Malmené sur les réseaux sociaux, Edward Levy prend la parole

Comme Félicie Bertrand, Edward Levy a concouru le week-end dernier à Deauville après avoir passé deux semaines à Valence, un des foyers européens de l’épizootie de rhinopneumonie équine. Le jeune Normand a pris la parole hier dans une vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux afin de répondre aux critiques dont il a été la cible. En toute transparence, le cavalier installé au haras de Lécaude, dans le Calvados, a expliqué avoir quitté le site espagnol avec l’aval de l’organisateur dimanche 21 février, et avoir tout mis en œuvre pour éviter une potentielle contamination de ses montures restées en France à son retour d’Espagne.

“Grâce à la famille Giraud, à la réactivité de nos équipes et aux infrastructures dont nous disposons au haras de Lécaude, nous avons pu mettre en place une quarantaine rigoureuse. Tous les chevaux qui étaient à Valence ont été déplacés dans un tout autre barns, ne pouvaient se déplacer que par tranche horaire précise, dans le manège accolé à leur écurie ou sur la piste de galop qui est excentrée à trois cents mètres. Je n’ai eu aucun contact ni avec ma groom concours, qui est sur place en quarantaine avec les chevaux, ni avec les chevaux présents à Valence. Nous communiquons par téléphone et je suis la forme des chevaux comme cela. À ce jour, tous les tests effectués sur les chevaux se sont révélés négatifs, le dernier étant fait aujourd’hui (vidéo publiée jeudi 4 mars, ndlr) et les prises de sang se sont avérées normales. Nous continuons la quarantaine et redoublons de vigilance. Concernant ma participation au concours de Deauville, j’ai reçu l’autorisation des instances fédérales et vétérinaires pour pouvoir en tant que cavalier continuer à concourir. Mon camion de concours a été désinfecté deux fois, et les chevaux présents à Deauville n’ont eu évidemment aucun contact avec les chevaux engagés à Valence.” 

Retrouvez l’intégralité de la prise de parole d’Edward Levy ci-dessous.