La FFE s'adresse aux propriétaires et appelle à la responsabilité
Alors que le confinement promulgué par le Gouvernement afin de freiner la propagation du coronavirus a commencé depuis trois jours, la Fédération française d'équitation a communiqué cet après-midi sur certains écarts effectués dans des structures équestres et en a appelé à la responsabilité des propriétaires d'équidés.
En effet, l'arrêté du 15 mars 2020 précise bien que les établissements recevant du public (ERP) "ne peuvent plus accueillir du public jusqu’à nouvel ordre." Cette mesure concerne tous les établissements sportifs couverts et de plein air, y compris les écuries ayant des équidés de "propriétaires" en pension. Aucune adaptation n’étant possible, chaque dirigeant d'établissement équestre doit fermer totalement sa structure au public, hormis pour son personnel. De même, les établissements ne doivent plus accueillir de nouveaux équidés entrants aussi longtemps que la mesure de confinement est obligatoire.
Tout dérobement à ces règles peut être assimilé à un acte de concurrence déloyale et soumis aux services de la répression des fraudes du département. Le chef d’établissement est "gardien" des équidés qui lui sont confiés et il lui appartient de prendre sous sa seule responsabilité les dispositions nécessaires à leur sauvegarde en cas d’événement exceptionnel.
La crise sanitaire que la France traverse et les mesures prises ont le statut de cas de force majeure. Un propriétaire ne peut rechercher la responsabilité juridique d’un dirigeant d’établissement équestre au motif qu’il refuse de le laisser accéder à son ou à ses chevaux pendant la durée de fermeture imposée par le gouvernement. Leur responsabilité civile contractuelle ne peut être engagée sous ce motif. Ces informations sont établies sur la base des prescriptions du Gouvernement pour la non propagation du Covid-19.
"J’en appelle à la solidarité de chacun, aux propriétaires d’équidés de rester fidèles à leurs écuries, aux dirigeants d’écuries de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la bonne garde des poneys et chevaux dont ils sont gardiens et à tous de ne pas jouer d’opportunisme déplacé", a réagi Serge Lecomte, président de la FFE. "Nous le devons pour l’avenir de l’équitation, de ceux qui la font vivre et qui en vivent."
En effet, l'arrêté du 15 mars 2020 précise bien que les établissements recevant du public (ERP) "ne peuvent plus accueillir du public jusqu’à nouvel ordre." Cette mesure concerne tous les établissements sportifs couverts et de plein air, y compris les écuries ayant des équidés de "propriétaires" en pension. Aucune adaptation n’étant possible, chaque dirigeant d'établissement équestre doit fermer totalement sa structure au public, hormis pour son personnel. De même, les établissements ne doivent plus accueillir de nouveaux équidés entrants aussi longtemps que la mesure de confinement est obligatoire.
Tout dérobement à ces règles peut être assimilé à un acte de concurrence déloyale et soumis aux services de la répression des fraudes du département. Le chef d’établissement est "gardien" des équidés qui lui sont confiés et il lui appartient de prendre sous sa seule responsabilité les dispositions nécessaires à leur sauvegarde en cas d’événement exceptionnel.
La crise sanitaire que la France traverse et les mesures prises ont le statut de cas de force majeure. Un propriétaire ne peut rechercher la responsabilité juridique d’un dirigeant d’établissement équestre au motif qu’il refuse de le laisser accéder à son ou à ses chevaux pendant la durée de fermeture imposée par le gouvernement. Leur responsabilité civile contractuelle ne peut être engagée sous ce motif. Ces informations sont établies sur la base des prescriptions du Gouvernement pour la non propagation du Covid-19.
"J’en appelle à la solidarité de chacun, aux propriétaires d’équidés de rester fidèles à leurs écuries, aux dirigeants d’écuries de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la bonne garde des poneys et chevaux dont ils sont gardiens et à tous de ne pas jouer d’opportunisme déplacé", a réagi Serge Lecomte, président de la FFE. "Nous le devons pour l’avenir de l’équitation, de ceux qui la font vivre et qui en vivent."