CSI 5*-W Leipzig : Les réactions

Voici les réactions des trois meilleurs cavaliers de l’étape Coupe du monde de Leipzig.

 

Hans-Dieter Dreher, vainqueur de l’étape avec Embassy II : 'Je n’ai pas eu beaucoup de chance ces dernières années lors des étapes de Leipzig. J’avais bien monté mais pas gagné. Aujourd’hui la chance m’a aidée tout au long de l’épreuve. Dans ce Grand Prix, ce n’était pas assez d’avoir un bon sauteur, nous avions vraiment besoin d’un combattant. J’aime ce cheval, il a un si grand cœur !'

 

Geir Gulliksen, deuxième associé à Edesa S Banjan : 'C’est l’un des meilleur concours du circuit, j’ai toujours voulu venir ici. Quand la fédération me demande où je veux aller, je réponds toujours Leipzig ! Ma place sur le podium aujourd’hui montre que si vous continuez d’essayer, vous vous donnez éventuellement la chance d’y arriver. Je savais que mon cheval n’était pas aussi rapide que celui de Hans-Dieter, mais tant que je ne faisais pas tomber une barre j’avais une chance.'

À propos de son cheval : 'Il a été monté de ses sept à onze ans dans des épreuves à 1,30m. Marlon Zanotelli a ensuite commencé à le monter en Grand Prix. Je l’ai acheté sans l’essayer et je ne l’aimais pas vraiment au début ! Un membre de l’équipe de vente m’a ensuite dit qu’il avait besoin d’aller en compétitions. Au départ, je ne l’ai pas cru. Je l’ai emmené concourir et il a réalisé de bonnes détentes, mais rien de particulier. Et puis, dès que je suis arrivé à deux mètres de la porte, il s’est réveillé et complètement transformé. J’ai fait des sans-fautes. C’est vraiment un cheval de concours en fin de compte !'

 

Luca Maria Moneta, troisième en selle sur Connery : 'C’est toujours bien de réussir un double sans-faute dans une si grande compétition. C’est particulièrement vrai quand on concourt en Allemagne. C’est très certainement le meilleur pays de saut d’obstacles dans le monde, les parcours y sont très difficiles et techniques.'

À propos de son cheval : 'Quand on me l’a confié, il avait dix ou onze ans, et au début il était très stressé et émotif. Mais nous avons bâti notre relation étape par étape, et maintenant il va bien. C’est encore difficile pour lui de rivaliser sur ces pistes bondées, avec tant d’atmosphère. Je suis si fier de mon cheval.'

 

(Source communiqué)