Raphaël Cochet : “Le dressage est LA discipline de Scarlett”

Voici la réaction de Raphaël Cochet, en tête du classement provisoire à l’issue de la première journée consacrée au test de dressage du CCI 3*-S de Saumur, associé à Scarlett Louvière : “Scarlett est particulièrement à l’aise au dressage. Des trois tests, on peut dire que le dressage est SA discipline! Il s’agit donc de bien la monter: les notes sont généralement bonnes lorsqu’on la pilote correctement. Bien sûr, j’aurais pu aller chercher encore plus de points: elle est tellement à l’aise que les petites erreurs sont presque systématiquement des erreurs de pilotage. À l’hippique, elle est également assez performante. Le test le plus difficile pour elle reste le cross: elle est sans doute un peu moins courageuse que d’autres et lorsque c’est trop difficile, elle préfère faire des petits zips à droite, à gauche. Nous nous connaissons par cœur: elle a treize ans et n’a connu que moi comme cavalier. C’est même moi qui l’ai débourrée.
Ici, Sherazad de Louvière (attendue demain à 11h29 sur le rectangle, ndlr) se remet en route, après une bonne Pro 3 au haras de Jardy (le couple s’y est classé quatrième, ndlr). Comme elle prépare le CCI 4*-S d’Arville, Saumur arrive à point nommé. Elle a également treize ans, et est l’opposée de Scarlett. Ce n’est pas une dresseuse: elle est anxieuse, très dans le sang et il faut réussir à la garder attentive. À l’obstacle, elle est en revanche à l’aise, sauf si elle se laisse dépasser par ses émotions. En revanche, c’est une guerrière sur le cross, rien ne l’arrête. Avec elle, je vise le double sans-faute.
Saumur présente un cross plus technique que ce qu’on pourrait penser. Il faut des chevaux bien préparés. Le cross est sinueux, on tourne beaucoup dans les bois, contrairement aux cross anglais avec de nombreuses portions très galopantes. On galope aussi à Saumur, mais il faut des chevaux très maniables. On ne s’en rend pas toujours compte, mais dans les bois, ça monte et ça descend beaucoup, dans un terrain sableux, ce qui demande une bonne condition aux chevaux. Ce n’est pas un concours à prendre à la légère, les épreuves sont relevées. La piste en herbe utilisée pour le dressage et l’hippique peut également impressionner des chevaux qui n’auraient pas beaucoup de métier. Pour autant, c’est un terrain que les Français connaissent bien, puisque nous le fréquentons plusieurs fois dans l’année.”