CSI 3* Wellington : Beezie Madden en démonstration
Le Winter Equestrian Festival (WEF) de Wellington accueillait hier son premier Grand Prix international de l’année, une semaine après le national qui s’y est tenu. Pour rappel, treize semaines de compétition sont au programme de ce rendez-vous floridien, qui se conclura le 4 avril.
Hier soir, quarante-quatre couples ont pris le départ de l’épreuve reine, le Grand Prix CSI 3* imaginé par le chef de piste américain Anthony d’Ambrosio et l’Équatorien Andy Christiansen Jr. Outre les cinq éliminations et quatre abandons, trois couples seulement ont trouvé la clé de ce parcours initial, qui s’est déroulé en nocturne. Sydney Shulman a été la première à trouver la clé du tracé avec son hongre de douze ans J-Boston S.E, qu’elle ne monte que depuis un an. L’amazone israélienne de vingt-cinq ans et son bai se sont toutefois faits piéger dans le double au barrage. “Ce soir, il prenait part à la deuxième épreuve nocturne de sa vie. […] Nous apprenons encore à nous connaitre”, a analysé Sydney Shulman , finalement troisième de l’épreuve.
Adrienne Sternlicht a finalement été la première à réussir un double zéro avec Bennys Legacy, son fidèle Oldenburg de treize ans. En 45“17, la médaillée d’or par équipes des Mondiaux de Tryon avec l’extraordinaire Cristalline a joué la sécurité. Après une malencontreuse glissade dans l’épreuve qualificative, l’amazone de vingt-sept ans a souhaité redonner confiance à son bai. “Mon cheval a été extraordinaire cette semaine […] Il a très bien répondu à mes demandes, donc je suis heureuse d’être deuxième ce soir et toujours très satisfaite d’être deuxième derrière Beezie”, a commenté Adrienne Sternlicht.
Avec un chronomètre bien plus rapide de 41“87 sur Breitling LS, Beezie Madden s’est imposée avec facilité, notamment grâce à un superbe tournant pour aborder le deuxième obstacle du barrage et une fluidité qui lui est propre. “Adrienne est vraiment forte pour utiliser au mieux le grand galop de son cheval, qui est naturellement rapide. Je me suis dit que ce n’est pas sur ce plan que je pourrais la battre, donc j’ai surtout soigné mes tournants et cela a fonctionné. […] Je pense que je l’ai battue grâce au tracé entre les deux premiers obstacles et peut-être après le double aussi”, a analysé la championne olympique par équipes. Beezie Madden est connue pour laisser une longue pause à ses chevaux l’hiver, mais compte tenu des nombreuses annulations de concours compte tenu de la situation sanitaire en 2020, l’Américaine a souhaité engager son bai à nouveau en compétition. “Je vais choisir les concours auquel il prendra part […] Il n’a pas besoin de concourir en CSI 5* tout de suite. Je vais choisir des épreuves dans lesquelles il peut prendre confiance, et s’il s’y sent bien, il pourra être engagé dans quelques CSI 5*”, a-t-elle dit au sujet de celui qui lui a permis de remporter la finale de la Coupe du monde Longines de Paris en 2018.
