Les para-dresseurs tricolores répètent leurs gammes

La Fédération française d’équitation (FFE) a organisé la première masterclass de para-dressage de la saison au Parc équestre fédéral à Lamotte-Beuvron (41) du 24 au 26 février. Huit cavaliers étaient conviés à ce regroupement autour du staff fédéral. Les Groupes 1 et 2 étant actualisés après chaque compétition de référence, CPEDI et masterclass, leur composition a évolué à l’issue des trois jours. 

Les cavaliers présents : Adib El Sarakby, Céline Gerny, Estelle Guillet, Amandine Mazzoni, Cloé Mislin, Anne-Frédérique Royon, Vladimir Vinchon et Chiara Zenati. 
Les deux premiers jours ont été consacrés au travail avec Philippe Célérier, sélectionneur national et Carlos Lopes, formateur. Mercredi les couples ont déroulé l’Individual Test devant l’équipe fédérale d’encadrement sportif et Genevieve Pfiser (SUI), la juge internationale de para-dressage qui a noté la reprise. Ils ont ensuite effectué un débriefing avec chaque cavalier. L’occasion de mettre en lumière les atouts de chaque couple et les points d’amélioration afin d’aiguiller leur travail dans les semaines à venir. 

Le mot de Philippe Célerier, sélectionneur national : Nos cavaliers poursuivent leur progression depuis la mise en place des masterclass. Le fait d’être jugé régulièrement par des juges différents et étrangers en situation de compétition est très enrichissant. Durant les deux premiers jours de travail on s’aperçoit que les chevaux évoluent et les cavaliers aussi ce qui est positif. Si on veut être performant, il ne faut pas lâcher. On a maintenant des cavaliers qui commencent à acquérir une vraie technique, qui écoutent et qui bossent. On a également des chevaux que l’on arrive à mettre en situation de manière à rapporter des points pour les plus expérimentés. Pour les plus jeunes, ils sont encore en construction mais sont très prometteurs. C’est de bon augure pour l’avenir et notamment 2024.”
 
Le mot de Genevieve Pfiser (SUI), juge internationale de para-dressage : “Je trouve qu’il y a des progrès depuis ma dernière intervention l’été dernier. Le niveau est toujours plus haut. On voit que le travail paye. Il y a encore des points à grappiller sur la précision notamment au niveau des transitions. Mais il faut du temps, du travail car il n’y a pas de miracle. Le staff fait un bon travail depuis quelques années, on voit les couples progresser, c’est bien”.

Les deuxièmes et troisièmes masterclass se tiendront à Lamotte-Beuvron du 11 au 13 mars et du 7 au 9 avril quelques semaines avant le CPEDI 3* de Waregem (BEL) prévu du 24 au 26 avril.