Retour sur les démonstrations de para-dressage et para-CSO du jumping de Bordeaux
Pour la deuxième année consécutive, l’association Tout’Equita’Tous était présente à Bordeaux afin de démontrer la possibilité de pratiquer différentes disciplines lorsque l’on est porteur d’un handicap.
Durant trois jours, une animation était proposée sur la carrière Baloubet, permettant de faire découvrir plus particulièrement les disciplines du para-dressage et du para-CSO et de répondre aux questions du public. Karl Crochart et Samantha Serret, respectivement médaillés d’argent et de bronze en Club 1 lors du tout premier championnat de France de para-dressage club qui s’ est tenu à Lamotte Bauvron cet été, ont présenté leur discipline accompagnés de leurs montures, Quartz de Vigneul et Gold’Ouilly. Karl est un cavalier malvoyant, atteint de DMLA, il souffre également de troubles de l’équilibre. Il a formé lui-même son cheval, avec lequel il a aussi concouru sur les plus beaux terrains en para-CSO. Samantha est quant à elle porteuse d’une maladie génétique rare, le syndrome de Marfan, qui provoque des troubles visuels, cardiaques et osseux. Son cheval Gold’Ouilly est un Pur-Sang réformé des courses qu’elle travaille seule et avec lequel elle concourt en dressage valide et para-équestre. Après un titre national en para-CSO, elle pratique désormais en parallèle la discipline du hunter. S’ouvrant par la détente commentée de leurs montures, l’animation s’est poursuivie par la présentation de la RLM (Reprise Libre en Musique) de chacun des deux cavaliers.
C’est Ophélie de Favitski, présidente de l’association, qui a ensuite pris le relais afin de montrer que l’absence de vue n’empêche en rien la pratique du saut d’obstacles. La cavalière est en effet aveugle à la suite d’un coup de sabot. Plusieurs fois championne de France handisport, elle s’est rendue à Bordeaux avec Charming Girl Z, sa complice depuis plusieurs années. Elle peut désormais compter sur une jument guide performante pour atteindre ses objectifs de la saison : Quenotte de Crollon, confiée par sa propriétaire, Sophie Maume. Quenotte était pour l’occasion montée par Lola Dabrigeon, qui guidait Ophélie et sa jument à la voix en les précédant de quelques foulées.
Le quatuor a ainsi enchaîné un petit parcours dont la hauteur a été progressivement rehaussée devant l’enthousiasme du public, jusqu’à atteindre 1,40m sur la ligne finale.
Le dimanche, la démonstration a été complétée par une cavalière supplémentaire, Paloma Moreno, qui souffre de troubles de l’attention avec hyperactivité et impulsivité. En selle sur Quenotte de Crollon, elle a effectué une détente et quelques petits sauts afin de présenter au public un autre type de handicap. À noter que ce jour-là, à la suite d’une boiterie de son cheval, Karl a déroulé sa reprise en montant au pied levé la jument d’Ophélie de Favitski, preuve - s’il en était besoin - de la capacité d’adaptation tant des chevaux que des cavaliers !
Les trois cavaliers présents à Bordeaux mettent un point d’honneur à pratiquer la compétition, tant en para-équestre que dans les épreuves valides, à l’image des valeurs que promeut l’association Tout’Equita’Tous : l’entraide entre cavaliers, valides ou non, et l’intégration du handisport dans le paysage équestre français. Ophélie de Favitski est d’ailleurs référente équitation pour la ligue Auvergne-Rhône-Alpes handisport et travaille en relation avec Fanny Delaval, cadre technique national pour le para-dressage, afin de développer la discipline dans cette région. Parmi ses différentes actions, l’association œuvre pour un retour des épreuves para-CSO lors des compétitions internationales, afin de voir le retour d’un circuit national. Il a semblé qu’à Bordeaux, le message est bien passé !
Durant trois jours, une animation était proposée sur la carrière Baloubet, permettant de faire découvrir plus particulièrement les disciplines du para-dressage et du para-CSO et de répondre aux questions du public. Karl Crochart et Samantha Serret, respectivement médaillés d’argent et de bronze en Club 1 lors du tout premier championnat de France de para-dressage club qui s’ est tenu à Lamotte Bauvron cet été, ont présenté leur discipline accompagnés de leurs montures, Quartz de Vigneul et Gold’Ouilly. Karl est un cavalier malvoyant, atteint de DMLA, il souffre également de troubles de l’équilibre. Il a formé lui-même son cheval, avec lequel il a aussi concouru sur les plus beaux terrains en para-CSO. Samantha est quant à elle porteuse d’une maladie génétique rare, le syndrome de Marfan, qui provoque des troubles visuels, cardiaques et osseux. Son cheval Gold’Ouilly est un Pur-Sang réformé des courses qu’elle travaille seule et avec lequel elle concourt en dressage valide et para-équestre. Après un titre national en para-CSO, elle pratique désormais en parallèle la discipline du hunter. S’ouvrant par la détente commentée de leurs montures, l’animation s’est poursuivie par la présentation de la RLM (Reprise Libre en Musique) de chacun des deux cavaliers.
C’est Ophélie de Favitski, présidente de l’association, qui a ensuite pris le relais afin de montrer que l’absence de vue n’empêche en rien la pratique du saut d’obstacles. La cavalière est en effet aveugle à la suite d’un coup de sabot. Plusieurs fois championne de France handisport, elle s’est rendue à Bordeaux avec Charming Girl Z, sa complice depuis plusieurs années. Elle peut désormais compter sur une jument guide performante pour atteindre ses objectifs de la saison : Quenotte de Crollon, confiée par sa propriétaire, Sophie Maume. Quenotte était pour l’occasion montée par Lola Dabrigeon, qui guidait Ophélie et sa jument à la voix en les précédant de quelques foulées.
Le quatuor a ainsi enchaîné un petit parcours dont la hauteur a été progressivement rehaussée devant l’enthousiasme du public, jusqu’à atteindre 1,40m sur la ligne finale.
Le dimanche, la démonstration a été complétée par une cavalière supplémentaire, Paloma Moreno, qui souffre de troubles de l’attention avec hyperactivité et impulsivité. En selle sur Quenotte de Crollon, elle a effectué une détente et quelques petits sauts afin de présenter au public un autre type de handicap. À noter que ce jour-là, à la suite d’une boiterie de son cheval, Karl a déroulé sa reprise en montant au pied levé la jument d’Ophélie de Favitski, preuve - s’il en était besoin - de la capacité d’adaptation tant des chevaux que des cavaliers !
Les trois cavaliers présents à Bordeaux mettent un point d’honneur à pratiquer la compétition, tant en para-équestre que dans les épreuves valides, à l’image des valeurs que promeut l’association Tout’Equita’Tous : l’entraide entre cavaliers, valides ou non, et l’intégration du handisport dans le paysage équestre français. Ophélie de Favitski est d’ailleurs référente équitation pour la ligue Auvergne-Rhône-Alpes handisport et travaille en relation avec Fanny Delaval, cadre technique national pour le para-dressage, afin de développer la discipline dans cette région. Parmi ses différentes actions, l’association œuvre pour un retour des épreuves para-CSO lors des compétitions internationales, afin de voir le retour d’un circuit national. Il a semblé qu’à Bordeaux, le message est bien passé !