La SHF se bat pour le fonds EPERON

Dans un communiqué commun, Yves Chauvin, président de la Société hippique française (SHF), et Éric Rousseaux, président de la Société française des équidés de travail (SFET), en appellent au maintien de la solidarité financière du secteur des courses hippiques, laquelle se manifeste traditionnellement par une mise à disposition d’une part du fonds EPERON au soutien des projets des secteurs du sport et des loisirs, ainsi qu’une participation aux primes versées par les organismes de sélection et la SHF. À en croire le ton employé par les patrons de ces deux sociétés-mères, cette solidarité serait remise en cause. Il faut dire que le secteur des courses, déjà en crise depuis plusieurs années, est à l’arrêt depuis dix jours, comme toutes les autres activités humaines.
“Nous vivons actuellement une crise sanitaire sans précédent dont personne ne peut prévoir ni la durée ni l’issue.  Comme de nombreuses entreprises, celles de notre filière sont fortement impactées. Dans cette période de grandes difficultés, il nous paraît important d’affirmer combien est nécessaire la plus grande solidarité entre les différents acteurs du monde du cheval. À cet effet, la SHF et la SFET s’associent pour affirmer qu’il est essentiel que soit assurée sans ambiguïté la pérennité du fonds Éperon et même que soient renforcés les moyens dont il dispose en soutien à la filière”, déclarent Yves Chauvin et Éric Rousseaux. Espérons effectivement qu’il soit ainsi…