Le bras de fer des Grands Chelems

Le Masters Grand Slam Indoor, déjà doté de trois millions de dollars sur trois continents, constitue désormais une série officiellement reconnue par la Fédération équestre internationale, qui a statué en ce sens le 11 décembre dernier lors de son assemblée générale, tenue à Bakou. À partir de 2015, les Grands Prix CSI 5* du circuit, se tenant à Hong-Kong, Los Angeles et Paris, vont être réunis dans un défi doté d’un bonus d’un million d’euros.


Ce défi lancé aux cavaliers de ce Grand Chelem indoor des Masters sera de remporter les trois Grands Prix consécutifs en échange d’un bonus d’un million d’euros. Deux victoires successives seront gratifiées d’un bonus de 500.000 euros tandis qu’un cavalier remportant deux Grands Prix d’une série de trois se verra remettre une prime de 250.000 euros. 'Cette officialisation de la FEI est un pas de plus dans notre démarche de porter la lumière sur ce sport',  se réjouit Christophe Ameeuw, le fondateur d’EEM World.

Cette reconnaissance de la FEI est en effet une bonne nouvelle pour le Belge, qui s’était vu refuser une telle cagnotte lorsqu’il a lancé son Grand Chelem avec la création du Hong-Kong Masters en 2012. Il avait reçu une véritable douche froide lorsqu’un an après, Rolex, déjà dépositaire d'un Grand Chelem en concours complet, avait annoncé la création de son Grand Chelem de saut d’obstacles, réunissant Aix-la-Chapelle, Calgary et Genève, et doté d’un jackpot similaire d’un million d’euros. Cette fois, il a donc tout bonnement calqué le système de jackpot mis en jeu par l’autre Grand Chelem.


Sans prendre parti pour l’une ou pour l’autre, s’agissant de deux vraies belles initiatives, chacune très singulière dans leur esprit, on peut tout de même regretter ce télescopage, qui n’est vraiment pas de nature à favoriser la lisibilité du sport pour le grand public.



SR et JZ (avec communiqué)