Les mutilations de chevaux continuent

La triste série noire des équidés mutilés continue en France. Si de son côté le Groupe France Élevage fait état hier de deux nouveaux cas de chevaux mutilés dans l’Orne, sans indiquer si ces derniers ont survécu à leurs blessures, l’Agence France-Presse (AFP) a rapporté le cas d’une jument de six ans retrouvée morte samedi en Gironde. Le parquet de Bordeaux a indiqué hier que son corps présentait de “multiples mutilations”, et qu’il privilégiait à ce stade des sévices post-mortem infligés par une “intervention humaine”. “En l'état, les causes de la mort de cette jument sont inconnues: l'hypothèse de mutilations post-mortem est privilégiée mais aucune piste n'est écartée notamment celle d'un empoisonnement”, a ajouté le parquet dans une série de tweets publiés hier dans la soirée par l’AFP. “Nous avons malheureusement été victime d'actes de cruauté... (...) Bébé Ganja a perdu la vie.... Les chevaux ont été mis en sécurité, ils sont sous surveillance jour et nuit”, a commenté la propriétaire du centre équestre où la jument était en pension. 

À ce jour, plus de deux cents enquêtes sont ouvertes dans une vingtaine de départements de France, alors que le nombre de faits similaires et inexpliqués a explosé ces derniers mois. 

Pour rappel, le Pôle Hippolia a mis en place une plateforme en ligne et un email concernant ces actes de cruauté: [email protected]. En cas de problème, il est toujours possible de joindre gratuitement le numéro vert mis en place par l'Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE), le 0800 738 908