs. Le juge français de niveau 3, Alban Tissot, lui était souvent associé et se souvient d’“un homme d’une extrême gentillesse, toujours élégant, ayant donné beaucoup de sa personne pour le développement du dressage tant national qu’international, en Norvège tout d’abord, puis à travers ses fonctions de juge international 4*. Il a ensuite œuvré à la FEI pendant des années, un poste qu’il avait dû arrêter à cause de l’arrivée de sa maladie. Il aura laissé une bonne image de lui se manifestant par sa droiture dans ses décisions et ses actes”. La Fédération équestre internationale, le Club international des officiels de dressage (IDOC) mais aussi ses collègues et de nombreux cavaliers lui ont rendu hommage. 

GRANDPRIX adresse ses sincères condoléances à tous ceux à qui Trond Asmyr était cher.