Silence radio des organisateurs du CSIO 5* de Saint-Gall…

Directement mis en cause par Emeric George dans le poignant et terrible témoignage qu’il a livré mardi soir à GRANDPRIX, les organisateurs du CSIO 5* de Saint-Gall n’ont, à ce jour, pas donné suite aux demandes d’interview de la rédaction, formulées par courriel et téléphone. Interrogé ce matin par nos confrères de l’Éperon, Xavier Bacquet, avocat spécialiste du droit équin, en charge de cette affaire mais aussi de celle qui avait coûté sa carrière à Quismy des Vaux*HDC, l’ancienne jument de Kevin Staut, estime que les promoteurs du concours suisse se croient intouchables. “Diligenter une procédure en Suisse par un non-résident suisse est pratiquement impossible tellement cela coûte cher. Le CSIO de Saint-Gall est de mauvaise foi. Pour les deux affaires, à chaque fois il a fait croire, au haras des Coudrettes puis à Emeric George, que les choses allaient s’arranger, qu’il y aurait des discussions et négociations. Or ces négociations n’ont servi à rien. Les organisateurs cherchaient simplement à gagner du temps, se disant que les plaignants n’auraient pas les moyens et qu’ils s’épuiseraient. En ce sens, ils ont un comportement dilatoire.”
Clairement, il appartient désormais à la Fédération équestre internationale de prendre ce dossier en main et d’établir des règles plus claires, précises et contraignantes, comme l’y invitent d’ailleurs régulièrement les Clubs des cavaliers internationaux de saut d’obstacles (IJRC) et des propriétaires de chevaux de saut d’obstacles (JOC).