Les doléances de la FFE face au re-confinement
Dans un communiqué publié hier soir, la Fédération française d’équitation, par la voie de son président, Serge Lecomte, a rappelé les spécificités de ce sport et de sa filière, en espérant que celles-ci seront prises en compte dans les arbitrages devant être opérés ce jour avant le début du re-confinement national, qui débute demain matin. Voici son message en intégralité:
“Après une rentrée plutôt encourageante, nous voilà face à de nouvelles difficultés. Sans attendre les déclarations à venir du Président de la République, nous avons interpellé le Gouvernement sur la situation des établissements équestres, des cavaliers et des propriétaires d’équidés en pension. Au regard de la première période de confinement, nous avons sans cesse rappelé les spécificités de nos activités équestres qui se pratiquent en plein air et par ailleurs offrent une distanciation physique importante. Les établissements équestres ont été doublement sanctionnés par leur fermeture administrative et la nécessaire obligation de maintenir le bien-être des poneys et chevaux en assurant leur entretien courant et leur exercice physique. Ces arguments nous ont permis d’obtenir une aide exceptionnelle de l’État de 20 millions d’euros, ainsi que de nombreux dispositifs locaux avec un soutien important des acteurs départementaux et régionaux.
Face à de nouvelles mesures sanitaires qui pourraient conduire à la fermeture administrative des établissements sportifs ou une restriction de leur accès nous demandons:
- L’accès organisé des cavaliers pour assurer l’activité physique des poneys et chevaux, indispensable à leur bien-être et à leurs besoins vitaux;
- L’accès des propriétaires d’équidés aux écuries de leurs animaux pour en assurer les soins et l’entretien;
- La mise en place d’un dispositif de soutien pour les établissements qui seraient privés de chiffre d'affaires;
- Des mesures particulières de soutien pour les employeurs ne pouvant avoir recours au chômage partiel pour leur personnel devant assurer les soins et le bien-être des poneys et chevaux.
Nous invitons chaque dirigeant à sensibiliser avec ces arguments son maire, ses parlementaires et ses présidents de conseils départemental et régional. Notre action conjuguée à la fois sur le terrain et au sommet de l’État est déterminante. Agissons tous avec le sens des responsabilités qui concilie les enjeux sanitaires et la survie économique de nos établissements. Nous vous informerons en temps réel de l’évolution de la situation et restons à votre écoute avec l’ensemble des équipes de la FFE.”