Adieu Cumano !

Sur sa page Facebook, Jos Lansink annonce la disparition de Cumano à l'âge de 25 ans : « Malheureusement, nous avons dû dire au revoir à Cumano aujourd'hui. Cumano était l'un des plus grands chevaux que j'aie jamais monté et j'ai eu quelques-uns de mes plus beaux succès avec lui. C'était un cheval qui n'a jamais laissé tomber et ne m'a jamais laissé tomber. Après sa carrière sportive, il a profité de sa retraite bien méritée dans les champs de mes écuries à Meeuwen.
Même quand il a pris sa retraite, il a montré qu'il était toujours le roi. Merci pour tout, mon pote !
Tu n'es plus avec nous, mais tu vivras à jamais dans nos cœurs. »

Champion du monde en 2006 à Aix-la-Chapelle, médaillé d'argent au championnat d'Europe de Mannheim 2007, vainqueur du Grand Prix de Calgary... Cumano était un cheval hors normes aux moyens démesurés. 

A l'élevage, Cumano (Cassini I x Landgraf I), qui n'était pas très fertile, n'a sûrement pas eu la carrière qu'il méritait. Malgré une production bien moindre que de nombreux étalons vedettes, il a laissé de nombreux gagnants à haut niveau, dont Cassira Z, Amaryllis, Chilli Pepper van de Helle, Comme d'Api vd Hacienda, Celena Z, Chivas Z ou encore AD Camille Z.

Stationné une année au Haras de Saint-Lô, où il a été monté par Julien Epaillard, Cumano a laissé une descendance française tout bonnement exceptionnelle. 
Soixante-seize produits sont nés en France, dont cinquante-neuf ont tourné en compétition. Vingt-deux sont indicés au-dessus de 140 soit plus de 37% des produits engagés en compétition. 

Neuf d'entre eux ont obtenu u n indice supérieur à 160 : Notre Moinerie ISO 161, Newton du Haut Bois ISO 165, Naiade d'Auvers ISO 167, Nectar des Roches ISO 167, Navalo de Poheton ISO 168, Nenuphar'Jac ISO 172, Noblesse des Tess ISO 176, Neptune Brecourt ISO 177 et Nasa ISO 179.

Sans contestation possible, Cumano est le meilleur étalon étranger utilisé en France de par le pourcentage de réussite de ses produits.