Camille Judet-Chéret : “Herelja Higgins était pourtant en super forme…”
Voici la réaction de Camille Judet-Chéret, dix-septième du Grand Prix du CDI-W d’Amsterdam avec Herelja Higgins (KWPN, Johnson TN x Gribaldi), cet après-midi aux Pays-Bas, et non qualifiée pour la Reprise Libre en Musique. Son score (66,478%), très en-deçà de celui que le couple avait obtenu fin décembre à Malines (70%), est très largement lié à un geste de défense du hongre lors du premier piaffer: “Ce résultat est très frustrant, d’autant que Herelja Higgins est en super forme physique et parfaitement au point sur le plan technique, de l’aveu de mon entourage, de la copropriétaire du cheval (Françoise Bourgeois, ndlr), de notre entraîneur (Norbert van Laak, ndlr) et de notre vétérinaire. J’espérais faire aussi bien qu’à Malines et nous qualifier pour la Libre de demain. Hélas, il n’en sera rien en raison d’une faute qui était évitable à mes yeux...
Hier, j’ai mal géré la familiarisation. En principe, je ne travaille jamais durant cette phase parce que mon cheval apprécie peu la présence d’un trop grand nombre de chevaux autour de lui. À Malines, par exemple, il n’avait découvert la piste qu’au pas et en main. Là, j’avais prévu de le faire travailler au paddock et de ne lui montrer le rectangle de compétition qu’en fin de familiarisation, sans y travailler à proprement parler. Hélas, on nous a appelés bien plus tôt que je ne le pensais, et j’ai finalement enchaîné les mouvements du Grand Prix sur le rectangle. Il était très en forme, montrant un trop-plein d’énergie. Par deux fois, au piaffer, il a pris peur et a reculé, ce qu’il a malheureusement répété cet après-midi, alors que la détente s’était idéalement déroulée, de même que notre début de reprise. Cette grosse faute nous coûte cher entre la note de ce premier piaffer, la transition, le deuxième piaffer (pas totalement sur place, ndlr), où j’ai fait preuve de prudence, et les notes d’impression générale. C’est normal… Malheureusement, ce CDI-W d’Amsterdam s’arrête là pour nous, mais tout n’est pas négatif. Je suis persuadée que cela ne se reproduira pas et que c’était lié au souvenir de cette familiarisation. D’ailleurs, le piaffer et le passage sont nos points forts et mon cheval fait d’habitude preuve d’une grande régularité, de confiance et de fiabilité quand il exécute ces mouvements.
Quoi qu’il en soit, notre couple continue à progresser et à prendre du plaisir en piste. À présent, nous allons évoluer concours par concours sans objectif de championnat ou autre grande échéance, d’autant que Corentin (Pottier, ndlr) et moi avons d’autres priorités en 2025.”
