CSI 4* Grimaud : Bertram Allen devant Nicolas Delmotte et Pénélope Leprevost
À l’occasion de la deuxième épreuve du label CSI 4* du jour à Grimaud, quarante-cinq couples se sont affrontés sur des barres à 1,45m, et dix-sept se sont qualifiés pour le barrage. Bien que qualifié, Julien Épaillard n’a pas pris le départ de ce second parcours avec Edesa’s Kzoom van de Wittemoere. Bertram Allen et Lafayette van Overis ont finalement dominé leur sujet et se sont imposés en concluant leur parcours en 37“08. Avec un peu plus de deux dixièmes de retard, Nicolas Delmotte et son complice des derniers championnats d’Europe Urvoso du Roch se sont inclinés. Déjà troisième de l’épreuve à 1,50m plus tôt dans la journée avec Bolero de Beaufour, Pénélope Leprevost s’est à nouveau classée à ce rang, cette fois avec le hongre de onze ans par Jarnac, Varennes du Breuil.
Associés depuis peu, Jeanne Sadran et Come On Jumper, auparavant monté par Maelle Martin, ont conclu l’épreuve à la septième place après un double zéro. Le couple a devancé Roger-Yves Bost avec Cassius Clay VDV Z, qu’il a lui aussi récupéré récemment. Bien que plus rapides que tout le monde, Carlos Enrique Lopez Lizarazo a dû se contenter de la quinzième place avec le survolté G&C Arrayan, fautif à deux reprises.
Voici la réaction de Bertram Allen à l’issue de sa victoire :“C’était une épreuve avec de nombreux compétiteurs très sérieux, mais on ne s’attend pas à moins en venant à l’Hubside Jumping. Le niveau est exceptionnel ! Nous étions dix-sept couples qualifiés pour le barrage, et au vu des adversaires, je savais qu’il allait falloir aller très très vite. Nous n’avons pas vu d’options qu’auraient prise un tel ou untel : tout était dans la vitesse naturelle des chevaux et dans les virages. J’ai de la chance : ce genre de parcours réussit particulièrement à Lafayette Van Overis. Il n’a pas une très grosse amplitude et je peux difficilement jouer avec les foulées. L’idée était donc de tout donner et de ne perdre de temps nulle part. En tout cas, une victoire dans une telle épreuve met en condition pour le Grand Prix de demain. Je le courrai avec un nouveau cheval que mon frère montait auparavant et que je lancerai sur ce niveau : Dancing Queen Z. On verra comment elle se comporte. Le confinement, que j’ai trouvé très long, était un moment plutôt sympa pour les chevaux : ils étaient bien plus relax, même si nous avons continué le travail. Pour les chevaux de Grand Prix, il s’agissait simplement de les maintenir en forme et de conserver leur moral. Pour les plus jeunes, les chevaux de six et sept ans, c’était cool de pouvoir leur accorder plus de temps. Mais bien sûr, c’est encore plus cool de retrouver le chemin des concours.”
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