Renaud Vinck, un homme heureux

Retour gagnant pour Renaud Vinck, son équipe et Don Camillo*ENE-HN d’Izsák où se déroulaient les championnats du monde d'attelage : une médaille d'argent par équipes et une très belle quatrième place en individuel.

 

Quel bilan tirez-vous de cette compétition?

Renaud Vinck : Le bilan est extrêmement positif. L'objectif est très largement atteint, l'organisation de ces championnats du monde était formidable. Nous avons couru une très belle épreuve de dressage. Cerise sur le gâteau : l'excellente ambiance au sein de l'équipe française menée par Quentin Simonet et le temps superbe tout au long de cette semaine.

Comment s'est déroulée cette semaine de compétition?

R.V. : Lundi, notre priorité était la récupération de Don Camillo suite à de longues heures de transport. Mardi, mercredi, jeudi et le vendredi matin, Sébastien Goyheneix, écuyer du Cadre noir, a fait travailler Don Camillo sur le plat pour le préparer à sa première échéance : le dressage. Nous avons préféré le faire monter en puissance que de répéter une nouvelle fois la reprise. Cette préparation s'est révélée très bénéfique car Don Camillo a démontré tout son savoir-faire et plus encore. C'est une belle deuxième place au provisoire avec 41,28 points, notre meilleure note dans une épreuve internationale ! Un moment très émouvant car, à la suite de cette épreuve, l'équipe française est en tête du championnat le soir du dressage pour la première fois dans un championnat du monde. Le lendemain, le marathon a été très éprouvant pour Don Camillo. Il a été attelé près de deux heures et demie et du fait de notre départ en avant-dernière position, l'ordre inverse du classement, le terrain avait déjà été très sollicité. La première phase, qui est normalement une phase d'échauffement, s'est transformée en sept kilomètres dans le sable. Rajoutons qu'en franchissant l'obstacle numéro six, Don Camillo s'est déféré, ce qui n'a fait qu'augmenter les difficultés. Quoiqu'un peu timide sur les premiers obstacles, il a encore été exceptionnel. Nous sommes en tête à la fin de ce marathon. Sébastien Goyheneix est remonté sur Don Camillo dimanche matin et l'a trouvé très en forme. De bon augure pour l'épreuve de maniabilité. Bilan : quatre points de temps et trois points de balle. L'erreur était de ne pas avoir mis le cheval dans le rythme à la détente. Nous nous ensuite sommes rendus à la remise des prix avec grand plaisir.

De retour à l'école d'attelage HN 3* du Pin, quels sont vos objectifs ?

R.V. : Nous nous rendons au CAI 3* de Pau à la fin du mois pour confirmer notre belle performance en dressage, voire passer au-dessous de la barre des 40 points, mais aussi s'améliorer dans l'épreuve de maniabilité. Ainsi, nous pourrons appréhender le travail hivernal différemment et attaquer la saison 2015 dans des conditions optimales.

Un dernier mot ?

R.V. : Je remercie évidemment toute ma fabuleuse équipe, Arnaud Lemaire qui a initié ce travail et Sébastien Goyheneix qui a pris le relais et permis cette belle performance. Grâce à Sébastien, nous avons enfin pu passer des figures de dressage qui nous étaient difficiles de réaliser avant ! Je remercie également le directeur général de l'IFCE, Christian Vanier, et l'Écuyer en chef, Jean-Michel

Faure de permettre à Sébastien Goyheneix de participer à ces beaux projets sportifs, Geneviève Ardaens, directrice de l'ENPH et Cerise Pareau pour son travail quotidien de Don Camillo. Et surtout bravo Don Camillo*ENE-HN, mon formidable partenaire. Il mérite sa semaine de vacances !

Source communiqué