Jean-Michel Costamagna: “Un concours doit être festif”

Comme GRANDPRIX l’a annoncé mercredi, les deux week-ends de concours internationaux qui devaient se tenir du 23 mars au 4 avril à Cagnes-sur-Mer ont été annulés. Jean-Michel Costamagna, directeur de l’événement, s’est confié quant aux raisons qui ont motivé cette décision. Pour le fondateur du rendez-vous azuréen, le mot d’ordre a été l’anticipation. “Je ne voulais pas piéger qui que ce soit, et il était impossible d’envisager que les hôtels, bars et restaurants puissent être ouverts le moment venu. Je ne pouvais pas décemment encourager les gens à venir dans ces conditions, ni risquer de créer un cluster de contaminations. J’ai donc prévenu longtemps à l’avance pour ne piéger personne, notamment les cavaliers ou prestataires.”
Pour Jean-Michel Costamagna, la dimension conviviale du concours ne peut être sacrifiée. “Ce concours est assez particulier. Les cavaliers viennent de toute l’Europe pour profiter de la région, ils vont à Monaco, à Cannes… Un concours, c’est un tout. Un parcours ne dure qu’une minute, et il faut que tout le reste soit festif. Le huis clos ne correspond ni à mon ADN, ni à la vision que j’ai de ce sport.” “Financièrement, c’est une catastrophe pour moi”, admet l’entrepreneur des Alpes-Maritimes, qui reste néanmoins sûr de sa décision. Optimiste, il se concentre désormais sur “les deux semaines de concours programmées en octobre. Ce sera le dernier concours extérieur de l’année, un rendez-vous très festif pour conclure la saison. La situation est dramatique en termes de visibilité. Franchement, j’espère que cette deuxième année de misère sera la dernière.”