Raphaël Cochet mise sur le syndicat

Raphaël Cochet, champion de France Pro 1, vient de monter un syndicat de copropriétaires afin de racheter Shérazad de Louvière, avec laquelle il a notamment obtenu son titre. 'Aujourd’hui, elle appartient toujours à l’élevage qui l’a fait naître et pour lequel je suis salarié. Mais le propriétaire ne va pas la garder indéfiniment et je voudrais ne pas m’en séparer. J’ai eu cette idée de syndicat car c’est quelque chose qui se fait de plus en plus et qui a déjà fait ses preuves', a expliqué le cavalier.

Raphaël Cochet a donc décidé de créer le syndicat 'Une part de rêve' afin de pouvoir conserver la grise de neuf ans sous sa selle et l’emmener vers les épreuves internationales 3 et 4* puis peut-être intégrer l’équipe de France. 'Je la monte depuis ses cinq ans, je la connais par cœur. Trouver un cheval pour aller faire les belles épreuves est difficile, et elle est prête à faire des 3*. Je n’attendais pas forcément le titre de champion de France cette année, mais c’est une belle récompense. Shérazad peut parfois se montrer un peu difficile et chaude sur le carré de dressage, mais sur le cross et l’hippique, c’est une véritable guerrière et une super sauteuse'.

Shérazad de Louvière, au prix de cinquante mille euros, a donc été divisée en cent parts de cinq cent euros. En plus de l’achat, il sera demandé aux copropriétaires de participer aux frais mensuels d’entretien de la jument, fixés à un peu moins de sept euros par mois. 'Je prends en charge les frais liés au travail, au vétérinaire, au dentiste et à l’ostéopathe', a annoncé Raphaël Cochet. 'Je ne demande pas au propriétaires de participer aux frais liés à la saison dans son intégralité, sinon les prix commenceraient à devenir un peu chers.'

JZ