Gambais Jump : “Arrêtons de colporter de fausses rumeurs”,

Le week-end dernier, un concours national Pro de saut d’obstacles à huis clos s’est disputé aux écuries Nessi, à Gambais dans les Yvelines, à l’appel de Gambais Jump, comme dans bien d’autres endroits en France. À la suite de “rumeurs sur les réseaux sociaux” concernant l’épizootie de rhinopneumonie équine, qui les place “dans une situation plus que critique”, Delphine et Arnaud Nessi, organisateurs de cet événement, ont souhaité prendre publiquement la parole. Voici leur communiqué:

“À l’heure où s’arrêtent les mondes équestre et humain, nous sommes choqués, révoltés d’apprendre que certaines écuries colportent des informations diffamatoires à notre encontre. Rappel des faits: le week-end passé, nous avons organisé un concours Pro à huis clos; malgré le faible nombre de partants, nous l’avons maintenu afin que les cavaliers professionnels puissent continuer à valoriser leurs chevaux . Nous avons accueilli deux cavaliers qui revenaient du concours de Valence, mais de la première semaine. Dans la soirée, nous avons personnellement contacté Sophie Dubourg, directrice technique nationale de la Fédération française d’équitation (FFE), qui nous a confirmé que chaque cavalier revenant de Valence avait reçu un protocole sanitaire et un appel de la part de la FFE. Une liste de chevaux interdits de concours a été publiée le vendredi soir. Les chevaux présents sur notre site n’étaient pas à Valence. Ensuite, nous avons décidé d’annuler nos épreuves warm-up (location de piste) afin d’éviter d’avoir des chevaux venant sur le site sans traçabilité.

À ce jour, nous entendons de la part de diverses personnes, collègues, cavaliers, fournisseurs et autres que nous aurions des cas de rhinopneumonie au Gambais Jump. Il n’en est rien. L’ensemble des chevaux présents sur le site vont très bien à ce moment précis (communiqué parvenu hier midi, ndlr). Merci aux écuries de gérer leurs cavaliers afin d’éviter de colporter de fausses rumeurs. Nous n’hésiterons pas à porter plainte pour diffamation si de tels propos se réitèrent. Nous avons toujours privilégié la santé des chevaux avant toute chose, donc merci d’arrêter de colporter de fausses informations, surtout par respect pour les chevaux et cavaliers qui sont à Valence et se trouvent, eux, dans une situation plus que grave.”