Karina Aziz Frederiks et Gregory Aziz répondent aux allégations d’Éric Lamaze

À la suite de la publication de l’article intitulé “Éric Lamaze sort de son silence à travers un long témoignage offensif à l’égard de ses adversaires et détracteurs”, le 29 octobre 2024 sur GRANDPRIX.info, Karina Aziz Frederiks et Gregory Aziz ont fait valoir leur droit de réponse à travers un texte, que GRANDPRIX publie ici en intégralité. Nommément mis en cause par le champion olympique canadien, ils estiment que le propos reproduit “contient un grand nombre d’inexactitudes et de contre-vérités”: “Karina Aziz Frederiks et Grégory Aziz entendent répondre à ces inexactitudes par le présent droit de réponse.

Première précision: contrairement à ce qui est affirmé, Karina Aziz Frederiks est une cavalière expérimentée qui évolue en compétition de saut d’obstacles depuis vingt ans. À ce titre, elle a participé à plus de 1.200 épreuves au Canada, aux États-Unis et en Europe. À compter de 2017, elle commençait à concourir dans des divisions professionnelles de saut d’obstacles.

Deuxième précision: Karina Aziz Frederiks n’a jamais participé à une compétition avec Nosco de Blondel, et la décision de la Cour supérieure d’Ontario ne concernait pas la vente de cet animal.

Troisième précision: au terme de quatorze années de procédure, le litige contractuel opposant Éric Lamaze et sa société Torrey Pines Stable Inc à la famille Aziz et leur société Iron Horse Farm Inc a été réglé par un jugement définitif du 8 août 2024 rendu par la Cour supérieure d’Ontario. Éric Lamaze et Torrey Pines Stable ont été condamnés à régler 515.000 dollars américains de dommages et intérêts portant sur la vente de deux chevaux à Iron Horse Inc. Cette décision portait sur la vente litigieuse de deux chevaux: Rominka et Peppercorn. En 2006, Iron Horse Farm Inc avait acquis du cheval Jumping Mouse pour un montant de 100.000 dollars américains pour être monté et entraîné par Karina Aziz Frederiks. Le cheval devait être capable de concourir en épreuves Amateurs de saut d’obstacles. Il s’est avéré que, contrairement à ce qui avait été convenu, le cheval n’était pas adapté à la compétition de saut d’obstacles à 1,40m: pour remplacer ce cheval, Iron Horse Farm Inc avait acheté un cheval nommé Rominka, moyennant un paiement supplémentaire de 150.000 dollars américains. Ce cheval ne correspondant pas non plus aux conditions fixées par le contrat de vente; il avait donc été convenu que celui-ci serait restitué contre le remboursement de 250.000 dollars américains. Conformément à cet accord, le cheval a été restitué au vendeur en parfaite santé, comme en attestaient les documents de transport. Toutefois, le prix d’achat du cheval n’a jamais été remboursé: pire encore, celui-ci a ensuite été revendu à un nouvel acquéreur, confirmant de nouveau son excellente condition physique. La décision de la Cour supérieure d’Ontario portait également sur un second litige, relatif à la vente du cheval Peppercorn. En octobre 2007, Iron Horse Farm avait acquis un nouveau cheval à Éric Lamaze et sa société, Peppercorn, présenté comme ayant un bon palmarès européen, pour un montant de 265.000 dollars américains en vue de concourir en saut d’obstacles. Un mois après sa livraison, les acquéreurs ont constaté que le cheval était inapte au saut d’obstacles et boiteux. Aussi, contrairement à ce qui a été allégué, Peppercorn n’a pas concouru avec les membres de l’équipe d’Iron Horse Farm. Iron Horse Farm a découvert que Peppercorn était connu sous une autre identité, Romen, et qu’une seconde micropuce lui aurait été implantée, ce qui a été confirmé par un rapport médical. Ce rapport médical produit dans la procédure a également conclu que Peppercorn boitait à la suite d’une névrectomie, opération chirurgicale dissimulée lors de la vente. L’opération de névrectomie consiste à retirer les nerfs des antérieurs du cheval. Elle présente un risque important pour la sécurité du cavalier et du cheval. La seconde micropuce électronique avait été implantée dans le cheval pour dissimuler sa véritable identité et cette procédure chirurgicale. Contrairement à ce qui est affirmé dans l’article, Peppercorn n’a pas pris part à des compétitions de saut d’obstacles avec son nouveau propriétaire. La Cour supérieure d’Ontario a condamné Éric Lamaze à régler une somme totale comprenant le remboursement du prix des chevaux pour 515.000 dollars américains, auquel s’ajoutent des intérêts moratoires de 57.476,82 dollars canadiens pour les intérêts avant jugement conformément à la loi sur les tribunaux judiciaires d’Ontario, et 104.134,53 dollars canadiens pour les frais de justice engagés par Iron Horse Farm.

Quatrième précision: Karina Aziz Frederiks et Grégory Aziz n’ont jamais cherché à colporter des rumeurs quant à la situation médicale d’Éric Lamaze. Le jugement de la Cour supérieure d’Ontario et Éric Lamaze lui-même ont reconnu que de faux certificats médicaux ont été fournis à la Cour. La famille Aziz n’a pas profité de la situation de santé d’Éric Lamaze pour obtenir une décision de justice plus favorable, la procédure ayant d’ailleurs été initiée en août 2010, soit des années avant que l’état de santé d’Éric Lamaze ne se dégrade

Cinquième précision: Karina Aziz Frederiks et Gregory Aziz ont fourni à la Cour l’ensemble des preuves relatives aux engagements contractuels et à l’état de santé des animaux qui lui ont permis de statuer dans ce litige et condamner Éric Lamaze et sa société au paiement des sommes évoquées. Éric Lamaze était représenté et assisté par un avocat au cours de la procédure et la décision du 8 août 2024 lui a été adressée par courriel, car celui-ci n’avait pas communiqué à la Cour et au conseil d’Iron Horse Farm son adresse postale en Belgique.

Sixième précision: contrairement à ce qui est affirmé, Gregory Aziz n’a jamais été condamné par la justice américaine.

Karina Aziz Frederiks et Grégory Aziz ont demandé à leur avocat, Me Olivier Baratelli, d’engager des procédures judiciaires contre quiconque colporterait et diffuserait ce type d’allégations dénuées de tout fondement.”