Félicie Bertrand répond aux critiques

Après avoir quitté début février la tournée estivale de Valence, en Espagne, puis regagné ses écuries, Félicie Bertrand a dernièrement fait l'objet de critiques - comme d'autres cavaliers - sur les réseaux sociaux. En effet, quelques jours après son retour, la cavalière s'était engagée au CSI de Royan, alors qu'une vague de cas de rhinopneumonie s'était déclarée sur le site de Valence. La Normande a souhaité clarifier la situation et s'expliquer publiquement, déclarant que les cas de rhinopneumonie n'étaient pas encore déclarés au moment où elle a fait le voyage jusqu'à Royan. “Ayant participé au concours de Valence et devant les très nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, je souhaite clarifier certains points sur les dernières semaines passées”, a-t-elle déclaré. 

“Mes chevaux sont partis du concours de Valence dans la nuit du dimanche 7 au lundi 8 février, à la fin de deux semaines de compétition, comme cela était prévu, alors que la maladie n’était pas déclarée. À la suite de quatorze jours au sein de mes écuries, je suis partie le 21 février à Royan avec trois chevaux qui étaient à Valence et quatre autres chevaux de mes écuries. J’ai appris sur la route du concours par l’organisation de Royan qu’il y avait une épidémie de rhinopneumonie à Valence. Arrivée à Royan et après discussion avec l'organisateur, mes chevaux on été isolés dans un barns. Ne souhaitant prendre aucun risque, je suis repartie dès le lendemain. 

Arrivée dans la nuit de lundi à mardi, l’ensemble de mes chevaux ont subi un test PCR dès le mardi matin. Tous ces tests sont  revenus négatifs le mercredi. Je me suis rendue avec trois de mes chevaux qui n’avaient pas courus à Valence au concours de Deauville sur présentation pour chacun d’un test PCR négatif. À aucun moment je n’ai reçu d’information de la part du concours de Valence ou de la FEI concernant la situation sanitaire sur place alors que mes chevaux étaient potentiellement des cas contacts, ce qui heureusement n’a pas été le cas. Au vu de la gravité de la situation, je n’aurais jamais pris le risque d’emmener des chevaux potentiellement contagieux au concours. 

L'heure n'est pas à la chasse aux sorcières mais bien à la solidarité avec les personnes qui se battent pour sauver la vie de leurs chevaux. Cette épreuve doit nous obliger à mettre en place des protocoles plus stricts pour réduire les risques de propagation. Prenez soin de vous et de vos chevaux.”



Ayant participé au concours de Valence et devant les très nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, je souhaite...

Publiée par Ecurie Felicie Bertrand sur Mardi 2 mars 2021